Par équipes. 1/2 finales : URSS b. Pologne 9-5 ; Hongrie b. France (Revenu, Magnan, Noël, P. Rodocanachi) 9-5. Finale : URSS (Poutiatine, Sissikine, Svechnikov, Charov) b. Hongrie 9-1.
Classement : 1. URSS ; 2. Hongrie ; 3. Pologne ; 4. France.
Épée. Finale : 1. Alexis Kikhantchikov (SU) 4 v. apr. barr. ; 2. Claude Bourquard (F) 4 v. ; 3. Gonsior (PL) 3 v.
Par équipes. 1/2 finales : URSS b. Allemagne de l'Ouest 9-1 ; France b. Suède 9-3. Finale : France (Bourquard 3, J. Brodin 3, Allemand 1, Dreyfus 1) b. URSS 8-6.
Classement : 1. France ; 2. URSS ; 3. Suède.
Sabre. Finale : 1. Pawdowski (PL) 4 v. ; 2. Pesza (H) 3 v., 17 t. ; 3. Horwath (H) 3 v., 18 t.
Par équipes. 1/2 finales : URSS b. France (Parent, Lefevre, Vallée, Arabo) 9-2 ; Hongrie b. Italie 8-7. Finale : Hongrie (Akonyi, Kovacs, Horwarth, Pesza) b. URSS 9-7.
Classement : 1. Hongrie ; 2. URSS ; 3. France.
Fleuret féminin. Finale : 1. Tatiana Samoussenko (SU) 4 v. ; 2. Zabelina (SU) 3. v. ; 3. Ex aequo, Iencic (R), Bobis (H), Gorokhova (SU) 2 v.
Par équipes. 1/2 finales : URSS b. France (Rousselet, Depétris, Gapais, Herbster) 9-7 ; Hongrie b. Roumanie 9-4. Finale : URSS (Gorokhova, Zabelina, Rastvorova, Samoussenko) b. Hongrie 9-3.
Classement : 1. URSS ; 2. Hongrie ; 3. France.
Matches internationaux
Fleuret
Coupe Gaudini
Bucarest (29-30 avril 1967)
France b. Hongrie 8-8, 59 t. à 64 ; Roumanie b. France 10-6 ; Italie b. France 9-7.
Épée
Coupe Molié
Gênes (6 mai 1967)
Italie b. France (Bourquard 3, Boissier 3, J. Brodin 2, F. Jeanne 2, Ladegaillerie 1) 12-11.
Sabre
Coupe Santelli
Nice (4 mars 1967)
Italie b. France (Arabo, Parent, Vallée, Ramez, Panizza) 13-12 ; Hongrie b. France 13-5.
Championnats de France
Fleuret. Finale : 1. Pierre Rodocanachi (Leblond) 4 v. apr. barr. ; 2. J. Dimont (Hénin-Liétard) 4 v. ; 3. Talvard (Melun) 3 v.
Épée. Finale : 1. Claude Bourquard (Belfort) 4 v. ; 2. A. Padou (Tourcoing) 3 v. ; 3. Allemand (Tourcoing), et 4. Soupizet (Les Andelys) 2 v.
Sabre. Finale : 1. Marcel Parent (C.A. Montreuil) 4 v. ; 2. Arabo (O.G.C. Nice) 3 v. ; 3. Vallée (ASPP) 3 v.
Fleuret féminin. Finale : 1. Claudette Herbster (Metz) 4 v. ; 2. B. Gapais (Soleil-Aigle) 3 v. ; 3. C. Josland (SCUF) 3 v.
Football
La fin de l'hégémonie latine
La saison internationale est marquée par le retour en force des Britanniques. Les Anglais chez eux sont devenus champions du monde, pour la première fois depuis la création de cette compétition mondiale, en 1930. La France, qui se trouvait au départ dans le groupe des futurs vainqueurs, fut rapidement éliminée, mais en même temps que le Brésil et l'Italie, deux pays qui avaient déjà gagné l'épreuve mondiale à plusieurs reprises. Les Écossais du Celtic de Glasgow, en bousculant l'Inter de Milan en finale de la Coupe d'Europe des clubs, mettent fin à l'hégémonie latine dans cette épreuve, qui, depuis sa création, n'avait jamais connu que des victoires espagnoles, portugaises et italiennes.
Les Français auront pu tirer quelque fierté de cette victoire du Celtic, puisque c'est celui-ci qui avait éliminé de cette compétition le champion de France, Nantes.
Nantes, cette saison, sans pour autant démériter, a dû laisser son titre à Saint-Étienne, champion pour la 3e fois depuis 1957.
L'année française sur le plan international a été médiocre. Commencée dans l'euphorie — mais par une défaite — à Budapest, elle s'est terminée dans l'accablement et toujours par une défaite devant l'URSS, à Paris.
Just Fontaine, qui avait été le meilleur marqueur de buts de la coupe du monde de 1958 en Suède, nommé en février directeur-sélectionneur de l'équipe de France, verra son expérience tourner court. Il était entré en fonctions avec l'idée de commencer à préparer la prochaine Coupe du monde de 1970 à Mexico. Il a été victime d'une évidence qu'il ne voulait pas admettre, car ce n'était pas tellement son rôle d'en faire largement état, à savoir que même si le football est le sport le plus populaire en France, comme il l'est dans le monde, le Français n'est pas très doué pour ce sport.