Néfertiti

Nefertiti
Nefertiti

Reine d'Égypte, épouse du pharaon Aménophis IV Akhenaton (XVIIIe dynastie ; xive s. avant J.-C.).

Une reine mystérieuse

Néfertiti, dont les origines sont incertaines, reste un mystère pour les égyptologues qui n’ont toujours pas trouvé le lieu de son inhumation et n’ont mis au jour que peu d’éléments corroborant ou non l’une des nombreuses hypothèses sur ses origines et son destin. Certainement princesse, elle épousa Aménophis IV (« Qu'Amon soit satisfait ») alors âgé de 12 ans et devint reine d’Egypte lorsque ce-dernier hérita du trône à 15 ans, vers 1350 avant J.-C.

Fidèle au dieu Aton, elle soutint la révolution religieuse de son époux, dès lors appelé Akhenaton (« agréable à Aton »), qui instaura le culte monothéiste du dieu solaire. Elle aurait, d’après certaines représentations sur lesquelles on la voit faisant des offrandes à Aton, été une grande prêtresse, fonction habituellement destinée aux rois. Parmi les nombreuses représentations de la reine, bien plus nombreuses que celles de son époux notamment dans le temple d’Aton à Karnak, Nefertiti aurait joué un rôle très important dans l’exercice du pouvoir royal.

Peu après l'an XII du règne à Amarna, après la mort de certaines de ses 6 filles, elle disparut subitement de la vie d'Akhenaton. Plusieurs hypothèses ont été évoquée : soit elle serait morte, soit elle se serait séparée de son époux,peut-être pour des raisons religieuses, et se serait retirée avec le jeune frère de son époux Toutankhamon, à Akhétaton (« l’Horizon d’Aton », aujourd’hui Tell al-Amarna), soit elle aurait changé de nom, et pourrait être identifiée à d’autres épouses d’Akhénaton, notamment Tadukhipa, Smenkhkarê ou encore Kiya.

Une beauté célèbre

Reconnue pour sa beauté incomparable, la reine servit de modèle à de nombreuses représentations figurées dont deux sont très célèbres : un buste en calcaire polychrome (Musée égyptien, Berlin) et une tête inachevée en quartzite rose inachevé (musée du Caire). Les deux œuvres proviennent du site de Tell al-Amarna.