Maxime Le Forestier
Auteur-compositeur et chanteur français (Paris 1949).
Maxime Le Forestier fait ses débuts en se produisant en duo avec sa sœur Catherine (la Petite Fugue). Après une chanson qu’interprète Serge Reggiani (Ballade pour un traître), il tire de son expérience militaire le thème controversé de Parachutiste et, à partir de 1971, il poursuit sa carrière en solo. Dans un son qui se situe à la lisière de la ballade folk post-soixante-huitarde et de la tradition française incarnée par Georges Brassens, il se fraie sa voie dans le paysage musical français (Mon frère, Éducation sentimentale, San Francisco, Entre 14 et 40 ans, Hymne à sept temps, la Chanson du jongleur, Blues blanc pour un crayon noir...). De plus en plus ouvert à la world music, qui imprègne des titres comme Né quelque part, chanté en zoulou, ou Ambalaba (1988) et ceux de l’album Passer ma route (1994), il renoue avec l’univers de Brassens dont il interprète des chansons inédites lors d’une tournée en France (« Soirées Brassens », 1996). Ses albums l’Écho des étoiles (2000) et Restons amants (2008) enrichissent une carrière toujours placée sous le signe de l’authenticité.