L'Institut national d'équitation n'étant toujours pas parvenu à fonctionner dans le sens de ses attributions officielles et Fontainebleau n'étant plus considéré comme le lieu unique de concentration des activités équestres, le Cadre Noir peut remplir sa double mission :
– Former ou valoriser un cadre d'instructeurs civils d'équitation en accord avec la Fédération française des Sports équestres ;
– Assurer le maintien et le rayonnement de la doctrine française.
Escrime
Championnat du monde (La Havane, 2-13 octobre 1969)
Individuel en poules de six
Fleuret. Finale : 1. Wessel (RFA) 4 v. apr. barrage ; 2. Stankovitch (SU) 4 v. ; 3. Parulski (PL) 3 v.
Épée : 1. Andrzejewski (PL) 4 v. apr. barrage ; 2. Nikantchikov (SU) 4 v. ; 3. Von Essen (S) 3 v.
Sabre : 1. Sidiak (SU) 4 v. apr. barrage ; 2. Kalmar (H) 4 v. ; 3. Bokonyl (H) 3 v.
Fleuret féminin : 1. Novikova (SU) 4 v. apr. barrage ; 2. Drimba (R) 4 v. ; 3. Chirikova (SU) 3 v.
Par équipes (élimination directe)
Fleuret : URSS (Koziejowski 3, Romanov 3, Sharov 1, Pouriatine 2) b. Pologne (Parulski/, Koziejowski 1, Kaczmarek/, Dabrowsky/) 9 v. à 1.
Classement : 1. URSS ; 2. Pologne ; 3. Roumanie ; 4. France ; 5. Allemagne de l'Ouest ; 6. Hongrie.
Épée : URSS (Nikantchikov 2, Paramonov 2, Valetov 2, Kriss 2) b. Hongrie (Fenyvessi, Nemere 1, Schmitt 2, Kulcsar) 8 v. à 3.
Classement : 1. URSS ; 2. Hongrie ; 3. Suède ; 4. Italie ; 5. Suisse ; 6. France.
Sabre : URSS (Rakita 3, Vinokhourov 3, Nazlimov 1, Sidiak 2) b. Pologne (Pawlowski 2, Grzegorek, Novara, Mawlewski) 9 v. à 2.
Classement : 1. URSS ; 2. Pologne ; 3. Hongrie ; 4. Italie ; 5. Roumanie ; 6. Japon.
Fleuret féminin
Roumanie (Vicol 4, Ardeleanu, Drimba 2, Szabo 2) b. URSS (Novikova 2, Zabelina 2, Gorokova 3, Samussenko 1) 8 v. à 8, 49 touches à 50.
Classement : 1. Roumanie ; 2. URSS ; 3. Hongrie ; 4. Pologne ; 5. Allemagne de l'Ouest ; 6. Cuba.
Championnat de France
(Paris, 15-18 mai 1970)
Finales en poules de six
Fleuret : 1. Christian Noël (Leblond) 5 v. ; 2. Talvard (Fontainebleau) 4 v. ; 3. D. Revenu (Melun) 3 v.
Épée : 1. Fred Réant (Montpellier) 5 v. ; 2. J. Ladegaillerie (PUC) 4 v. ; 3. J. Brodin (Rouen) 3 v.
Sabre : 1. Serge Panizza (C. A. Montreuil) 4 v. ; 2. R. Bonnissent (RCF) 3 v., 17 t. ; 3. B. Vallée (ASPP) 3 v., 19 t.
Fleuret féminin : 1. Catherine Ceretti (RCF) 5 v. ; 2. C. Josland (USAC) 4 v. ; 3. B. Gapais (USAC) 3 v.
Par équipes
(Élimination directe)
Fleuret : C. E. Melun (Revenu 3, Provost 3, Talvard 2, Leseur 1) b. Salle Leblond (C. Noël 1, E. Rodocanachi 1, Gauthier 1, P. Rodocanachi 0) 9 v. à 3.
Épée : Salle Réant de Montpellier (Chr. d'Oriola 4, F. Réant 3, A. Réant 1, Saunier 1 nul) b. PUC (Ladegaillerie 2, Gibelin 3, Lemoigne 2, Guy 1 nul) 8 v. à 7 et 1 nul.
Sabre : La Rapière, Grenoble (Dr Ramez 3, Vaucelles 2, Dellocque 2, R. Soupizet 1) b. ASPP (Vallée 4, Dumont 2, Debauge 1, A. Piot 1) 8 v. à 8, 60 touches à 62.
Fleuret féminin : USAC (B. Gapais 4, C. Josland 2, C. Muzio 2, C. de Folligny 1) b. Grenoble (M. C. Démaille 2, B. Pfau 2, D. Laurent 0, O. Devaud 0) 9 v. à 4.
Football
Pour la 3e fois, le Brésil est champion du monde
La saison a été dominée par la IXe Coupe du monde, qui s'est déroulée en juin au Mexique. Elle a été remportée — pour la troisième fois — par le Brésil, les Brésiliens avaient déjà été champions du monde en 1958 et en 1962.
L'Angleterre, qui avait chez elle remporté le titre mondial en 1966, doit successivement baisser pavillon devant le Brésil du « roi » Pelé et devant l'Allemagne, et perdit ainsi son titre. Quant aux Allemands, qui pensaient atteindre la finale, ils s'inclinent, après deux heures de jeu inoubliables, devant les Italiens.
Il y eut au cours de cette Coupe du monde des rencontres admirables et passionnantes et de sensationnelles oppositions de style.
Déjà, l'an dernier, la Coupe d'Europe avait cessé d'être une affaire exclusivement latine, puisqu'elle avait été remportée par Milan, devant les Hollandais d'Ajax d'Amsterdam. Cette fois, c'est le club de Rotterdam, Feyenoord, qui l'emporta, à la surprise générale, devant le Celtic de Glasgow, donnant ainsi un lustre nouveau au jeune football néerlandais. Cette XVe Coupe d'Europe aura vu la disparition en huitièmes de finale de l'équipe du Real Madrid — devant le Standard de Liège.