Judy Collins
Pianiste, compositrice et chanteuse de folk américaine (Seattle, État de Washington, 1939).
Lorsque l'on pense chanteuses de musique folk, les noms de Joan Baez, Joni Mitchell et Judy Collins viennent automatiquement à l'esprit, bien que cette dernière soit un peu moins connue que ses consœurs. Sur les traces de son père Chuck, animateur de radio, Judy baigne très tôt dans une atmosphère musicale. Elle commence par apprendre le piano classique, et devient concertiste au sein du Denver Businessmen's Symphony Orchestra. À la fin des années 1950, elle déménage à New York, dans le quartier de Greenwich Village. Son premier album, A Maid Of Constant Sorrow, sort en 1961 : c'est de la musique folk traditionnelle, comme tant d'autres figures du Village en produisent alors. Succès d'estime. Mais le 21 mars 1964, alors qu'elle se présente sur les planches du Town Hall, le public lui réserve un véritable triomphe, confirmé par les ventes de Golden Apples Of The Sun en 1962 et In My Life en 1966.
Un folk traditionnel. En 1967, après avoir enregistré Mr Tambourine Man et Turn ! Turn ! Turn ! de Bob Dylan, Suzanne de Leonard Cohen ou la Chanson des vieux amants de Jacques Brel, Judy Collins grave pour la première fois ses propres compositions sur le 33 tours Wild Flowers. C'est un énorme succès (certifié disque d'or). Le suivant, Who Knows Where The Time Goes, suscite le même accueil grâce à sa superbe reprise de Both Sides Now, signée Joni Mitchell. Peu de temps après, elle s'essaie au théâtre avant de se faire remarquer en Europe grâce à la chanson Amazing Grace, classée plusieurs fois dans le hit-parade anglais entre 1970 et 1972. Au milieu des années 1970, elle connaît encore un gros succès avec un rock, Send In The Clowns, extrait d'un spectacle de Broadway. Sa carrière se fait ensuite plus discrète, avec cependant encore deux bons albums dans les années 1990.