1 500 mètres : 1. Wadoux (F), 3′ 41″ 6 ; 2. Zelobovsky (SU), 3′ 42″ 4 ; 3. Colin (F), 3′ 43″ 6 ; 4. Vilt (SU), 3′ 50″ 3.

5 000 mètres : 1. Wadoux (F), 14′ 7″ ; 2. Makarov (SU), 14′ 9″ 4 ; 3. Charafudinov (SU), 14′ 10″ ; 4. Bernard (F), 14′ 18″ 4.

10 000 mètres : 1. Khlystov (SU), 29′ 28″ ; 2. Tijou (F), 29′ 31″ 8 ; 3. Maroquin (F), 29′ 44″ ; 4. Alanov (SU), 30′ 27″ 8.

110 mètres haies : 1. Duriez (F), 14″ 3 ; 2. Michailov (SU), 14″ 4 ; 3. Chistiakov (SU), 14″ 5 ; 4. Schoebel (F), 14″ 6.

400 mètres haies : 1. Poirier (F), 50″ 8 ; 2. Anisimov (SU), 50″ 9 ; 3. Zageris (SU), 51″ ; 4. Hébrard (F), 51″.

3 000 mètres steeple : 1. Kuryan (SU), 8′ 52″ 8 ; 2. Bontoux (F), 8′ 53″ 2 ; 3. Morozov (SU), 8′ 53″ 8 ; 4. Texereau (F), 8′ 54″ 8.

Hauteur : 1. Gavrilov (SU), 2,16 m ; 2. Elliot (F), 2,14 m ; 3. Moroz (SU), 2,14 m ; 4. Sainte-Rose (F), 2,14 m.

Longueur : 1. Ter-Ovanessian (SU), 8,05 m ; 2. Pani (F), 8,05 m ; 3. Cochard (F), 7,95 m ; 4. Barkovsky (SU), 7,83 m.

Triple saut : 1. Zolotariev (SU), 16,70 m ; 2. Saneev (SU), 16,64 m ; 3. Battista (F), 15,87 m ; 4. Kaddour (F), 14,76 m.

Perche : 1. D'Encausse (F), 5 m ; 2. Bliznetsov (SU), 4,90 m ; 3. Moreaux (F), 4,90 m ; 4. Feld (SU), 4,80 m.

Poids : 1. Guchchine (SU), 19,58 m ; 2. Karaseev (SU), 18,61 m ; 3. Beer (F), 18,31 m ; 4. Colnard (F), 17,67 m.

Disque : 1. Yaras (SU), 59,38 m ; 2. Liakhov (SU), 57 m ; 3. Alard (F), 53,60 m ; 4. Orjas (F), 50,06 m.

Javelot : 1. Paama (SU), 83,88 m ; 2. Lucis (SU), 75,98 m ; 3. Wakalina (F), 74,56 m ; 4. Monet (F), 73,86 m.

Marteau : 1. Klim (SU), 69,70 m ; 2. Kondrachev (SU), 68,68 m ; 3. Husson (F), 63,92 m ; 4. Voveau (F), 61,26 m.

4 × 100 mètres : 1. France (Berger, Delecour, Piquemal, Bambuck), 39″ 4 ; 2. URSS (Ozoline, Tuyakov, Savchuk, Ivanov), 39″ 8.

4 × 400 mètres : 1. France (Nicolas, Poirier, Samper, Nallet), 3′ 11″ 1 ; 2. URSS (Zhkarnikov, Kozelski, Savchuk, Bratchikov), 3′ 11″ 2.

Automobile

La rivalité Ford-Ferrari s'accentue

Forte et nouvelle progression du sport automobile dans le monde, au cours de l'année écoulée. En dépit des limites mises à sa pratique (l'utilisation des routes publiques, pour l'organisation des rallyes, étant réglementée de manière sans cesse plus restrictive), l'augmentation du niveau de vie a permis l'accession d'un nombre croissant de jeunes à la propriété d'un véhicule et à la pratique du sport automobile.

24-Heures du Mans

Le sommet de la saison a été atteint avec les 24-Heures du Mans (10-11 juin), marquées par une nouvelle édition de l'âpre duel qui oppose Ferrari à Ford. Vainqueur au Mans l'année précédente, Ford accordait sa revanche au constructeur italien. Les deux marques s'étaient affrontées une seule fois durant la saison, aux 24-Heures de Daytona, en Floride (4 et 5 février), où Ferrari avait classé ses voitures aux trois premières places, toutes les Ford étant éliminées par des ennuis de transmission.

Ford avait ensuite triomphé aux 12-Heures de Sebring (1er et 2 avril) avec son nouveau prototype Mark IV, piloté par McLaren et Andretti ; la Chaparral de Spence et Hall avait abandonné après 6 h 20 de course, victime d'une rupture de transmission. Ferrari ne participait pas à la course.

En l'absence de Ford (qui concentrait désormais tous ses efforts sur les 24-Heures du Mans), Porsche, Ferrari et Mirage se partageaient les autres victoires de la saison dans les grandes courses d'endurance : Ferrari triomphait aux 1 000 km de Monza (25 avril) avec Bandini-Amon ; Mirage (voiture dérivée de la Ford GT 40 et construite en Angleterre par John Wyer) l'emportait aux 1 000 km de Spa (1er mai) avec Ickx-Thompson ; Porsche, enfin, gagnait à la Targa Florio (14 mai) avec Stommelen-Neerpasch, et aux 1 000 km du Nurburgring (28 mai), avec Schutz-Buzzetta.