1. 3
    • Tchécoslovaquie
      Manifestation à Prague pour la liberté de la télévision
      Répondant à l'appel des journalistes de la télévision publique tchèque Ceska Televize (CT), qui...
      Répondant à l'appel des journalistes de la télévision publique tchèque Ceska Televize (CT), qui protestent contre la nomination d'un nouveau directeur, Jiri Hodac, à la tête de la station, 30 000 personnes manifestent sur la place Wenceslas, à Prague. Selon eux, les liens de Jiri Hodac et de la nouvelle directrice de l'information, Jana Bobosikova, avec l'ancien Premier ministre de centre droite Vaclav Klaus, du Parti démocratique civique (ODS), et actuel président de la Chambre des députés menacent l'indépendance de la rédaction. Le mouvement de contestation des journalistes a commencé le 20 décembre par l'occupation des locaux de la CT. La loi sur l'audiovisuel en vigueur, qui contient une référence à l'« indépendance » de la télévision, interdit aux membres du conseil de la CT de « faire valoir des intérêts de partis ou mouvements politiques », mais n'empêche pas la nomination au Conseil de personnes désignées par des formations politiques.
      Voir plus
  2. 4
    • Europe/États-Unis
      Polémique sur l'emploi de l'uranium appauvri
      Alors que quatre soldats français ayant servi dans les Balkans sont traités pour leucémie dans des...
      Alors que quatre soldats français ayant servi dans les Balkans sont traités pour leucémie dans des hôpitaux militaires en France et que le ministre de la Défense Alain Richard cherche à établir s'il existe un lien entre l'apparition de ces leucémies et l'utilisation par l'OTAN de munitions comportant de l'uranium appauvri lors de sa campagne aérienne dans les Balkans en 1999, l'Italie demande à l'Alliance atlantique des précisions sur l'utilisation de ce métal lourd faiblement radioactif, qui permet de percer les blindages les plus épais mais qui peut avoir « des effets néfastes sur le système rénal et hépatique ». La Belgique, le Portugal et la France ont appuyé sa demande. Sept soldats italiens ayant participé à des missions de maintien de la paix en ex-Yougoslavie ont déjà succombé à des leucémies. L'OTAN avait confirmé en février dernier aux Nations unies l'emploi de munitions à l'uranium appauvri dans les Balkans, l'aviation américaine en ayant tiré environ 31 000 pendant le conflit au Kosovo, soit une charge totale approchant les 10 tonnes d'uranium appauvri. Les munitions à l'uranium appauvri ont été mises en œuvre pour la première fois par les Américains pendant la guerre du Golfe en 1991, puis en Bosnie en 1994-1995, et en Yougoslavie en 1999. Le 5, le département de la Défense américain dément l'existence d'un risque pour la santé des Casques bleus ayant servi dans la région des Balkans où de l'uranium appauvri a été utilisé. Le 25, le Conseil de l'Europe réuni à Strasbourg adopte à la majorité une recommandation qui demande « l'interdiction de la fabrication, des essais, de l'utilisation et de la vente » des armes à l'uranium appauvri ou au plutonium.
      Voir plus
  3. 5
    • France
      Nouvelles inondations en Bretagne
      Deux semaines après les grandes inondations des 12 et 13 décembre dernier, déclarées « catastrophe...
      Deux semaines après les grandes inondations des 12 et 13 décembre dernier, déclarées « catastrophe naturelle », qui avaient frappé Quimper, Quimperlé et Pont-Aven, le département du Finistère est de nouveau touché ainsi que le Morbihan, l'Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique et la Mayenne. Selon la ministre de l'Environnement Dominique Voynet, les inondations en Bretagne sont imputables aux « activités des hommes », tant agricoles qu'urbaines, « telles que le remembrement, la suppression des haies, l'urbanisation des zones inondables ». Des propos qui font écho aux protestations des populations de Bretagne, et notamment celle de Redon – la ville la plus touchée par les inondations –, qui soulignent l'absence de mesures préventives dans leur commune, régulièrement touchée par d'importantes crues dévastatrices. Les premiers brocardés restent les pouvoirs publics, qui n'ont, selon les habitants, « rien tenté pour prévenir ces inondations devenues récurrentes ».
      Voir plus
  4. 6
    • Thaïlande
      Élections législatives
      Appelés aux urnes, quelque 43 millions d'électeurs thaïlandais choisissent leurs 500 députés parmi...
      Appelés aux urnes, quelque 43 millions d'électeurs thaïlandais choisissent leurs 500 députés parmi 3 718 candidats de 37 partis. Les deux principales formations sont le Parti démocrate du Premier ministre sortant Chuan Leekpai, au pouvoir depuis novembre 1997, et le Thai Rak Thai (TRT, « les Thaïlandais aiment les Thaïlandais ») de Thaksin Shinawatra. La participation avoisine 60 %. Bien que la commission électorale ait indiqué qu'elle ne proclamerait pas de résultats officiels avant le 5 février, le TRT devance le Parti démocrate, avec 209 députés contre 118. Mais près de 25 % des résultats pourraient être invalidés pour fraude : selon la commission, une centaine de candidats élus seraient disqualifiés en raison d'achats de voix. Chef du parti populiste TRT, le magnat des télécommunications thaïlandaises Thaksin Shinawatra, âgé de cinquante et un an, qui pourrait devenir le chef du prochain gouvernement, s'est assuré l'appui des classes inférieures et moyennes, éprouvées par la crise économique de 1997. Il a promis un million de baths (environ 25 000 dollars) aux 77 000 villages de Thaïlande et un moratoire de trois ans sur les dettes des petits agriculteurs. Il vient toutefois d'être reconnu coupable par la Commission nationale anticorruption, qui contrôle la transparence financière des hommes politiques et des fonctionnaires, d'avoir dissimulé une partie de son patrimoine, lors de son bref passage dans le précédent gouvernement, au poste de vice-Premier ministre. La Cour constitutionnelle sera appelée à se prononcer d'ici à quelques mois et Thaksin Shinawatra risque d'être privé de ses droits civiques pendant cinq ans et de devoir démissionner peu de temps après son entrée en fonctions, ce qui ne manquerait pas d'ouvrir une crise politique grave. Cette entrée en fonctions intervient le 18 février, le nouveau gouvernement de Thaïlande étant présenté au roi Bhumibol Adulyadej ; il compte parmi ses membres un catholique, M. Suwan Valaisathien, membre du TRT, qui est nommé vice-ministre du Commerce – sur 62 millions d'habitants, la Thaïlande compte 300 000 catholiques.
      Voir plus
  5. 7
    • Ghana
      Un nouveau président
      Élu à l'issue du second tour de la présidentielle, qui a eu lieu le 28 décembre 2000, John Kufuor,...
      Élu à l'issue du second tour de la présidentielle, qui a eu lieu le 28 décembre 2000, John Kufuor, âgé de soixante-deux ans, prête serment à la présidence. Candidat du Nouveau Parti patriotique (NPP), il a obtenu 56,73 % des suffrages contre 43,27 % à John Atta Mills, candidat du Congrès national démocratique (NDC), vice-président sortant et dauphin désigné du président sortant Jerry John Rawlings, qui ne peut, selon la Constitution, briguer un troisième mandat. Lors des élections législatives, le 7 décembre 2000, le NPP, principale formation d'opposition au Ghana, avait frôlé la majorité absolue, obtenant 99 des 200 sièges du Parlement et remportant une victoire historique aux élections législatives. Au premier tour de l'élection présidentielle, John Kufuor avait obtenu 49 % des suffrages. C'est la première fois dans l'histoire du Ghana qu'une passation de pouvoir s'est déroulée de manière démocratique.
      Voir plus
  6. 10
    • France
      Jospin pour le crédit d'impôt
      Lionel Jospin annonce la création d'une « prime pour l'emploi » faisant l'objet d'un projet de loi...
      Lionel Jospin annonce la création d'une « prime pour l'emploi » faisant l'objet d'un projet de loi qui doit être présenté en Conseil des ministres avant la fin du mois. Il s'agit d'un mécanisme fiscal assimilable à un crédit d'impôt destiné à remplacer l'allégement progressif de la contribution sociale généralisée (CSG) sur les bas salaires, censuré par le Conseil constitutionnel le 19 décembre dernier, au motif qu'il constituait une « rupture caractérisée d'égalité entre contribuables ». Selon le Premier ministre, « ce dispositif prendra la forme d'un remboursement de prélèvement de CSG qui sera versé par l'administration fiscale dès le mois de septembre prochain », sous forme de chèque (pour les ménages non imposables) ou de baisse d'impôt. Il devrait avoir un « coût conforme » à celui initialement prévu pour les allégements de CSG censurés par le Conseil d'État. Le Parti socialiste préfère évoquer une « prime de pouvoir d'achat ». Cette mesure enterre la hausse du SMIC, qui avait le tort, selon le gouvernement, de ne s'appliquer qu'à un nombre limité de salariés – 2,5 millions de smicards. L'allégement progressif de la CSG pour les revenus allant jusqu'à 1,4 fois le SMIC, présenté dans le cadre du plan de baisses d'impôts rendu public par Laurent Fabius en août dernier, aurait dû bénéficier à 9 millions de Français. En tranchant en faveur d'un crédit d'impôt, Lionel Jospin met fin à l'embarras que la décision de censure du Conseil constitutionnel avait suscité au sein du gouvernement, mais aussi aux dissensions de la majorité plurielle, partagée entre partisans d'une augmentation du SMIC et défenseurs du crédit d'impôt.
      Voir plus
  7. 11
    • France
      Des faux passeports dans le football
      Soupçonné d'être impliqué dans une affaire de faux passeports et interpellé la veille, l'Ukrainien...
      Soupçonné d'être impliqué dans une affaire de faux passeports et interpellé la veille, l'Ukrainien Maxim Levytsky, ex-gardien de but de l'équipe de football de Saint-Étienne (Loire), est mis en examen par le juge stéphanois Nicolas Chareyre pour « usage de faux ». Le magistrat instructeur, saisi d'une plainte contre X pour « faux et usage de faux » déposée par l'AS Saint-Étienne le 11 décembre dernier auprès du parquet, entend d'autres joueurs du club de division 1. Le Brésilien Alex Dias, attaquant de l'AS Saint-Étienne, est à son tour mis en examen pour « usage de faux » dans le cadre de cette affaire de faux passeports. Le footballeur accuse les dirigeants de son club d'être à l'origine de son faux passeport portugais. Selon le Parisien, 28 des 78 joueurs du Championnat de France issus d'un pays extérieur à l'Union européenne qui bénéficient d'un passeport communautaire seraient visés par les investigations judiciaires. Le quotidien cite, parmi les joueurs suspectés, Christian, l'attaquant brésilien du PSG, Khalilou Fadiga (Auxerre), Pablo Celendria (Marseille), Nestor Fabbri et Mario Da Silva (Nantes) ou Fabb Celestini (Troyes). L'affaire des faux passeports touche donc plusieurs clubs français : elle est due au fait qu'une équipe ne peut aligner que trois joueurs ne faisant pas partie de l'Union européenne, alors qu'il n'y a pas de limite pour les joueurs européens. La possession d'un passeport de l'UE accroît d'environ 30 % la valeur marchande des joueurs étrangers évoluant dans le Championnat de France de D1. Certains footballeurs, provenant principalement d'Amérique du Sud et d'Europe de l'Est, auraient donc intérêt à faire valoir des antécédents familiaux pour obtenir un passeport de pays de l'Union européenne. Le 17, la commission juridique de la Ligue nationale de football décide de retirer sept points à l'AS Saint-Étienne. Le club stéphanois tombe de la 11e à la 15e place du championnat de D1 et dans la zone de relégation en D2. En outre, la commission inflige un an de « suspension ferme » de toute fonction officielle à Gérard Soler, le président délégué du club stéphanois, et quatre mois de suspension, dont deux avec sursis, aux joueurs Maxim Levytsky et Alex Dias.
      Voir plus
  8. 12
    • France
      Le harcèlement moral inscrit dans le Code du travail
      S'inspirant d'une proposition de loi du communiste George Hage sur le harcèlement moral déposée en...
      S'inspirant d'une proposition de loi du communiste George Hage sur le harcèlement moral déposée en 1999, les députés votent un amendement visant à inscrire un nouveau chapitre dans le Code du travail. Selon les termes de cet amendement, « Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral d'un employeur, de son représentant ou de toute autre personne abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions, qui ont pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité et de créer des conditions de travail humiliantes ou dégradantes » ; en outre, aucun salarié ne pourra être ni « sanctionné, ni licencié pour avoir témoigné de (tels) agissements ». D'autre part, entamant l'examen du projet de loi sur la « modernisation sociale », à savoir les dispositions destinées à durcir les conditions des licenciements et à lutter contre le travail précaire, les députés adoptent, avec l'accord du gouvernement, un amendement qui interdit la mise en œuvre d'un plan social « dans les entreprises qui auraient recours de façon structurelle aux heures supplémentaires ». Cette disposition durcit le fameux « amendement Michelin », qui stipule qu'une entreprise ne peut pas mettre en œuvre un plan social si elle n'a pas auparavant engagé des négociations sur les 35 heures. « L'objectif du gouvernement est d'éviter les licenciements ou tout au moins d'en réduire le nombre », souligne la ministre de l'Emploi et de la Solidarité Élisabeth Guigou.
      Voir plus
  9. 13
    • Salvador
      Un terrible séisme
      Le Salvador, mais aussi le Honduras et le Guatemala sont touchés par un puissant tremblement de...
      Le Salvador, mais aussi le Honduras et le Guatemala sont touchés par un puissant tremblement de terre. Le séisme, dont la magnitude a atteint 7,6 sur l'échelle de Richter, a été ressenti au Mexique, à près d'un millier de kilomètres au nord-ouest. Il a provoqué un glissement de terrain qui a enseveli quelque 300 maisons dans le quartier de Las Colinas, dans l'ouest de la capitale San Salvador. Son épicentre était situé au large de la côte du Salvador, face à San Miguel, dans le sud-est du pays. Un premier bilan fait état d'au moins 259 morts, 500 blessés et 1 200 disparus au Salvador. Le président Francisco Flores décrète l'état d'urgence et lance un appel à l'aide internationale. Quelques jours plus tard, le bilan du tremblement de terre s'établit officiellement à 827 morts – dont six au Guatemala –, 2 500 blessés et au moins 1 000 disparus. En 1986, un séisme près de San Salvador avait fait quelque 1 500 morts et 8 000 blessés. Le dernier bilan fait aussi état de 1 000 à 2 000 disparus. Le gouvernement évalue les dégâts causés par le séisme à plus de 1 milliard de dollars.
      Voir plus
  10. 14
    • Portugal
      Réélection du président Sampaio
      Le président socialiste Jorge Sampaio, âgé de soixante et un ans, est réélu pour cinq ans à la tête...
      Le président socialiste Jorge Sampaio, âgé de soixante et un ans, est réélu pour cinq ans à la tête du Portugal lors d'un scrutin marqué par un taux d'abstention record pour une élection présidentielle d'environ 50 %, sur 8,7 millions d'électeurs. Il obtient 55,8 % des suffrages contre 34,5 % pour son adversaire du Parti social-démocrate (PSD, centre droite) Joaquim Ferreira do Amaral. Trois autres candidats de gauche se partagent le reste des suffrages. Cette élection sans enjeu réel n'a pas passionné l'électorat : au Portugal, la fonction de président est essentiellement honorifique.
      Voir plus
  11. 16
    • Allemagne
      J. Fischer témoigne sur son passé gauchiste
      Appelé comme témoin à décharge au procès de son ancien camarade de lutte à Francfort, Hans-Joachim...
      Appelé comme témoin à décharge au procès de son ancien camarade de lutte à Francfort, Hans-Joachim Klein, le ministre allemand des Affaires étrangères Joschka Fischer, qui a connu le terroriste repenti pendant ses études, se démarque des membres les plus violents de l'organisation gauchiste, baptisée Die Putzgruppe, à laquelle il appartenait dans les années 1970. Démentant devant la justice allemande avoir prôné la guérilla urbaine à l'époque, comme la droite l'en accuse pour tenter d'obtenir son départ du gouvernement, il s'est efforcé de justifier sa pratique militante passée : « Ma position est tout à fait claire : [la lutte armée] ne pouvait conduire qu'à l'autodestruction et à la répression, autrement dit à l'opposé de ce que nous recherchions. » Hans-Joachim Klein est poursuivi pour terrorisme et pour les meurtres de trois personnes – un employé de l'OPEP, un garde du corps irakien et un policier autrichien – et trois tentatives de meurtre commises lors de la prise d'otages des ministres du pétrole de l'OPEP en décembre 1975 à Vienne en Autriche. Il a renoncé au terrorisme dans une lettre adressée en 1977 au magazine allemand Der Spiegel, jugeant ce type d'activité « inhumaine et insensée ». Il encourt la prison à perpétuité. Dans cette affaire, le terroriste vénézuélien Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos, et le député européen Daniel Cohn-Bendit ont déjà été entendus par la justice allemande. Si le chef de la diplomatie allemande n'a jamais cherché à cacher son passé, l'opposition conservatrice est revenue à la charge à la suite de la publication de photographies montrant Joschka Fischer casqué dans un groupe s'en prenant à un policier lors d'une manifestation à Francfort en 1973. Par ailleurs, le 23, le magazine Focus ayant publié un reportage accusant l'actuel ministre des Affaires étrangères d'avoir hébergé des terroristes, l'opposition réclame une enquête parlementaire sur les agissements du ministre à cette époque : le magazine se fondait sur le témoignage d'un ancien terroriste de la Faction armée rouge qui prétendait avoir passé plusieurs jours dans l'appartement de M. Fischer en 1973, quand celui-ci faisait partie de la mouvance gauchiste radicale à Francfort ; de plus, la fille d'un ancien terroriste de la Faction armée rouge, Bettina Roehl, accuse M. Fischer d'avoir hébergé des terroristes dans ce même appartement de Francfort. Joschka Fischer dément ces accusations et affirme qu'il n'a « rien à cacher et rien à craindre ».
      Voir plus
    • République démocratique du Congo
      Assassinat de Kabila
      Le président congolais Laurent-Désiré Kabila est atteint par des coups de feu censés avoir été...
      Le président congolais Laurent-Désiré Kabila est atteint par des coups de feu censés avoir été tirés par un militaire ou un garde du corps dans sa résidence. Depuis son arrivée au pouvoir par la force il y a trois ans, le président congolais est en butte à une rébellion antigouvernementale soutenue par l'Ouganda et le Rwanda. Les autorités de Kinshasa annoncent que le fils de Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila, âgé de vingt-neuf ans, déjà à la tête des Forces armées congolaises (FAC), assure « l'intérim » en attendant le « rétablissement » de son père. Mais, le 18, elles officialisent la mort du président – une mort dans des circonstances mystérieuses –, dont le corps est inhumé le 23. Six jours après l'assassinat de son père, les députés réunis en session spéciale à Kinshasa proclament Joseph Kabila président de la République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre) – c'est le quatrième président du pays depuis l'indépendance de l'ancienne colonie belge en 1960. Celui-ci promet des élections « libres et transparentes », le rétablissement de la paix et la construction de la démocratie, tout en réclamant le départ des troupes étrangères qui occupent une partie de la RDC.
      Voir plus
  12. 17
    • France
      Dominique Baudis président du CSA
      Le député-maire UDF de Toulouse Dominique Baudis, président du comité éditorial du Figaro,...
      Le député-maire UDF de Toulouse Dominique Baudis, président du comité éditorial du Figaro, est nommé président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) par le président de la République Jacques Chirac. Il succède à Hervé Bourges, dont le mandat s'achève le 23 janvier. Ancien journaliste, présentateur des journaux sur TF1 et France 3, Dominique Baudis assure qu'« il exercera ses fonctions dans un esprit d'indépendance, d'impartialité et de recherche constante de l'intérêt général ». Il répond ainsi à ses détracteurs qui lui reprochent d'être un homme politique avant d'être un journaliste. L'annonce de sa nomination par Jacques Chirac avait agité les partis de gauche, notamment le Parti socialiste dont le premier secrétaire François Hollande avait jugé qu'il serait « tout à fait regrettable » de nommer une « personnalité politique » à la tête d'un « organisme indépendant chargé (...) d'assurer la neutralité pendant la campagne des élections prochaines ». Le CSA est renouvelé par tiers tous les deux ans ; il se compose d'un collège de neuf conseillers dont le mandat est d'une durée de six ans non renouvelable ; trois sont désignés par le président de la République, trois par le président du Sénat et trois par le président de l'Assemblée nationale.
      Voir plus
  13. 18
    • France/Afrique
      XXIe sommet à Yaoundé
      Les représentants de la quasi-totalité des 53 pays – il manque la Libye et les Comores...
      Les représentants de la quasi-totalité des 53 pays – il manque la Libye et les Comores – du continent africain sont réunis pendant deux jours dans la capitale du Cameroun. Ce sommet est consacré aux défis de la mondialisation. Les chefs d'État présents, dont le président français Jacques Chirac, ont rendu un hommage silencieux à Laurent-Désiré Kabila, le président congolais assassiné à Kinshasa. Les sommets franco-africains sont organisés depuis 1973 et, malgré les accusations de « néocolonialisme à visage ouvert », de maintien d'un « pré carré » et de « diplomatie de réseaux » régulièrement lancées contre la France, ils connaissent un succès durable. Soucieuse de refonder ses relations avec l'Afrique, la France, qui finance à elle seule près d'un quart de l'aide publique au développement accordée par l'Union européenne, plaide pour « la fin de la diplomatie parallèle ».
      Voir plus
    • France
      Reconnaissance définitive du génocide arménien
      En dépit des menaces de la Turquie et des réserves du gouvernement exprimées par le ministre des...
      En dépit des menaces de la Turquie et des réserves du gouvernement exprimées par le ministre des Relations avec le Parlement Jean-Jack Queyranne et le ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine, le Parlement adopte à l'unanimité la proposition de loi sur la reconnaissance officielle par la France du génocide arménien de 1915. Celle-ci avait été votée le 8 novembre 2000 par le Sénat. Les déportations vers la Syrie, alors province de l'empire Ottoman, et les massacres d'Arméniens de 1915 à 1917 ont fait entre 1,2 et 1,3 million de morts selon les Arméniens, et entre 300 000 et 500 000 morts selon les Turcs. Ankara dénonce un texte qui « ose accuser la Turquie d'un crime de génocide qui n'a jamais été perpétré et qui ne tient pas compte des vérités historiques », et qui va « endommager sérieusement et durablement » les relations avec la France. La Turquie rappelle son ambassadeur en France, Sonmez Koksal, pour « consultations », tandis que le président de la Chambre de commerce d'Ankara appelle au boycottage des produits français. Le texte de loi ne contient qu'un article : « La France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915 » – la responsabilité de la Turquie n'étant pas explicitement mentionnée – et n'a qu'une valeur « symbolique » ou « déclarative ». En effet, il ne permettra ni de condamner des personnes niant la réalité du génocide arménien, ni aux Arméniens d'attaquer la Turquie devant la justice française pour obtenir des indemnités. Le 30, le président de la république Jacques Chirac promulgue le texte de l'Assemblée reconnaissant le génocide arménien de 1915. En représailles, le Premier ministre turc Bülent Ecevit annonce que la Turquie révise ses relations économiques et commerciales avec Paris. Après avoir déjà annulé un contrat avec Alcatel sur la construction d'un satellite espion, Ankara annule un contrat d'armement de quelque 200 millions de dollars avec la France, qui portait sur l'installation par Dassault des systèmes de navigation modernes de ses avions F-16.
      Voir plus
    • États-Unis
      La Californie plongée dans le noir
      Les autorités de l'État le plus peuplé et le plus riche des États-Unis coupent le courant à des...
      Les autorités de l'État le plus peuplé et le plus riche des États-Unis coupent le courant à des centaines de milliers de consommateurs dans le nord et le centre de la Californie, les prestataires privés ne pouvant plus faire face à la demande. Des centaines de milliers de personnes sont sans électricité. Le gouverneur de Californie décrète l'état d'urgence, une mesure qui permet à l'État d'acheter de l'électricité et de lui permettre de circuler : « Le but de tout cela est de combler provisoirement le fossé qui nous sépare d'une solution à long terme », mais le gouverneur ne précise pas s'il envisage un plan de sauvetage de l'énergie en Californie qui pourrait coûter des centaines de millions de dollars aux contribuables californiens. Les autorités sont en effet dépassées par leur expérience de déréglementation de l'électricité, décidée dans le but de réduire les prix – qui ont quintuplé depuis juin dernier – en jouant sur la concurrence des prestataires. Or, ces coupures sont dues à la faillite imminente des deux principaux fournisseurs en électricité de l'État, plusieurs autres fournisseurs ayant menacé de contraindre les deux compagnies Southern California Edison et Pacific Gas et Electric à anticiper le remboursement de leurs dettes. Los Angeles reste épargnée par le phénomène, la municipalité ayant décidé de ne pas s'engager dans le mouvement de libéralisation.
      Voir plus
  14. 19
    • France
      Manifestation des magistrats à Paris
      Une centaine de magistrats manifestent place Vendôme à Paris devant le ministère de la Justice....
      Une centaine de magistrats manifestent place Vendôme à Paris devant le ministère de la Justice. Répondant à l'appel de deux organisations syndicales, le Syndicat de la magistrature et l'Union syndicale des magistrats, ils dénoncent le surplus de travail dû à la réforme de la justice engagée par la garde des Sceaux Marylise Lebranchu et réclament un renforcement des effectifs de magistrats et de greffiers, l'amélioration de leurs conditions de travail ainsi qu'une justice de qualité au service des citoyens. Appliquée depuis le 1er janvier, la nouvelle loi contient cinq mesures phares : une mise en examen plus stricte ; la mise en détention provisoire devient une mesure exceptionnelle ; les règles de garde à vue sont modifiées ; les verdicts de cour d'assises peuvent faire l'objet d'un recours en cour d'appel ; et les délais limitant la durée de l'instruction sont portés à moins de deux ans.
      Voir plus
  15. 20
    • États-Unis
      George Bush 43e président
      En prêtant serment au Capitole à Washington, George W. Bush, âgé de cinquante-quatre ans, devient...
      En prêtant serment au Capitole à Washington, George W. Bush, âgé de cinquante-quatre ans, devient officiellement le 43e président des États-Unis. C'est la première fois depuis Dwight Eisenhower dans les années 1950 que les républicains contrôlent la Maison-Blanche, le Sénat et la Chambre des représentants. L'allocution de G. W. Bush était centrée sur l'union dans ce que l'Amérique a de meilleur : « Le transfert d'autorité paisible est quelque chose de rare dans l'histoire mais fréquent dans notre pays », a-t-il déclaré. « Je remercie Bill Clinton pour ses services à la nation et je remercie le vice-président Gore pour la manière dont il a combattu vaillamment et s'est rendu avec beaucoup de grâce. » Bill Clinton devrait être définitivement à l'abri des séquelles de l'affaire Monica Lewinsky. Il a en effet conclu un accord avec le procureur spécial Robert Ray pour éviter d'être inculpé après la fin de son mandat. Le président sortant reconnaîtra par écrit avoir pu induire la justice en erreur dans ses déclarations sous serment dans le dossier Lewinsky. Quelques heures avant de quitter la Maison-Blanche, Bill Clinton a en outre accordé la grâce présidentielle à une centaine d'Américains, selon des sources officielles. Parmi eux figure Susan McDougal, l'un des dirigeants de la société Whitewater, condamnée pour fraude dans l'affaire politico-immobilière du même nom qui a finalement failli coûter son poste au président sortant. Deux jours après son investiture officielle, George W. Bush décide de bloquer tous les financements fédéraux américains à destination de groupes internationaux de planning familial pratiquant des avortements ou fournissant des conseils sur l'IVG. Cet acte, qui viendra casser une des décisions de l'administration Clinton, est l'un des premiers gestes de la nouvelle administration républicaine. Il a été annoncé au jour où les opposants américains à l'IVG doivent tenir leur manifestation annuelle à Washington : « Le président est opposé à ce que l'argent du contribuable serve à pratiquer des avortements », a déclaré le porte-parole Ari Fleischer. Les financements américains à des organisations internationales soutenant l'avortement avaient été bloqués par l'administration Reagan, et rétablis par Bill Clinton en 1993.
      Voir plus
    • Philippines
      Intronisation de la nouvelle présidente
      La vice-présidente philippine Gloria Arroyo, âgée de cinquante-trois ans, prête serment en tant que...
      La vice-présidente philippine Gloria Arroyo, âgée de cinquante-trois ans, prête serment en tant que nouveau chef de l'État devant le président de la Cour suprême Hilario Davide. Cette prestation de serment fait suite à une décision de la Cour suprême déclarant vacante la présidence philippine. Elle s'est effectuée sans attendre une démission officielle du président Estrada : la décision de la Cour suprême rend légal le serment de Mme Arroyo. Celle-ci restera au pouvoir jusqu'en 2004, soit à la fin du mandat de M. Estrada. Le 19, les députés avaient exigé la démission du président Joseph Estrada, qui est impliqué dans une affaire de corruption : il est accusé d'avoir touché des millions de dollars de pots-de-vin et détourné de l'argent public. Son procès a été suspendu à la suite de la démission des onze procureurs qui protestaient contre l'attitude des sénateurs qui, siégeant en qualité de juges, refusent de joindre à la procédure des documents bancaires considérés comme accablants par l'accusation. Lâché par l'opinion publique, privé du soutien de l'armée, Joseph Estrada prend acte de la défiance générale à son égard, mais ne s'est pas résolu à démissionner.
  16. 21
    • Vatican
      Nomination de 37 cardinaux
      Le pape Jean-Paul II nomme 37 cardinaux provenant des cinq continents, dont deux Français –...
      Le pape Jean-Paul II nomme 37 cardinaux provenant des cinq continents, dont deux Français – l'archevêque de Lyon, Mgr Louis-Marie Bille, primat des Gaules et président de la Conférence des évêques de France, et l'archevêque émérite de Tours, Mgr Jean Honoré. Ce nombre inhabituellement élevé montre la volonté de Jean-Paul II de laisser son empreinte sur le conclave des cardinaux, qui élira son successeur. Avec ces nominations, tous les cardinaux susceptibles de participer au conclave, sauf 10, ont en effet été désignés par l'actuel pape, qui en a désigné en tout 154 depuis son accession au trône de Saint-Pierre en 1978. Traditionnellement, le conclave compte 120 cardinaux, qui doivent être âgés de moins de 80 ans pour participer à l'élection. Mais Jean-Paul II a fait savoir qu'il changeait l'usage, portant le nombre total de cardinaux composant le conclave à 128. Une semaine après, Jean-Paul II annonce cinq nouvelles désignations dans ce collège, deux Allemands, un Sud-Africain, un Bolivien et un Ukrainien. Avec ces nouvelles « créations », Jean-Paul II reconnaît qu'il dépasse la limite de 120 cardinaux fixée par son prédécesseur Paul VI pour le nombre des prélats de moins de quatre-vingts ans éligibles pour désigner le nouveau pape en conclave.
  17. 25
    • Mondialisation
      Davos et Porto Alegre : forum contre contre-forum
      Deux forums traitant de la mondialisation s'ouvrent à Davos en Suisse et à Porto Alegre au Brésil....
      Deux forums traitant de la mondialisation s'ouvrent à Davos en Suisse et à Porto Alegre au Brésil. Le premier, le Forum économique mondial (FEM), qui se tient chaque année à Davos, réunit depuis trente et un ans chefs d'État, ministres et chefs d'entreprises du monde entier ; il traite de l'impact du ralentissement de la croissance aux États-Unis, de l'OMC et des nouveaux moyens du commerce, des transformations de l'Internet. Le second, le Forum social mondial (FSM), est conçu comme une riposte au FEM. Quelque 20 000 participants tentent d'élaborer une alternative au néolibéralisme de Davos parmi lesquels José Bové, dirigeant de la Confédération paysanne française, qui estime que le FSM « sera la première pierre de la résistance internationale à l'OMC » : ils réaffirment leur opposition au capitalisme et à ses institutions (FMI, Banque mondiale), responsables selon eux de la misère du tiers-monde. Un débat organisé grâce à une liaison satellite entre les participants aux forums de Davos et de Porto Alegre se transforme en un dialogue de sourds. Par ailleurs, José Bové est allé soutenir plus d'un millier de paysans du Mouvement des sans-terre qui occupaient pacifiquement une ferme-usine du géant américain de l'agroalimentaire Monsanto à Nao Me Toques, à 300 km au nord de Porto Alegre, lors d'une manifestation de protestation contre les organismes génétiquement modifiés (OGM). La police fédérale lui enjoint alors de quitter le pays dans les vingt-quatre heures, en vertu d'une loi brésilienne qui autorise les autorités à expulser un étranger pour actes incompatibles avec un visa touristique. Le 30, le syndicaliste paysan obtient l'annulation de son ordre d'expulsion.
  18. 26
    • France
      Le Medef retire son projet sur les retraites
      Après la journée d'action organisée la veille dans tout le pays – 200 000 personnes en...
      Après la journée d'action organisée la veille dans tout le pays – 200 000 personnes en province, 80 000 à Paris –, Ernest-Antoine Seillière, le président du Mouvement des entreprises de France (Medef, principale organisation patronale), déclare que la reprise des négociations avec les syndicats se fera « quand ils voudront », mais leur demande de proposer « des solutions autres que celles qu'ils ont avancées jusqu'à présent ». Il reconnaît avoir été « frappé par le caractère imposant des cortèges », qui « manifestent une véritable et profonde inquiétude dans notre pays devant un problème qui n'est pas réglé et qui est difficile », à savoir préserver l'équilibre financier du système des retraites complémentaires d'ici une dizaine d'années. Les manifestants et les organisations syndicales, unies pour l'occasion, avaient défilé pour défendre la retraite à soixante ans et exiger du patronat la réouverture des négociations interrompues le 22 décembre dernier sur un constat de désaccord entre les partenaires sociaux : le Medef veut imposer l'allongement progressif de la durée de cotisation des salariés du privé pour préserver, dans l'avenir, l'équilibre financier du système des retraites.
  19. 26
    • Inde
      Tremblement de terre
      Un séisme d'une magnitude de 6,9 sur l'échelle ouverte de Richter traverse toute la péninsule...
      Un séisme d'une magnitude de 6,9 sur l'échelle ouverte de Richter traverse toute la péninsule indienne pendant plus d'une minute, faisant de nombreuses victimes dans le nord-ouest de l'Inde et dans le sud du Pakistan. Ce séisme cause de terribles dégâts humains, économiques mais aussi culturels. Trois jours après le séisme, le ministère de l'Intérieur indien fait état de 6 246 morts, 14 500 blessés. D'après le chef du gouvernement de l'État du Gujarat, la région la plus touchée, ce bilan pourrait atteindre 100 000 morts. Les dégâts du séisme s'élèveraient à 150 milliards de roupies (3,3 milliards de dollars). Le séisme a également touché des monuments historiques vieux de plusieurs siècles. Parmi ceux-ci figure le célèbre temple de Somnath dédié au dieu hindou Shiva, également connu sous le nom d'Ermitage du Mahatma Gandhi.
  20. 27
    • Tennis
      Capriati et Agassi vainqueurs à l'Open d'Australie
      Jennifer Capriati, tête de série numéro 14, qui participait à sa première finale dames de tournoi...
      Jennifer Capriati, tête de série numéro 14, qui participait à sa première finale dames de tournoi du grand chelem, remporte l'Open d'Australie face à Martina Hingis, numéro un mondiale et triple vainqueur de l'épreuve, sur le score de 6-4, 6-3, en une heure et trois minutes. Leurs cinq précédentes rencontres avaient été gagnées par la Suissesse. Son titre australien hisse J. Capriati au septième rang mondial. Auparavant, l'Américaine, âgée de vingt-quatre ans, avait déjà battu la numéro deux mondiale, sa compatriote Lindsay Davenport, en demi-finale. L'ancienne petite prodige du début des années 1990 avait quitté le circuit pendant près de trois ans à partir de septembre 1993, éreintée par sa vie privée et des problèmes de drogue. Son retour au sommet marque le triomphe de la volonté et du travail. Dans le simple messieurs, le favori, l'Américain André Agassi, bat le Français Arnaud Clément – qui a éliminé son compatriote Sébastien Grosjean en demi-finale – sur le score de 6-4, 6-2, 6-2.
  21. 28
    • Israël/Palestine
      Échec des négociations israélo-palestiniennes
      Le Premier ministre Ehoud Barak décide de « suspendre tous les contacts politiques avec Arafat...
      Le Premier ministre Ehoud Barak décide de « suspendre tous les contacts politiques avec Arafat et son entourage jusqu'à la fin de l'élection » israélienne du 6 février. Le sommet Barak-Arafat prochainement prévu à Stockholm est donc annulé. Cette décision intervient au lendemain de la déclaration commune israélo-palestinienne, en clôture des six jours de pourparlers organisés entre Israéliens et Palestiniens à Taba, en Egypte. À moins de trois semaines de l'élection du chef du gouvernement israélien, les chances d'aboutir à un accord de paix apparaissent extrêmement faibles. Pour les analystes politiques, cet accord représentait la dernière chance d'Ehoud Barak, Premier ministre démissionnaire distancé de près de 20 points dans les sondages par Ariel Sharon, de refaire son retard sur son rival de droite, opposé à tout compromis avec les Palestiniens.
  22. 29
    • Chili
      Nouvelle inculpation de Pinochet
      Le juge chilien Juan Guzman rétablit l'inculpation de meurtres et enlèvements ainsi que...
      Le juge chilien Juan Guzman rétablit l'inculpation de meurtres et enlèvements ainsi que l'assignation à résidence à rencontre du général Augusto Pinochet. Liée à la série de meurtres politiques commis sous la dictature de l'ex-président, la décision du juge Juan Guzman implique le refus de la demande des avocats de la défense du général Augusto Pinochet de suspendre la procédure pour raisons de santé. Le général Augusto Pinochet avait été inculpé le 1er décembre dernier par le juge Guzman, qui le considère comme l'organisateur de la « caravane de la mort », une opération d'élimination des prisonniers politiques qui s'était soldée par la mort ou la disparition de 73 personnes en 1973.