200 mètres : 1. Mandonnaud 2′ 12″ 6 ; 2. Petit 2′ 19″ 7 ; 3. Anewy 2′ 20″ 2.
400 mètres : 1. Mandonnaud 4′ 48″ 1 ; 2. Anewy 4′ 49″ ; 3. Ghys 4′ 58″ 2.
800 mètres : 1. Anewy 9′ 56″ 2 ; 2. Ghys 10′ 17″ 1 ; 3. M. Hanner 10′ 26″ 5.
100 mètres dos : 1. Desobry 1′ 11″ 5 ; 2. Beraud 1′ 11″ 5 ; 3. F. Borie 1′ 12″ 8.
200 mètres dos : 1. Beraud 2′ 35″ ; 2. Desobry 2′ 37″ 2 ; 3. Mandonnaud 2′ 37″ 6.
100 mètres brasse : 1. Huin 1′ 21″ 8 ; 2. Arène 1′ 22″ 3 ; 3. Cartier 1′ 22″ 5.
200 mètres brasse : 1. Huin 2′ 54″ 4 ; 2. Truffaud 2′ 56″ 4 ; 3. Lamour 2′ 58″ 5.
100 mètres papillon : 1. Noël 1′ 10″ 6 ; 2. Salembler 1′ 10″ 8 ; 3. Caland 1′ 11″ 1.
200 mètres papillon : 1. Bourlet 2′ 36″ 8 ; 2. Salembler 2′ 38″ 3 ; 3. Lecornec 2′ 42″ 1.
200 mètres 4 nages : 1. Mandonnaud 2′ 34″ 4 ; 2. Pelé 2′ 38″ 8 ; 3. Lichtenstein 2′ 41″.
400 mètres 4 nages : 1. Lichtenstein 5′ 35″ 8 ; 2. Pelé 5′ 41″ 6 ; 3. Salembier 5′ 44″ 3.
4 × 100 mètres : 1. CN Marseille 4′ 22″ 1 ; 2. CN Paris 4′ 25″ 1 ; 2. DU Vichy 4′ 27″ 3.
4 × 200 mètres : 1. CN Marseille 9′ 38″ 1 ; 2. DU Vichy 9′ 46″ ; 3. SN Strasbourg 9′ 50″ 9.
4 × 100 mètres 4 nages : 1. CN Paris 4′ 52″ 1 ; 2. CN Marseille 4′ 57″ ; 3. CN Roubaix 5′ 1″ 6.
Patinage
Championnats du monde (Lyon, février 1971)
Messieurs
1. Ondrej Nepela (CZ) ; 2. P. Pera (F) ; 3. S. Chetverukhin (SU).
Dames
1. Béatrix Schuba (A) ; 2. J. Holmès (USA) ; 3. K. Magnussen (CDN).
Couples
1. Irina Rodnina-Sergei Ulanov (SU) ; 2. L. Smirnova-A. Suraikin (SU) ; 3. J. Starbuck-K. Shellery (USA).
Danse
1. Ludmila Pachomova-Alex Gorshkov (SU) ; 2. A. Buck-E. Buck (RFA) ; 3. J. Schwomeyer-J. Sladky (USA).
Rugby
La phase finale du championnat de France a été illustrée par le triomphe de deux clubs qui ont axé le principal de leur travail sur la prédominance à donner au jeu collectif des avants. Innovation importante, marquée par la réussite de Toulon et de Béziers. Cette première finale méditerranéenne de l'histoire du rugby est très logique, car les deux clubs ont dominé largement, et dans un style comparable, sortant des équipes dont la manière très académique manque de netteté dans l'engagement physique.
La finale, jouée en grande partie sous la pluie, à Bordeaux, a soulevé un intérêt considérable. Match dur, où, malgré une grave blessure du capitaine toulonnais André Herrero, Toulon faillit gagner dans le temps réglementaire, menant 9-6 à cinq minutes de la fin, grâce à une nette supériorité en touche. Un essai amené par Cantoni et inscrit par Séguier rétablit l'équilibre et, dans la prolongation, la jeunesse de Béziers s'est imposée sur une équipe fatiguée.
Enfin Dax, vainqueur du Stade Toulousain (18-8), remporte une quatrième victoire dans le challenge Du-Manoir. Les Gallois, les premiers à organiser des stages d'entraînement, ont vu leur patient travail de trois ans récompensé par la réalisation du fameux grand chelem (4 victoires sur 4 matches). L'équipe de France a été la seule à menacer leur suprématie dans un France-Galles considéré comme le meilleur match de la saison, et qui a attiré à Colombes la plus grande foule réunie depuis l'avènement de la télévision (60 000 spectateurs).
Les deux équipes sont restées invaincues jusqu'à cette ultime rencontre. Les Français, d'abord conduits par Dauga, l'emportent à Bucarest sur la Roumanie (14-3), avant d'ouvrir victorieusement le Tournoi contre l'Écosse dans un match où ils exposent leurs grandes possibilités offensives. Obtenant un difficile, mais méritoire match nul en Irlande, ils vont encore, bien que retrouvant leur capitaine Carrère, partager les points en Angleterre, malgré une nette domination. Les Gallois affirment d'entrée leur méthode par un triomphe sur l'Angleterre à Cardiff, suivi d'une grande démonstration en Écosse et d'une victoire aisée sur l'Irlande. Dans leur succès final sur la France, ils confirment cette cohésion et la personnalité de leurs demis : Gareth Edwards et Barry John.
Ski
Les skieurs français, qui ont suivi un entraînement très intense pour obtenir leur meilleure forme en janvier, ont été handicapés par les circonstances exceptionnelles de ce début d'année (enneigement très irrégulier) ; ils ont nettement fléchi en fin de saison, mais leur équipe reste la meilleure sur le plan collectif, malgré l'absence de la championne du monde Ingrid Lafforgue, victime d'une chute (double fracture du tibia) à la veille de la première compétition.