observatoire

VLT de l'ESO
VLT de l'ESO

Établissement spécialement affecté aux observations astronomiques ou météorologiques.

Implantation

Les observatoires modernes sont implantés loin des centres urbains, sources de pollution lumineuse, et généralement à haute altitude, sur des sites bénéficiant d'un ciel très pur et d'une nébulosité très réduite pendant un grand nombre de nuits chaque année.

La prospection d'un site d'observatoire repose d'abord sur l'étude des données météorologiques (nébulosité, précipitations, régime des vents, etc.). Elle nécessite une campagne d'essais sur place, pendant plusieurs mois.

Les conditions d'observation s'améliorent en général avec l'altitude ; les meilleurs sites sont ceux qui se trouvent au-dessus de la couche d'inversion, c'est-à-dire de l'altitude maximale atteinte, en moyenne, par l'air chauffé au voisinage du sol : l'atmosphère y est limpide et calme (pas de turbulences) ; elle ne renferme qu'une faible quantité de poussières et de vapeur d'eau, ce critère étant primordial pour les observations dans l'infrarouge.

L'idéal serait que les observatoires soient distribués de façon régulière à la surface du globe, au moins en latitude. En fait, ils se concentrent surtout dans l'hémisphère Nord, où se trouvent plus des deux tiers des terres émergées, et, en particulier, dans les pays ayant une longue tradition scientifique. Mais, depuis un demi-siècle, un effort important a été entrepris pour développer les observations dans l'hémisphère Sud (implantation de plusieurs observatoires au Chili).

Les observatoires spatiaux

Aux observatoires traditionnels, au sol, s'ajoutent désormais les observatoires spatiaux, qui jouent un rôle irremplaçable pour capter les rayonnements célestes arrêtés par l'atmosphère (astronomie).

Les observatoires virtuels

Par ailleurs, avec la numérisation complète des atlas célestes photographiques, l'arrivée de nouvelles cartographies digitales, la mise à disposition électronique des catalogues d'étoiles ou de galaxies, la création d'archives numériques dans les observatoires et la généralisation de l'accès à Internet, on assiste à l'émergence d'observatoires virtuels : il devient possible, à domicile ou au laboratoire, d'exploiter les données existantes pour des recherches nouvelles ou simplement pour contempler telle ou telle portion du ciel.

VLT de l'ESO
VLT de l'ESO
Voir plus
  • 1675 Fondation de l'observatoire de Greenwich.
  • 1897 Mise en service de la plus grande lunette du monde (1,02 m d'ouverture) à l'observatoire Yerkes, aux États-Unis.
  • 1948 Mise en service du télescope de 5,08 m d'ouverture de l'observatoire du mont Palomar, aux États-Unis.
  • 1968 Premières montres-bracelets à quartz suisses et japonaises (déposées à l'observatoire de Neuchâtel).
  • 1989 Mise en service à l'observatoire européen du Chili du NTT (New Technology Telescope), premier télescope dont le miroir principal, de 3,60 m de diamètre, utilise la technique de l'optique active.
  • 1993 À l'observatoire du Mauna Kea (Hawaii), achèvement du télescope américain Keck 1, le plus grand du monde, avec un miroir de 10 m de diamètre.