attentat de la rue Saint-Nicaise ou conspiration de la machine infernale
Attentat commis contre le Premier Consul Bonaparte, le 24 décembre 1800.
Le 24 décembre 1800, une machine infernale explosa rue Saint-Nicaise, à Paris (aujourd'hui près des rues de Richelieu et de Rivoli), au moment où Bonaparte venait de passer en voiture. Il y eut de nombreuses victimes, mais le Premier Consul lui-même ne fut pas atteint. Deux des conspirateurs, Saint-Régeant et Carbon, furent arrêtés le mois suivant et exécutés. Le troisième, Limoléan, parvint à s'échapper.
L'attentat avait été préparé, sous le nom de code de « Coup essentiel », par un petit groupe d'émigrés en liaison avec Cadoudal et les milieux royalistes groupés autour du comte d'Artois (futur Charles X) en Angleterre.
L'enquête policière dirigée par Fouché permit d'établir clairement l'implication des milieux royalistes dans cet attentat, et une centaine de monarchistes furent arrêtés et emprisonnés. Mais le Premier Consul qui, à cette époque, avait surtout besoin de sévir contre les républicains, feignit de les tenir pour coupables ; il fit exécuter 9 Montagnards et en fit déporter 98 autres aux Seychelles et en Guyane.
Pour en savoir plus, voir les articles Consulat, Contre-Révolution, Napoléon Ier.