Journal de l'année Édition 1974 1974Éd. 1974

Classement général : 1. Stensen (N) 173,150 pts ; 2. Kuipers (NL) 173,305 pts ; 3. Claesson (S) 174,763 pts.

Dames

500 mètres : 1. Young (USA) 44″ 44 ; 1 000 mètres : 1. Keulen-Deelstra (NL) 1′ 28″ 91 ; 1 500 mètres : 1. Keulen-Deelstra (NL) 2′ 19″ 7 ; 3 000 mètres : 1. Keulen-Deelstra (NL) 4′ 49″ 7.

Classement général : 1. Keulen-Deelstra (NL) 184,510 pts ; 2. Averina (SU) 186,869 pts ; 3. Statkevitch (SU) 187,385 pts.

Vitesse pure
(2 × 500 mètres et 2 × 1 000 mètres)

Hommes

1. Bjoerang (N) 160,750 pts ; 2. Suzuki (J) 161,410 pts ; 3. Bleeker (NL) 161,665 pts.

Dames

1. Poulos (USA) 180,415 pts ; 2. Keulen-Deelstra (NL) 180,990 pts ; 3. Pflug (RFA) 181,275 pts.

Rugby

Un drop décisif de Cabrol

Marqué par la domination de Brive et de Narbonne dans sa première phase, le championnat se termine, le 12 mai 1974, par un surprenant réveil de Béziers, qui obtient son troisième titre en quatre ans. Les Biterrois jouent un véritable coup de poker en incorporant Palmié en deuxième ligne et en faisant du même coup du géant Estève un avant aile pour les demi-finales et la finale. Cette stratégie audacieuse, une maîtrise affirmée et une forme retrouvée avec le printemps permettent à Béziers d'éliminer Brive et de battre Narbonne sur le fil, grâce à un drop de Cabrol dans les arrêts de jeu. La qualité de cette finale languedocienne, dans un Parc des Princes comble, marque qu'un rugby physiquement engagé peut parfaitement trouver son efficacité dans un style épanoui avec des équipes sachant prendre leurs responsabilités. Cette démonstration se confirme six jours plus tard, à Colombes, par le succès de Narbonne (19-10) sur Brive dans une vivante finale du challenge Du-Manoir.

Tournoi des Cinq-Nations

Après quelques tâtonnements dans des matches médiocres remportés sans convaincre devant le Japon (30-18), à Bordeaux le 27 octobre 1973, puis devant la Roumanie (7-6), à Valence le 11 novembre, l'équipe de France ouvre le Tournoi le 19 janvier par une courte victoire sur l'Irlande, grâce à un but de Bérot en fin de match après de multiples échecs d'Aguirre. Les créations offensives du triangle dacquois Bérot-Dourthe-Lux n'ayant pas donné les fruits escomptés, les responsables français, délaissant une fois encore Maso, adoptent un système de jeu économe, axé, comme la saison précédente, sur la valeur combative des avants et la botte de Romeu, rappelé à l'ouverture. Celui-ci marque trois buts et un drop contre le pays de Galles à Cardiff le 16 février 1974, puis un drop, un but, un essai et une transformation contre l'Angleterre le 2 mars à Paris, et permet d'arracher deux matches nuls. Mais à Murrayfield, le 16 mars, l'équipe de France perd le Tournoi devant l'Écosse. L'Irlande, commandée par le vétéran McBride, qui bat tous les records de sélection (57 matches contre les nations de l'International Board et la France), remporte pour la première fois depuis 1951 un Tournoi encore très serré, avec le minimum de 5 points. En fin de saison, à Twickenham, dans un match supplémentaire de bienfaisance, une équipe de France improvisée, mais ayant retrouvé enfin un style résolument offensif, submerge les Anglais (26-7), et réussit à marquer cinq essais de trois-quarts.

Jeu à XIII

Matches internationaux

9 décembre à Perpignan : Australie b. France 21-9.

16 décembre à Toulouse : Australie b. France 14-3.

20 janvier à Grenoble : Grande-Bretagne b. France 24-5.

17 février à Wigan : Grande-Bretagne b. France 29-0.

Finale du championnat de France
(Toulouse, 19 mai 1974)

Saint-Gaudens b. Villeneuve 21-8.

Ski

Fabienne Serrat, nouvelle vedette de l'équipe de France

La nouvelle équipe de direction du ski de compétition, Jean Vuarnet et Georges Joubert, n'est pas parvenue à imposer ses vues aux anciens de l'équipe nationale, dont les déclarations contestaient la politique définie depuis plus d'un an. Six d'entre eux furent exclus pour indiscipline, le 9 décembre, à Val-d'Isère.

Cette décision fut vivement critiquée dans les milieux montagnards, mécontents par ailleurs de la gestion financière de la FFS. Et, le 11 mai, G. Joubert démissionnait, tandis que l'Assemblée générale extraordinaire désavouait avec éclat tout le comité directeur. Au cours du 44e Congrès de la Fédération française de ski (Divonne-les-Bains, 28-30 juin 1974), Me Charles Garot est élu président.