Championnats de Wimbledon
Tournoi de tennis sur gazon disputé à Wimbledon, dans la banlieue de Londres, l'un des quatre tournois du grand chelem.
Wimbledon succède aux Internationaux d’Australie et aux Internationaux de France, à Roland-Garros, et précède les Internationaux des États-Unis (US Open), à New-York. Le tournoi de Wimbledon est considéré comme le plus prestigieux tournoi du grand chelem.
1. L’histoire du tournoi de Wimbledon
Le premier championnat eut lieu du 9 au 19 juillet 1877 dans un club des environs de Londres, situé à Wimbledon. La finale fut suivie par 200 spectateurs. Ce premier « tennis-meeting » fut organisé par M. Walsh, rédacteur en chef de la revue The Field, qui offrit le prix au vainqueur, une coupe en argent d’une valeur de 25 guinées. Les 22 engagés avaient « à s’équiper eux-mêmes de raquettes et à porter des chaussures sans talon ». Le club se nommait le All England Croquet Club et il devint par la suite All England Lawn-Tennis and Croquet Club, Lawn-Tennis signifiant tennis sur gazon, pour bien indiquer que le tennis devait rapidement supplanter le croquet sur les pelouses.
C’est à Wimbledon que les règles du tennis, élaborées par le major Walter Compton Wingfield et qui, à quelques détails près, ne devaient plus changer, furent appliquées pour la première fois. La marque traditionnelle de quinze, trente, quarante, égalité, notamment, issue du jeu de paume, était adoptée pour le tennis.
Le premier vainqueur de Wimbledon fut Spencer W. Gore, champion de la longue paume, qui battit deux spécialistes de la paume. Cet attaquant qui venait terminer les points à la volée était favorisé par la hauteur du filet, fixée alors à 1,50 m, ce qui interdisait à ses adversaires de pratiquer le passing-shot le long de la ligne. C’est en 1882 que la hauteur du filet aux poteaux fut définitivement fixée à 1,06 m du sol, ce qui allait faciliter la défense.
De 1880 à 1922, le tournoi fut disputé sous la forme d’un challenge-round, opposant le tenant du titre au vainqueur des prétendants.
Le premier championnat féminin y fut organisé en 1884 et remporté par l’Anglaise Maud Watson.
Le titre officiel de champion du monde de tennis sur herbe y fut décerné jusqu’en 1923.
Le succès du tournoi entraîne la construction d’un nouveau stade, à Church Road, qui peut accueillir 14 000 spectateurs : les nouvelles installations sont inaugurées en 1922 par le roi George V.
En 1926, le roi George VI joua le double messieurs avec sir Louis Greig.
1.1. Une atmosphère incomparable
L’atmosphère est restée longtemps particulière à Wimbledon, compassée à force de dignité : l’assistance y était si pénétrée de l’idée que l’on célébrait un rite que tout y était pris avec gravité. Wimbledon est le temple du tennis où rien n’est indifférent : un petit match, joué sur un court éloigné tandis que deux joueurs de premier plan s’affrontent sur le central, trouve un public de fidèles, inexplicablement intéressés. Sur le court central, fréquemment honoré de la visite de la famille royale, la rectitude est de rigueur. Les spectateurs semblent être là pour saisir la portée des deux vers de Kipling qui, gravés au fronton du couloir d’accès, invitent les joueurs à traiter d’une âme égale Triomphe et Désastre, ces deux imposteurs.
À Wimbledon, la tenue blanche fut longtemps de rigueur. L’introduction de balles de couleur jaune (et non plus blanche) en 1986 et le déplacement de la finale du samedi au dimanche, pour satisfaire aux besoins de la télévision, provoqua un émoi durable, ce qui n’empêcha pas le public de continuer à déguster les traditionnelles fraises à la crème.
1.2. Un succès continuel
Contrairement à Roland-Garros et aux Internationaux des États-Unis, Wimbledon a toujours connu le succès, avec une courbe de fréquentation du public en hausse continuelle. Plus de 200 000 spectateurs avaient assisté à la compétition en 1937, la barre des 300 000 a été franchie dans les années 1960, celle des 400 000 atteinte à la fin des années 1980, et ce sont aujourd’hui entre 450 000 et 500 000 personnes qui assistent chaque année au tournoi.
Wimbledon est le premier tournoi, en 1968, à accueillir les professionnels : le tennis open était né.
Un musée a vu le jour à l’occasion du centenaire, en 1977, et a été rénové en 2006. En 1979, les toitures des deux courts ont été rehaussées pour obtenir quelques centaines de places assises supplémentaires. En 1981, le rachat des terrains d’un club mitoyen a permis la création de quatre nouveaux terrains de jeu et l’aménagement d’un village commercial. En 1985, enfin, de nouvelles constructions élargissent les installations pour les médias.
Des détecteurs électroniques suppléent les juges-arbitres, notamment pour les services. Depuis 2007, comme dans de nombreux autres tournois, les joueurs peuvent faire appel d’une décision d'arbitrage en demandant de visionner la dernière marque de la balle, en gros plan, à l’aide du système d'arbitrage électronique dit « hawk-eye », ou œil de faucon.
Le toit ouvrant, inauguré en 2009, permettra d’éviter les trop longues interruptions dues à la pluie. À l’occasion, le court central a été agrandi et pourra accueillir 15 000 spectateurs.
2. Quelques grands joueurs, quelques grands matchs
2.1. Borg-McEnroe : un tie break d’anthologie
En 1980, la fin du quatrième set de la finale qui oppose le Suédois Björn Borg, tenant du titre, et l’Américain John McEnroe, donne lieu à un tie break. Borg mène deux sets à un et le tie break qui s’engage va alors atteindre des sommets d’intensité : 34 points sont disputés en 22 minutes, presque tous gagnants : 7 balles de match obtenues et perdues par le Suédois, 7 balles de sets pour l’Américain, 6 perdues et 1 gagnée pour l’obtention de cette manche arrachée par 18 points à 16.
2.2. McEnroe, irascible et génial
En 1981, McEnroe prend sa revanche sur Borg en finale, en remportant son troisième tie break de suite face au Suédois, mais, pour la première fois, le vainqueur du simple n’est pas élu membre honoraire du All England Club, qui veut ainsi dénoncer le comportement inadmissible de l’Américain, souvent irascible sur le court.
En 1982, Connors, huit ans après, remporte une deuxième fois le tournoi, en s’imposant devant McEnroe. McEnroe, qui porte le jeu de service-volée à un point proche de la perfection, triomphe en 1983 et en 1984. Cette même année, la statue de Fred Perry est dévoilée aux abords du stade, pour commémorer le cinquantième anniversaire de la première de ses trois victoires à Wimbledon.
2.3. Boris Becker, le plus jeune vainqueur du tournoi
La victoire de l’Allemand Boris Becker, en 1985, à 17 ans, en fait le plus jeune vainqueur du tournoi : il a fait mieux que Rosewall et Borg en leur temps, puis il défend victorieusement son titre l’année d’après. Finaliste en 1988, il l’emporte de nouveau en 1989, avant d’échouer en finale en 1990 face au Suédois Stefan Edberg, en 1991 face à l’Allemand Michaël Stich, puis en 1995 face à l’Américain Pete Sampras.
2.4. Les sept victoires de Sampras
Sampras allait dominer les années 1990, avec sept victoires, ce qui constitue le meilleur résultat obtenu à Wimbledon depuis le début de l’ère open. Sa victoire en 1999 face à son éternel rival Andre Agassi est un modèle du genre. Un nouveau et dernier succès en 2000, face à l’Australien Patrick Rafter, lui permet de remporter un septième titre à Wimbledon, le quatrième consécutif. Surtout, il lui permet de porter à treize le nombre de victoires en tournois du grand chelem, un record qu'il codétenait jusqu'alors avec Roy Emerson, qui avait remporté douze levées entre 1961 et 1967.
2.5. Ivanisevic, vainqueur avec une wild-card
En 2001, le Croate Goran Ivanisevic remporte le tournoi à la surprise générale : il est en effet le premier joueur à soulever le trophée après avoir été invité (avec une wild-card) à participer au tournoi et non pas s’être qualifié.
2.6. Federer, sept succès
Les années 2000 appartiennent à Federer. Le Suisse l’emporte cinq fois de suite, de 2003 à 2007, totalisant 65 matchs victorieux d’affilée sur le gazon de Wimbledon. Il devait appartenir à son grand rival Rafael Nadal de mettre fin à cette série lors de la finale de 2008, qui restera comme l’un des plus beaux matchs de l’histoire du tournoi de Wimbledon. Federer remporte un sixième titre en 2009 puis un septième en 2012, égalant le record de victoires de Sampras.
2.7. En 2010, le match le plus long de l'histoire du tennis
Lors du premier tour du tournoi de 2010, le Français Nicolas Mahut et l'Américain John Isner entrent dans l'histoire : le match qui les opposent dure 11 h 05 et se termine sur la marque de 70 jeux à 68 au cinquième set pour Isner. Le cinquième set, terminé le surlendemain du début du match, a duré 8 h 11. Il s'agit du match le plus long de l'histoire du tennis.
2.8. Les résultats des Français
Comme à Roland-Garros, la fameuse équipe des Mousquetaires a dominé les années 1920, Jean Borotra, René Lacoste et Henri Cochet l’emportant deux fois chacun.
Yvon Petra, qui, du haut de ses 1,96 m, laissait tomber des services de plomb, demeure toujours aujourd’hui le dernier vainqueur français à Wimbledon, une victoire qui remonte à 1946.
Chez les dames, Suzanne Lenglen fut championne de Wimbledon à six reprises entre 1919 et 1925. Elle n’a été rejointe au palmarès qu’en 2006, grâce à Amélie Mauresmo, qui a battu la Belge Justine Henin en finale. Marion Bartoli remporte le tournoi en 2013. (tennis.)
3. Le palmarès
3.1. Simples hommes
Le palmarès de Wimbledon (simples hommes)
TENNIS : INTERNATIONAUX DE GRANDE-BRETAGNE | |
Simples hommes | |
Année | Vainqueur |
1877 | S. W. Gore (Grande-Bretagne) |
1878 | Hadow (Grande-Bretagne) |
1879 | Hartley (Grande-Bretagne) |
1880 | Hartley (Grande-Bretagne) |
1881 | Renshaw (Grande-Bretagne) |
1882 | Renshaw (Grande-Bretagne) |
1883 | Renshaw (Grande-Bretagne) |
1884 | Renshaw (Grande-Bretagne) |
1885 | Renshaw (Grande-Bretagne) |
1886 | Renshaw (Grande-Bretagne) |
1887 | Lawford (Grande-Bretagne) |
1888 | Renshaw (Grande-Bretagne) |
1889 | Renshaw (Grande-Bretagne) |
1890 | Hamilton (Grande-Bretagne) |
1891 | Baddeley (Grande-Bretagne) |
1892 | Baddeley (Grande-Bretagne) |
1893 | Pim (Grande-Bretagne) |
1894 | Pim (Grande-Bretagne) |
1895 | Baddeley (Grande-Bretagne) |
1896 | Mahony (Grande-Bretagne) |
1897 | Doherty (Grande-Bretagne) |
1898 | Doherty (Grande-Bretagne) |
1899 | Doherty (Grande-Bretagne) |
1900 | Doherty (Grande-Bretagne) |
1901 | A. W. Gore (Grande-Bretagne) |
1902 | Doherty (Grande-Bretagne) |
1903 | Doherty (Grande-Bretagne) |
1904 | Doherty (Grande-Bretagne) |
1905 | Doherty (Grande-Bretagne) |
1906 | Doherty (Grande-Bretagne) |
1907 | Brookes (Australie) |
1908 | A. W. Gore (Grande-Bretagne) |
1909 | A. W. Gore (Grande-Bretagne) |
1910 | Wilding (Nouvelle-Zélande) |
1911 | Wilding (Nouvelle-Zélande) |
1912 | Wilding (Nouvelle-Zélande) |
1913 | Wilding (Nouvelle-Zélande) |
1914 | Brookes (Australie) |
1919 | Patterson (Australie) |
1920 | Tilden (États-Unis) |
1921 | Tilden (États-Unis) |
1922 | Patterson (Australie) |
1923 | Johnston (États-Unis) |
1924 | Borotra (France) |
1925 | Lacoste (France) |
1926 | Borotra (France) |
1927 | Cochet (France) |
1928 | Lacoste (France) |
1929 | Cochet (France) |
1930 | Tilden (États-Unis) |
1931 | Wood (Grande-Bretagne) |
1932 | Vines (États-Unis) |
1933 | Crawford (Australie) |
1934 | Perry (Grande-Bretagne) |
1935 | Perry (Grande-Bretagne) |
1936 | Perry (Grande-Bretagne) |
1937 | Budge (États-Unis) |
1938 | Budge (États-Unis) |
1939 | Riggs (États-Unis) |
1946 | Petra (France) |
1947 | Kramer (États-Unis) |
1948 | Falkenburg (États-Unis) |
1949 | Schroeder (États-Unis) |
1950 | Patty (États-Unis) |
1951 | Savitt (États-Unis) |
1952 | Sedgman (États-Unis) |
1953 | Seixas (États-Unis) |
1954 | Drobny (Tchécoslovaquie) |
1955 | Trabert (États-Unis) |
1956 | Hoad (Australie) |
1957 | Hoad (Australie) |
1958 | Cooper (Australie) |
1959 | Olmedo (Pérou) |
1960 | Fraser (Australie) |
1961 | Laver (Australie) |
1962 | Laver (Australie) |
1963 | McKinley (États-Unis) |
1964 | Emerson (Australie) |
1965 | Emerson (Australie) |
1966 | Santana (Espagne) |
1967 | Newcombe (Australie) |
1968 | Laver (Australie) |
1969 | Laver (Australie) |
1970 | Newcombe (Australie) |
1971 | Newcombe (Australie) |
1972 | Smith (États-Unis) |
1973 | Kodeš (Tchécoslovaquie) |
1974 | Connors (États-Unis) |
1975 | Ashe (États-Unis) |
1976 | Borg (Suède) |
1977 | Borg (Suède) |
1978 | Borg (Suède) |
1979 | Borg (Suède) |
1980 | Borg (Suède) |
1981 | McEnroe (États-Unis) |
1982 | Connors (États-Unis) |
1983 | McEnroe (États-Unis) |
1984 | McEnroe (États-Unis) |
1985 | Becker (R.F.A.) |
1986 | Becker (R.F.A.) |
1987 | Cash (Australie) |
1988 | Edberg (Suède) |
1989 | Becker (R.F.A.) |
1990 | Edberg (Suède) |
1991 | Stich (Allemagne) |
1992 | Agassi (États-Unis) |
1993 | Sampras (États-Unis) |
1994 | Sampras (États-Unis) |
1995 | Sampras (États-Unis) |
1996 | Krajicek (Pays-Bas) |
1997 | Sampras (États-Unis) |
1998 | Sampras (États-Unis) |
1999 | Sampras (États-Unis) |
2000 | Sampras (États-Unis) |
2001 | Ivanisevic (Croatie) |
2002 | Hewitt (Australie) |
2003 | Federer (Suisse) |
2004 | Federer (Suisse) |
2005 | Federer (Suisse) |
2006 | Federer (Suisse) |
2007 | Federer (Suisse) |
2008 | Nadal (Espagne) |
2009 | Federer (Suisse) |
2010 | Nadal (Espagne) |
2011 | Djokovic (Serbie) |
2012 | Federer (Suisse) |
2013 | Murray (Grande-Bretagne) |
2014 | Djokovic (Serbie) |
3.2. Simples femmes
Le palmarès de Wimbledon (simples femmes)
TENNIS : INTERNATIONAUX DE GRANDE-BRETAGNE | |
Simples femmes | |
Année | Vainqueur |
1884 | Watson (Grande-Bretagne) |
1885 | Watson (Grande-Bretagne) |
1886 | Bingley (Grande-Bretagne) |
1887 | Dod (Grande-Bretagne) |
1888 | Dod (Grande-Bretagne) |
1889 | Hillyard (Grande-Bretagne) |
1890 | Rice (Grande-Bretagne) |
1891 | Dod (Grande-Bretagne) |
1892 | Dod (Grande-Bretagne) |
1893 | Dod (Grande-Bretagne) |
1894 | Hillyard (Grande-Bretagne) |
1895 | Cooper (puis Cooper-Sterry) [Grande-Bretagne] |
1896 | Cooper (puis Cooper-Sterry) [Grande-Bretagne] |
1897 | Hillyard (Grande-Bretagne) |
1898 | Cooper (puis Cooper-Sterry) [Grande-Bretagne] |
1899 | Hillyard (Grande-Bretagne) |
1900 | Hillyard (Grande-Bretagne) |
1901 | Cooper-Sterry (Grande-Bretagne) |
1902 | Robb (Grande-Bretagne) |
1903 | Douglass (Grande-Bretagne) |
1904 | Douglass (Grande-Bretagne) |
1905 | Sutton (États-Unis) |
1906 | Douglass (Grande-Bretagne) |
1907 | Sutton (États-Unis) |
1908 | Cooper-Sterry (Grande-Bretagne) |
1909 | Boothby (Grande-Bretagne) |
1910 | Lambert-Chambers (Grande-Bretagne) |
1911 | Lambert-Chambers (Grande-Bretagne) |
1912 | Larcombe (Grande-Bretagne) |
1913 | Lambert-Chambers (Grande-Bretagne) |
1914 | Lambert-Chambers (Grande-Bretagne) |
1919 | Lenglen (France) |
1920 | Lenglen (France) |
1921 | Lenglen (France) |
1922 | Lenglen (France) |
1923 | Lenglen (France) |
1924 | McKane (Grande-Bretagne) |
1925 | Lenglen (France) |
1926 | Godfree (Grande-Bretagne) |
1927 | Wills (puis Wills-Moody) [États-Unis] |
1928 | Wills (puis Wills-Moody) [États-Unis] |
1929 | Wills (puis Wills-Moody) [États-Unis] |
1930 | Wills-Moody (États-Unis) |
1931 | Aussem (Allemagne) |
1932 | Wills-Moody (États-Unis) |
1933 | Wills-Moody (États-Unis) |
1934 | Round (Grande-Bretagne) |
1935 | Wills-Moody (États-Unis) |
1936 | Jacobs (États-Unis) |
1937 | Round (Grande-Bretagne) |
1938 | Wills-Moody (États-Unis) |
1939 | Marble (États-Unis) |
1946 | Betz (États-Unis) |
1947 | Osborne (États-Unis) |
1948 | Brough (États-Unis) |
1949 | Brough (États-Unis) |
1950 | Brough (États-Unis) |
1951 | Hart (États-Unis) |
1952 | Connolly (États-Unis) |
1953 | Connolly (États-Unis) |
1954 | Connolly (États-Unis) |
1955 | Brough (États-Unis) |
1956 | Fry (États-Unis) |
1957 | Gibson (États-Unis) |
1958 | Gibson (États-Unis) |
1959 | Bueno (Brésil) |
1960 | Bueno (Brésil) |
1961 | Mortimer (Grande-Bretagne) |
1962 | Susman (États-Unis) |
1963 | Smith (puis Court-Smith) [Australie] |
1964 | Bueno (Brésil) |
1965 | Smith (puis Court-Smith) [Australie] |
1966 | King (États-Unis) |
1967 | King (États-Unis) |
1968 | King (États-Unis) |
1969 | Haydon-Jones (Grande-Bretagne) |
1970 | Court-Smith (Australie) |
1971 | Goolagong (Australie) |
1972 | King (États-Unis) |
1973 | King (États-Unis) |
1974 | Evert (puis Evert-Lloyd) [États-Unis] |
1975 | King (États-Unis) |
1976 | Evert (puis Evert-Lloyd) [États-Unis] |
1977 | Wade (Grande-Bretagne) |
1978 | Navratilova (Tchécoslovaquie) |
1979 | Navratilova (Tchécoslovaquie) |
1980 | Cawley-Goolagong (Australie) |
1981 | Evert-Lloyd (États-Unis) |
1982 | Navratilova (États-Unis) |
1983 | Navratilova (États-Unis) |
1984 | Navratilova (États-Unis) |
1985 | Navratilova (États-Unis) |
1986 | Navratilova (États-Unis) |
1987 | Navratilova (États-Unis) |
1988 | Graf (R.F.A.) |
1989 | Graf (R.F.A.) |
1990 | Navratilova (États-Unis) |
1991 | Graf (Allemagne) |
1992 | Graf (Allemagne) |
1993 | Graf (Allemagne) |
1994 | Martínez (Espagne) |
1995 | Graf (Allemagne) |
1996 | Graf (Allemagne) |
1997 | Hingis (Suisse) |
1998 | Novotna (République tchèque) |
1999 | Davenport (États-Unis) |
2000 | V. Williams (États-Unis) |
2001 | V. Williams (États-Unis) |
2002 | S. Williams (États-Unis) |
2003 | S. Williams (États-Unis) |
2004 | Charapova (Russie) |
2005 | V. Williams (États-Unis) |
2006 | Mauresmo (France) |
2007 | V. Williams (États-Unis) |
2008 | V. Williams (États-Unis) |
2009 | S. Williams (États-Unis) |
2010 | S. Williams (États-Unis) |
2011 | Kvitova (République tchèque) |
2012 | S. Williams (États-Unis) |
2013 | Bartoli (France) |
2014 | Kvitova (République tchèque) |