Sienne
en italien Siena
Ville d'Italie (Toscane), chef-lieu de province, dans les collines du Chianti.
- Population : 52 988 hab. (recensement de 2011)
Archevêché. Centre commercial (vins) et touristique. Sienne fut un centre de production de majolique particulièrement actif au xvie s.
L'HISTOIRE DE SIENNE
La naissance de la commune
Centre étrusque (Sena Etruriae), colonie romaine (Sena Iulia) érigée par Auguste, Sienne doit ensuite son importance à l'insécurité que les musulmans font régner le long du littoral à la suite des invasions barbares. Pèlerins, prélats et fonctionnaires de l'Europe du Nord et du Nord-Ouest renoncent alors, pour se rendre à Rome, à emprunter la Via Aurelia dans son tracé méridional au sud de Pise. Ils bifurquent vers Sienne, où convergent également deux autres routes de première importance : d'une part, la Via Francigena, qui traverse Nevers, Lyon, le Mont-Cenis, Gênes et Lucques ; d'autre part, la route qui, depuis Bologne et par le col de la Futa et Florence, capte le trafic de la Via Emilia ainsi que celui qui provient de Venise.
Sienne, devenue le siège d'un évêché et la résidence d'un gastald lombard au viiie s., puis d'un comte franc au ixe s., est gouvernée au xie s. par le comte impérial et par l'évêque, ce dernier recevant même de l'empereur germanique Henri III (1039-1056) la souveraineté sur la ville vers 1053-1056. Mais, au xiie s., celle-ci se constitue en commune. La ville est gouvernée par des consuls à partir de 1125 (on en comptera trois, dont un du peuple au milieu du xiie s.), puis par un podestat après 1199.
Partant alors à la conquête du diocèse, ou « contado », elle fait réduire tour à tour, par les milices urbaines, les châteaux des grandes familles féodales qui en contrôlaient une partie (Ardengheschi, Pannochieschi, Aldobrandeschi, etc.) et, dans le même dessein, elle assujettit les petites villes telles que Montalcino, Grosseto, qui domine la Maremme toscane, Radicofani, dont les passes contrôlent la route de Rome, Montepulciano, à l'entrée du Val di Chiana. Mais elle ne parvient presque jamais à contrôler Poggibonsi, à 25 km au nord sur la route de Florence, cité guelfe dont les milices établies dans cette agglomération menacent ainsi directement sa propre banlieue et l'obligent, pour se couvrir, à fortifier Monteriggioni et à se déclarer gibeline, donc à adhérer au parti impérial pour mieux résister aux ambitions de sa voisine.
Les compagnies siennoises du xiiie s.
Une telle attitude n'empêche pas Sienne de nouer des liens étroits avec la Cour pontificale, à laquelle ses marchands prêtent des fonds et procurent de nombreux produits. Ces marchands, qui sont organisés en « compagnies » associant nobles et non nobles (popolani), entretiennent des représentants permanents aux foires de Champagne. Depuis le début du xiiie s., ils y achètent les draps français et flamands qu'ils commercialisent ensuite à Sienne ; en même temps, ils s'y font rembourser des prêts consentis sur place et dont le paiement est stipulé en une monnaie autre que celle qui est reçue, l'opération étant facilitée par l'achat à Sienne de monnaies françaises, notamment de provinois à remettre en foire, ainsi que par la mise en place d'un système de courriers partant à jour fixe et assurant une circulation rapide de l'information entre le siège et la succursale des compagnies bancaires de la ville. De taille moyenne, la compagnie de Gallerani établit des représentants permanents à Paris et à Londres ; dès le début du xiiie s., les Piccolomini trafiquent en Champagne et en Angleterre (grande exportation de laine) ; de 1230 à 1280, les Salimbeni, grands propriétaires fonciers, occupent une très forte position internationale, et l'un d'eux, Salimbene Salimbeni, est assez riche pour prêter 100 000 florins à sa patrie alors en guerre contre Florence ; connus depuis 1121, les Tolomei ont des activités importantes au xiiie s. tant en Angleterre qu'en Champagne ; enfin, les Buonsignori, dont la compagnie, créée en 1209, possède des succursales à Paris, à Rome, à Genève, à Marseille et en Champagne, s'identifient tellement à la prospérité de Sienne que leur ruine au profit des Florentins entraîne celle de leur ville au profit de sa rivale après 1298.
De l'apogée au déclin (1260-1399)
Jusqu'à l'étonnante victoire remportée à Montaperti en 1260 sur Florence, qui perd alors son carroccio au cours du combat, Sienne a disposé des moyens financiers nécessaires tant pour peupler les collines environnantes (50 000 habitants sur 165 ha), sur lesquelles les ordres mendiants édifient leurs églises, que pour financer le paiement de nombreux mercenaires (plusieurs centaines en 1229-1231) ou celui de nombreux artistes.
Mais Sienne est affaiblie par la défaite et par la mort de son allié Manfred à Benevent en 1266, par la victoire des guelfes à Colle di Val d'Elsa en 1269, par l'occupation de leur ville par Charles Ier d'Anjou en 1270, par des dépenses toujours croissantes du fait surtout du conflit qui l'oppose incessamment à Florence et par la faillite des compagnies siennoises (et florentines). La ville perd en outre les deux tiers de ses habitants, victimes de la peste noire en 1348. Ainsi est rendu irrémédiable son déclin économique.
Institué en 1287 par les marchands du parti guelfe, réadmis dans leur cité depuis mai 1267 seulement, le gouvernement patricien des Neuf est troublé parfois par des querelles intestines (conflit entre les Salimbeni et les Tolomei en avril 1315). Mais il fait régner la paix (et la concorde ?), cette paix dont Ambrogio Lorenzetti magnifie les bienfaits. Fruit d'une coalition des nobles et du peuple qui triomphe en 1355, grâce à l'appui de l'empereur Charles IV de Luxembourg, le gouvernement des Douze, composé de petits commerçants, disparaît à son tour en septembre 1368, au profit des réformateurs appartenant aux milieux artisanaux. De nouvelles secousses politiques et institutionnelles en 1371 et en 1386 achèvent d'affaiblir Sienne et facilitent la prise de pouvoir en 1399 par le duc de Milan, Jean-Galéas Visconti ; ce dernier transmet la ville à son fils Jean-Marie, qui la conserve jusqu'en 1404.
Le déclin
Sienne est illustrée encore au xive s. par le mysticisme de sainte Catherine de Sienne (1347-1380) et par l'ardeur à prêcher de saint Bernardin de Sienne (1380-1444), au xve s. par l'humanisme d'Enea Silvio Piccolomini, qui, devenu le pape Pie II (1458-1464), érige son évêché en archevêché, par le talent financier d'Agostini Chigi (1465-1520) et par celui de ses descendants, qui vont exercer leurs activités bancaires à Rome. Sous le gouvernement des Dix Prieurs (1410-1454), puis sous celui de la Balia permanente, la ville fait la paix avec Florence, s'alliant à elle en 1410 contre Ladislas, roi de Naples (1386-1414), puis en 1454 contre Alphonse V d'Aragon après avoir d'abord soutenu ce dernier. Victime de nouveaux troubles constitutionnels en 1480 et en 1482, Sienne renonce en 1487 au gouvernement populaire au profit de Pandolfo Petrucci (1452-1512), qui en 1502 la transforme en une seigneurie politique. Ses descendants sont chassés définitivement en 1525. Occupée par Charles VIII en 1493, fidèle à l'alliance française mais menacée en 1526 par l'armée du pape florentin Clément VII (1523-1534), Sienne doit rechercher l'appui de Charles Quint, qui y établit une garnison espagnole en 1530. Mais cette dernière privant peu à peu la ville de toute liberté, celle-ci se révolte en 1552 avec l'aide française. Défendue alors par Blaise de Monluc (1502-1577), elle est finalement prise d'assaut le 17 avril 1555 par les troupes impériales et est donnée par Philippe II à Cosme Ier de Médicis (1519-1574), qui l'incorpore au grand-duché de Toscane (1569). Réduite à 8 000 habitants, elle n'est plus qu'un gros bourg exportant les ressources agricoles de son contado. Suivant désormais les destinées de la Toscane, puis celles du royaume d'Italie (1861-1946), elle est libérée le 3 juillet 1944 de l'occupation allemande par l'armée française à la veille de son retrait du front d'Italie en vue de se préparer à débarquer en Provence.
SIENNE, VILLE D'ART
Introduction
L'ensemble monumental de la vieille ville nous est parvenu à peu près intact ; avec les tableaux et les fresques de l'école siennoise, il atteste l'éclat d'un foyer d'art qui a longtemps préservé son indépendance, tout en recevant d'autres cités italiennes, notamment Florence, un apport non négligeable. L'apogée de l'art siennois se confond avec celui de la fortune politique de Sienne ; on le reconnaît dans la période gothique, peut-être aussi dans la première phase de la Renaissance.
Sienne gothique
Si la ville n'a gardé que peu de témoins de son passé roman, le visage qu'elle offre encore est essentiellement celui qu'ont modelé le xiiie s. et le xive s. Les deux grandes créations de ce temps sont la cathédrale (ou duomo) pour l'art religieux, le Palais public pour l'art civil. Commencé vers le milieu du xiie s., le duomo est resté en chantier pendant tout le Moyen Âge. Autant que sa structure simple et grandiose, on remarque à l'intérieur comme à l'extérieur son revêtement de marbres aux tons alternés. En 1265, Nicola Pisano arriva de Pise pour établir et sculpter la chaire de la cathédrale, introduisant dans le langage gothique un accent de gravité romaine. Son fils Giovanni séjourna à Sienne de 1284 à 1296 pour diriger les travaux de la façade et, avec ses aides, en décorer la partie inférieure de sculptures au style puissant, parfois tourmenté. Un siècle plus tard, la partie supérieure devait s'inspirer de l'exemple d'Orvieto. Cependant l'entreprise du duomo nuovo, dont la cathédrale existante aurait dû former le transept, avait débuté en 1339 sur les plans de Lando di Pietro (?-1340). Cet ambitieux projet fut abandonné dès 1355.
Autour du duomo, les grandes églises gothiques (San Francesco, San Domenico, Santa Maria dei Servi) sont d'un style plus sévère, que marque l'influence des Cisterciens. Autre symbole de l'orgueil de Sienne, le Palais public, devant lequel se déploie l'incomparable place en amphithéâtre du Campo, a été édifié de 1297 à 1348. Avec son campanile élancé, ses murailles rudes, mais allégées par des baies aux arcs aigus, trait courant de l'architecture locale, il a donné le ton aux palais de l'aristocratie siennoise, dont la construction associe souvent la pierre et la brique : palais Sansedoni, Saracini, Salimbeni, Buonsignori (aujourd'hui pinacothèque), etc.
Les édifices religieux et civils ont servi de cadre au développement de l'école siennoise de peinture. Les débuts en ont été modestes et marqués par la soumission aux règles byzantines. L'impulsion vint de Duccio, avec sa fameuse Maestà de la cathédrale (1308-1311), aujourd'hui au musée de l'Œuvre de la cathédrale, où il sut rajeunir le langage byzantin par une vision fraîche, un accent d'humanité propre au génie italien. Après lui, l'école siennoise s'engagea plus résolument dans la voie gothique, se distinguant du giottisme florentin par le raffinement linéaire et la préciosité des tons. Pendant tout le trecento et au début du quattrocento, elle devait offrir, avec l'élégance aristocratique qui lui est propre, une version particulièrement brillante du style alors commun à l'Europe gothique. Parmi les maîtres les plus anciens – sans doute aussi les plus grands – figurent Simone Martini, dont on admire la Maestà (1315) au Palais public ; son disciple Lippo Memmi, dont la première grande œuvre est la Maestà peinte à fresque au palazzo del Popolo à San Gimignano (1317) ; Pietro Lorenzetti, au style plus tendre, auteur de fresques à San Francesco, à Santa Maria dei Servi et surtout à Assise ; Ambrogio Lorenzetti, qui a laissé, avec la décoration à la fois allégorique et descriptive de la sala della Pace (1337-1339) au Palais public, le plus important cycle profane de la peinture du trecento. La suite de l'école comprend Barna (?-1381) et Bartolo di Fredi (?-1410), qu'on trouve confrontés dans la collégiale de San Gimignano, narrateurs incisifs et brillants comme Spinello Aretino (vers 1350-1410), qui a représenté la vie du pape Alexandre III dans la sala di Balia du Palais public de Sienne ; Taddeo di Bartolo (1362 ou 1363-1422), auteur assez vigoureux des fresques de la chapelle, dans le même édifice ; et aussi Lippo Vanni, Andrea di Bartolo, Paolo di Giovanni Fei, etc. La production de cette époque encourt déjà le reproche d'une certaine monotonie, née de l'exploitation de formules. Mais la peinture siennoise a aussi son reflet dans l'art des enlumineurs, et dans un grand ouvrage entrepris vers 1369 : le pavement historié du duomo, en marbres assemblés selon les cartons de nombreux artistes.
La Renaissance du quattrocento
Dans cette ville d'aspect médiéval, l'apport de la Renaissance est moins négligeable qu'on ne l'a souvent dit. Il a été pour une large part le fait d'étrangers à Sienne. C'est cependant un Siennois, Iacopo della Quercia, qui donna le premier élan. Ses bas-reliefs de la Fonte Gaia (1409-1419) rompent déjà par leur vigueur avec la tradition gothique. En 1417, il reçut la commande des fonts baptismaux pour le baptistère du duomo. Avec ses bronzes – statuettes et bas-reliefs consacrés à la vie de saint Jean-Baptiste –, cet ouvrage collectif marque plus nettement l'irruption de la Renaissance. Au travail personnel de Iacopo, à celui de son élève Turino di Sano et du fils de ce dernier, Giovanni Turino (vers 1385-1455), s'ajoute la contribution des Florentins Ghiberti et Donatello. La vigueur donatellienne a inspiré Lorenzo di Pietro, dit il Vecchietta (vers 1412-1480), auteur du tabernacle de bronze du duomo ; Giacomo Cozzarelli (1453-1515), dont on voit une Pietà aux figures de terre cuite dans l'église de l'Osservanza remaniée par lui-même, à proximité de la ville ; Antonio Federighi (?-1490), qui collabora avec il Vecchietta à la décoration sculptée de la loggia della Mercanzia, édifice de transition commencé en 1417 par Sano di Matteo, et éleva lui-même dans un style plus classique la loggia del Papa (1462). On attribue à l'architecte florentin Bernardo Rossellino (1409-1464) la conception du palais Piccolomini, élevé à partir de 1469 pour une sœur du pape Pie II.
La peinture mit beaucoup plus de temps à se détourner de la tradition gothique. Les innovations ne furent accueillies qu'avec timidité chez des attardés tels que Sano di Pietro (1406-1481), monotone et peu inventif ; Giovanni di Paolo (?-1482), représentant original du gothique fleuri, comme le délicieux Sassetta, dont l'ingénuité va de pair avec un sentiment très personnel de la lumière ; et même Neroccio de'Landi (1447-1500), très raffiné dans l'arabesque des contours. D'autres s'en sont tenus à un compromis : Vecchietta, moins avancé comme peintre que comme sculpteur ; Matteo di Giovanni (?-1495), d'une belle âpreté dans le Massacre des Innocents, thème traité par lui à Sant'Agostino, à Santa Maria dei Servi et dans le pavement historié de la cathédrale ; Bernardino Fungai (vers 1460-1516), dont le Couronnement de la Vierge, à l'église des Servi, dénote quelque influence de Signorelli. La Renaissance florentine a trouvé plus d'écho chez Domenico di Bartolo (?-vers 1446), principal auteur d'un cycle de scènes hospitalières à l'hôpital Santa Maria della Scala, chez Francesco di Giorgio Martini, artiste à vocation universelle, architecte et décorateur à Cortone et à Urbino, connu à Sienne comme un peintre à l'intellectualisme délicat.
À la jonction des xve s. et xvie s., la peinture apparaît surtout l'affaire des étrangers venus à Sienne. Pandolfo Petrucci, dit il Magnifico, confia la décoration de son palais à l'Ombrien Pinturicchio (1454-1513) et à Signorelli, dont les fresques, aux sujets tirés de l'Antiquité, sont aujourd'hui dispersées. Conteur prolixe et charmant, le premier a également peint entre 1503 et 1508 la vie de Pie II dans la Libreria Piccolomini de la cathédrale. Le second commença en 1497 les fresques représentant la vie de saint Benoît dans le cloître de Monte Oliveto Maggiore, non loin de Sienne. À partir de 1505, cette suite fut complétée par le Piémontais Giovanni Antonio Bazzi, dit le Sodoma (1477-1549). À la vigueur de Signorelli s'oppose la facilité pittoresque du Sodoma, qui s'établit à Sienne après avoir étudié Léonard à Milan et qui y a laissé des ouvrages d'une douceur capiteuse : une Adoration des Mages à Sant'Agostino (1518), les fresques de la chapelle Santa Catarina à San Domenico (1526).
Le maniérisme et le baroque
Le peintre Domenico Beccafumi (vers 1486-1551) domine l'école siennoise du cinquecento. On lui doit notamment des fresques à l'oratoire San Bernardino et au Palais public, des tableaux conservés à la pinacothèque ; il a eu une large part dans l'achèvement du dallage historié de la cathédrale. Avec son dessin tourmenté, ses tons rares, ses effets de clair-obscur, il a donné de l'inquiétude maniériste une version très personnelle. Pour l'église de Fontegiusta, Baldassare Peruzzi représenta dans un genre plus classique la Sibylle annonçant à Auguste la naissance du Christ ; architecte, il éleva dans sa ville natale des palais et le maître-autel du duomo, mais c'est à Rome qu'il donna sa mesure.
Au milieu du xvie s., Sienne devait perdre avec l'indépendance politique sa vitalité de foyer d'art. Cependant, le maniérisme tardif y est bien représenté par Ventura Salimbeni (1567-1613) et par Francesco Vanni (1563 ou 1565-1610), principal auteur de la décoration peinte dans l'ancienne maison de sainte Catherine. Le baroque ne s'est guère manifesté à Sienne, si ce n'est en la personne de Rutilio Manetti (1571-1639), bon peintre influencé par le Caravage.
La Pinacothèque nationale, installée dans le palais Buonsignori, offre un panorama complet de l'école siennoise de peinture, du xiiie s. au xvie s.
LE PALIO
Sur la Piazza del Campo, une des plus belles places du monde, se déroule deux fois par an (le 2 juillet et le 16 août) le célèbre Palio delle Contrade. Cette fête repose sur l'organisation médiévale de la cité, divisée en trois quartiers (les terzi), eux-mêmes divisés en dix-sept paroisses (contrade). Après un défilé en costumes, les représentants des différentes contrade s'affrontent dans une spectaculaire cavalcade autour de la place. La course, où les chevaux sont montés à cru, se joue en quelques minutes à peine. Le vainqueur reçoit le palio, bannière à l'effigie de la Vierge.