l'Après-midi d'un faune
Églogue de Stéphane Mallarmé (1876).
Le poème, composé de 110 alexandrins, était conçu d'abord comme un monologue scénique. Un faune rêve de nymphes insaisissables – double du poète qui veut saisir les créations qui lui échappent : les vers, souples et vigoureux, entrecroisent des images de corps entrevus et des pensées fugitives. La première édition de l'Après-midi d'un faune est illustrée de dessins au trait d'Édouard Manet.
Sous le titre Prélude à l'Après-midi d'un faune (1894), Claude Debussy s'est inspiré de cette églogue pour produire une pièce orchestrale alors très novatrice d'un point de vue harmonique et d'une apparente grande liberté de forme. Le poème de Mallarmé et la musique de Debussy ont inspiré ensuite une chorégraphie à Vaslav Nijinski. (→ L'Après-midi d'un faune).