Autoroute :
– la marche arrière est interdite ;
– les autoroutes sont interdites aux véhicules qui ont été conçus pour rouler à moins de 40 km/h ;
– les manœuvres pour bifurquer ou sortir d'une autoroute doivent être achevées quand le véhicule aborde les signaux placés au début de la bretelle ou de la bifurcation ;
– les leçons de conduite peuvent être autorisées sous certaines conditions sur les autoroutes ;
– le péage est obligatoire (sanctions prévues en cas de refus).
Stationnements interdits :
– plus de sept jours ininterrompus, même sans signalisation ;
– sur les trottoirs, les passages pour piétons et les emplacements pour différentes catégories de véhicules ;
– entre le bord de la chaussée et une ligne continue lorsque la largeur de la voie susceptible de rester libre ne permet pas de circuler sans franchir cette ligne continue ;
– devant un autre véhicule, si l'on empêche son accès ou son dégagement ;
– sur les ponts, passages souterrains, tunnels ;
– devant les bouches d'incendie et les accès souterrains ;
– devant les accès carrossables des immeubles ;
– en double file ;
– stationnement et arrêt sont également interdits à proximité des intersections de routes, des virages, des sommets de côtes et des passages à niveau.
Examen médical :
– possible pour les conducteurs présentant un état physique jugé incompatible avec le maintien du permis de conduire ;
– possible pour tout conducteur impliqué dans un accident corporel de la circulation routière ;
– obligatoire pour tout conducteur déféré devant la Commission de suspension du permis.
Suspension du permis de conduire :
– pour négligence ou refus de se soumettre aux examens, jusqu'à production d'un certificat médical ;
– quand des vitesses maximales imposées à titre permanent ou temporaire ont été dépassées (y compris la vitesse limitée à 60 km/h en agglomération) ;
– en cas de constatation d'intoxication alcoolique aiguë ou chronique (non-délivrance à l'examen, ou validité limitée).
Les échanges commerciaux favorisés par le Marché commun et le tourisme à l'étranger ont incité les différents pays européens à uniformiser leur signalisation routière. Ce qui a entraîné, bien entendu, quelques modifications et nouveautés dans les panneaux routiers français.
Enfin, nos lignes jaunes, elles aussi, continues ou non, vont s'européaniser en devenant blanches.
Douze ministères, la gendarmerie et la police nationale, sans parler d'organismes comme la Prévention routière, c'est l'ensemble des administrations, publiques ou privées, qui s'intéressent à la circulation et à la sécurité de nos routes. Mais, depuis le 27 juin 1972, notre pays dispose d'une plaque tournante, d'un élément coordinateur, le Comité interministériel de la sécurité routière, dirigé par Christian Gérondeau. La mission de ce comité : limiter dans toute la mesure du possible le nombre des victimes des accidents de la route, ainsi que la gravité de ceux-ci. Ses pouvoirs sont importants et lui permettent de réunir, deux fois par an, une assemblée de douze ministres sous la présidence du Premier ministre.