Prévue à l'automne, la confrontation des Américains avec les meilleurs golfeurs européens a été annulée en raison des attentats aux États-Unis. La Ryder Cup qui devait être disputée en Grande-Bretagne a été reportée à l'automne 2002.

Gymnastique

La Russie bredouille

Pour la première fois depuis la participation en 1952 de l'Union soviétique aux compétitions internationales de gymnastique, les gymnastes masculins russes sont rentrés bredouilles d'un grand événement. Les bonnes performances de leurs compatriotes féminines, lauréates de sept médailles, n'ont pas réussi à renverser la tendance : avec huit récompenses au total, c'est la Roumanie qui a pris la première place au tableau des médailles. Si les Russes n'ont pas brillé, les ressortissants des anciennes républiques soviétiques ont, eux, tiré leur épingle du jeu. Le titre par équipes est revenu à la Biélorussie emmenée par l'inoxydable Ivan Ivankov, deuxième du concours général qu'il avait déjà remporté en 1994 et 1997. Vainqueur de cette épreuve, le Chinois Feng Jing est devenu, à 16 ans et demi, le plus jeune gymnaste à remporter ce titre. De sept ans son aînée, la Russe Svetlana Khorkina a, elle, battu le record inverse en remportant le concours général puis le saut et les barres asymétriques. En dehors des invites traditionnelles, les Championnats du monde de Gand ont récompensé quelques pays plus exotiques tels la Grèce, le Brésil, Cuba et les Pays-Bas, symboles de l'internationalisation de la gymnastique.

Handball

L'adieu en or de Costantini

Pour sa dernière sortie, l'entraîneur historique de l'équipe de France a réussi son pari. Six ans après avoir décroché leur premier titre mondial, les Bleus sont à nouveau devenus champions du monde, devant leur public cette fois. En finale, ils ont dominé la Suède, double tenante du titre (28 à 25), notamment grâce à une deuxième prolongation pleine de maîtrise.

Ce titre est une consécration pour une nouvelle génération de joueurs emmenés par Bertrand Gille mais encore dirigés par l'ancien meneur de jeu des « Barjots », Jackson Richardson, déjà champion du monde en 1995. C'est également l'apogée de la carrière d'un entraîneur, Daniel Costantini, qui a tout vécu avec une équipe qu'il a sortie du groupe B au tout début des années 1990.

En France, Chambéry, dauphin de Montpellier la saison précédente, a pris la première place du Championnat devant le tenant du titre.

Hokey sur glace

Les Tchèques trop forts

Invaincus et invincibles, les hockeyeurs tchèques ont remporté en Allemagne leur cinquième titre mondial en autant de finales disputées depuis 1985, et leur neuvième au total. Un trophée qui vient s'ajouter au titre olympique ramené de Nagano en 1998. S'appuyant sur neuf joueurs évoluant dans le championnat nord-américain, dont le fabuleux gardien Milan Hnilicka, la République tchèque a fait triompher une tactique collective et donnée de sérieux complexes à ses adversaires à un an des jeux Olympiques de Salt Lake City.

Judo

Tamura dans l'histoire

La Japonaise Ryoko Tamura est entrée dans l'histoire du judo en décrochant un cinquième titre mondial consécutif, un exploit inédit aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Déjà sacrée championne olympique dans la catégorie des moins de 48 kg à Sydney, la jeune femme de 26 ans a contribué à sauver l'honneur de son pays qui est reparti de Munich avec seulement quatre médailles d'or, contre huit lors des précédents Championnats du monde, en 1999.

Shinishi Shinohara

À l'inverse de sa compatriote, le double champion du monde Shinishi Shinohara a en effet échoué à conserver sa suprématie chez les lourds. C'est le Russe Alexandre Mikhaylin, médaillé d'or en plus de 100 kg et toutes catégories, qui à 21 ans à peine s'est affirmé comme la nouvelle star des lourds. Grâce à ces titres et à celui de Vitali Makarov en moins de 73 kg, la Russie a pris la deuxième place au tableau des médailles, derrière le Japon et devant la France.

Chez les Tricolores

Céline Lebrun, troisième en moins de 78 kg, a réussi un véritable exploit en décrochant le titre toutes catégories, battant au passage des athlètes pesant parfois 40 kg de plus qu'elle. En moins de 90 kg, Frédéric Demontfaucon complète le tableau d'honneur français.