Déficit public : encore appelé déficit des administrations publiques (ou déficit des Apu « dans le langage des experts », il correspond à la somme du déficit budgétaire des déficits des organismes de protection sociale pris au sens large (Sécurité sociale, assurance-chômage, etc.) et des déficits des collectivités locales. L'un des critères de convergence du traité de Maastricht prévoit que, pour tous les pays concernés par la création de l'Union économique et monétaire, les déficits publics en 1997 ne devront pas dépasser 3 % du produit intérieur brut, c'est-à-dire de la richesse nationale.
Besoin de financement de l'État : c'est le déficit budgétaire majoré de la partie des recettes de privatisations qui n'est pas affectée au désendettement de l'État ou aux dotations en capital des entreprises publiques. Ce concept est considéré comme beaucoup plus faible que celui du seul déficit budgétaire. Lorsqu'un gouvernement finance ses dépenses courantes par des prélèvements sur les recettes des privatisations, la valeur des actifs de l'État baisse même si le déficit budgétaire semble diminuer. L'État est alors accusé de liquider une partie du patrimoine industriel national ou de brader l'argenterie ou les joyaux de la couronne.