TOUR DE LA COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE
(6-14 septembre)
Hommes : 1. Bruyneel (B), 34 h 45′ 54″ ; 2. Gayant (F), à 3″ ; 3. Jalabert (F), à 1′ 41″.
Dames : 1. Marsal (F), 23 h 0′ 10″ ; 2. Van Moorsel (P-B), à 47″ ; 3. Schop (P-B), à 4′ 4″.

Championnats du monde sur route
(Utsunomiya, 1^er-2 septembre)

professionnels : 1. Dhaenens (B) ; les 261 km en 6 h 51′ 59″ ; 2. De Wolf (B) m.t. ; 3. Bugno (It.), à 8″ ; 4. LeMond (É-U), m.t. ; 5. Kelly (Irl.), m.t. ; 6. Jalabert (F), m.t. ; 7. Weltz (Dan.), m.t. ; 8. Kappes (RFA) m.t. ; 9. Fondriest (It.), m.t. ; 10. Criquielion (B), m.t.

amateurs : 1. Gualdi (It.), les 174 km en 4 h 39′ 17″ ; 2. Caruso (It.), à 54″ ; 3. Dojwa (F), à 56″ ; 4. Heppner (RDA), à 1′ 22″ ; 5. Jeker (CH), à 2′ 20″.

dames : 1. Marsal (F), les 72,5 km en 2 h 0′ 7″ ; 2. Matthes (É-U), à 3′ 24″ ; 3 Seghezzi (It.), m.t. ; 4. Holliday (N-Z), m.t. ; 5. Zberg (CH), m.t.

Championnats de France sur route
(Saint-Saulge, Nièvre, 25-24 juin)

professionnels : 1. Philippe Louviot (Toshiba), les 241,2 km en 5 h 56′ 48″  (moy. : 40,640 km/h) ; 2. Pascal Dubois (Castorama), m.t. ; 3. Christophe Manin (RMO), à 2″.

Mondiaux de cyclo-cross
(Getxo, Espagne, 4 février)

professionnels : 1. Baars (P-B), 1 h 3′ 14″ ; 2. Van der Poel (P-B), à 5″ ; 3. Le Bras (F), m.t.

amateurs : 1. Busser (CH), 48′ 27″ ; 2. Kvasnicka (T), à 12″ ; 3. Frischknecht (CH), à 15″.

Nationaux de cyclo-cross
(Cap-d'Agde, 14 janvier)

professionnels : 1. Lavainne (Castorama), les 24,7 km en 1 h 0′ 21″ ; 2. Arnould (Castorama), à 28″ ; 3. Le Bras (CSM Persan), à 17″.

amateurs : 1. Daniel (Île-de-Fr.), les 24,7 km en 1 h 1′ 11″ ; 2. Casas (Île-de-Fr.), m.t. ; 3. Piriac (Pays de la Loire), à 16″.

Coupe du monde Perrier

Classement final individuel : 1. Bugno (It.), 133 pts ; 2. Dhaenens (B), 99 pts ; 3. Kelly (Irl.), 94 pts ; 4. Ballerini (It.), 89 pts ; 5. Delion (F), 82 pts.

Par équipes : 1. PDM ; 2. Helvetia ; 3. Panasonic ; 4. Ariostea ; 5. Weinmann.

Équitation

Jour de gloire

Concours complet

Quatre ans après le mondial de Gawler, en Australie, où ils avaient gagné une médaille d'argent, les 6 cavaliers français, armés des meilleures intentions et mieux préparés qu'à l'époque, n'ont pas tenu leur pari de terminer sur le podium. Dans cette perspective, ils n'avaient pas hésité à prendre les options rapides des obstacles les plus difficiles. Las ! le challenge s'est traduit par une série de chutes fatales à trois d'entre eux. Une journée sans, comme celle qu'a connue la tenante du titre, la Britannique Ginny Leng, seulement 48^e, à des années-lumière du vainqueur, le Néo-Zélandais Tait. Quant à Didier Séguret, vêtu quelques heures d'un habit d'argent, il s'est contenté de la 10^e place alors qu'il pouvait prétendre finir parmi le trio de tête. Il lui suffisait pour cela de commettre moins de quatre erreurs dans la dernière épreuve, le saut d'obstacles. Résultat ? Six fautes ! Incroyable ! Observation qui pourrait conduire à prétendre que les Français montent mal ? Non. Qu'ils manquent d'expérience ? De confiance ? Étant donné leur jeunesse, sans doute un peu des trois. C'est peut-être la bonne piste.

Dressage

En améliorant le record du monde avec 1 569 points, Nicole Uphoff a largement dominé les championnats du monde, qui se sont disputés en Suède. Mais il n'y a pas que les chiffres qui impressionnent chez cette cavalière ayant déjà gagné à 23 ans la médaille d'or individuelle aux jeux Olympiques de Séoul et le titre européen l'année dernière à Mandorf. Il y a aussi la simplicité et la sobriété de son équitation. L'équilibre naturel de son cheval de 13 ans, Corlandus, avec lequel elle forme un couple idéal, presque parfait. Un mélange de légèreté et de fluidité. Deux qualités essentielles et appréciées dans l'épreuve du dressage. Le contraire du cabotinage et de l'esbroufe.