Manche Magazine, mensuel (2 juillet).

Yvelines Nouvelles, hebdo (22 septembre).

Radio Libre, mensuel (23 septembre).

L'Hebdo - Die Woche, magazine d'information suisse en version romande et alémanique (25 septembre).

Médecines douces, mensuel (15 octobre).

Jeune Afrique Économie, mensuel (octobre).

Photo pratique, mensuel (28 octobre).

Sciences et Loisirs, bimensuel (2 novembre).

Convergence, mensuel publié par le Secours populaire français (10 novembre).

Mystère Magazine, renaissance de la revue qui a paru de 1947 à 1976 (19 novembre).

7 à Paris, hebdo consacré aux spectacles (26 novembre).

Latitude, magazine de l'actualité mondiale (novembre).

Mardi matin, lettre confidentielle d'opposition lancée par Michel Bassi (1er décembre).

Caen Magazine (2 décembre).

Film Action, bimestriel (8 décembre).

Télésoft, bimestriel (10 décembre).

J-F Magazine, mensuel (17 décembre).

Ordimonde, bimensuel pour les non-spécialistes en informatique (20 décembre).

Acteurs, mensuel consacré au théâtre (1er janvier 1982).

Présent, quotidien d'extrême droite, diffusé par abonnement (janvier).

Science Digest, mensuel (15 janvier).

New Look, vidéo-magazine (janvier).

Vermeil, mensuel destiné au 3âge (2 février).

Direct, mensuel lyonnais (2 février).

Bretagne actuelle, hebdo régional (24 février).

La Tribune, hebdo de Nantes et de Saint-Nazaire (26 février).

Harmonie du couple, encyclopédie hebdomadaire (avril).

Washington Times, quotidien lancé par la secte Moon dans la capitale des États-Unis (17 mai).

Cessent de paraître

Combat socialiste, quotidien lancé en février 1981 (8 juillet).

Washington Star, quotidien, après 128 années d'existence (10 août).

Grand large, mensuel consacré à la voile (2 septembre).

Figaro TV, qui était livré avec le quotidien (8 septembre).

Le Journal du temps libre (4 novembre).

Charlie hebdo (23 décembre).

L'Hebdo madame (31 décembre).

Franc-Tireur, mensuel lancé en novembre 81 (mars 1982).

Radios libres

L'année est marquée par l'explosion des radios libres sur la bande FM. 800 dossiers sont en instance d'examen pour toute la France, dont 240 pour la seule région parisienne, ce qui ne va pas sans poser de nombreux problèmes techniques. Seule RFM — music and news — réussit une percée spectaculaire, jusqu'à ce qu'elle soit brouillée, sort qui est également réservé à Radio-Tour Eiffel, la radio du maire de Paris, Jacques Chirac. Plusieurs journaux, notamment le Matin et le Nouvel Observateur (Radio-Capitale), l'Express (Radio-Express), Actuel et Libération (Radio-Nova) et en province Sud-Ouest (Radio-100), la Dépêche du Midi (Radio-Toulouse), la Nouvelle République (Radio-Tarbes Pyrénées), sont intéressés par la création de radios libres, et l'on assiste même à la naissance de télévisions pirates, Canal 35 à Paris et Canal 22 à Lyon. Mais, dans la capitale, le matériel est saisi et le personnel inculpé. Le 2 octobre 1981, le Parlement adopte la loi sur les radios libres : une dérogation au monopole est accordée aux associations à but non lucratif pour la diffusion des programmes en modulation de fréquence, mais elle est précaire et renouvelable ; la zone de diffusion est fixée au maximum à trente kilomètres ; la publicité est interdite.

Le sondage du CESP effectué du 9 janvier au 5 février place RTL en tête des radios, mais surtout constate une baisse générale de l'audience. La presse écrite n'est pas à l'abri des tempêtes que connaît l'audiovisuel.

Au Monde, une controverse entre Jacques Fauvet et Jacques Amalric, chef du service étranger, provoque quelques éclats. Mais, surtout, la candidature de Claude Julien au poste de directeur du journal est remise en question. L'accord se fait finalement sur le nom d'André Laurens, chef adjoint du service politique.

Trente-cinq journalistes du quotidien Combat socialiste sont licenciés lorsque la décision est prise d'interrompre sa publication ; à l'Humanité, seize journalistes et employés sont licenciés sous prétexte de restructuration, mais les intéressés n'hésitent pas à dire que la direction du parti les sanctionne pour n'avoir pas toujours manifesté leur accord avec elle ; après le départ de François-Henri de Virieu du Matin et l'annonce que la rédaction en chef sera assurée par Guy Claisse et un journaliste venu de l'extérieur, Richard Liscia, la rédaction, à une énorme majorité, fait savoir qu'elle souhaite « être consultée et pouvoir s'exprimer par un vote avant toute modification de l'organigramme de la rédaction en chef » ; Serge July, qui connaît quelques difficultés lors de scrutins organisés à Libération, parviendra cependant à faire appliquer son plan : introduction de la publicité, hiérarchisation des salaires, financement extérieur.