James Earl, dit Jimmy Carter
Homme d'État américain (Plains, Géorgie, 1924).
Membre du parti démocrate, sénateur (1962), puis gouverneur (1970) de Géorgie, il s'intéresse particulièrement aux problèmes d'énergie et s'efforce de briser la discrimination raciale. Candidat démocrate à la Maison-Blanche (1974), investi par son parti, il est élu 39e président des États-Unis en novembre 1976 et entre en fonctions en janvier 1977.
S'il déclare vouloir s'occuper en priorité de la réorganisation du gouvernement et des affaires intérieures, c'est en fait surtout la politique extérieure qui retient son attention. Partisan de la limitation des forces stratégiques, Carter se heurte toutefois à l'opposition républicaine qui refuse de ratifier l'accord de désarmement signé à Vienne avec Leonid Brejnev en juin 1979.
S'il réussit à rapprocher Israël et l'Égypte (accords de Camp David) et s'il peut achever le processus de ratification des traités de Panamá, il se heurte aux graves problèmes posés par l'intervention militaire soviétique en Afghanistan (décembre 1979) et surtout par la prise en otage, par le gouvernement islamique iranien, des employés de l'ambassade américaine à Téhéran (novembre 1979).
La situation économique se dégradant (inflation et chômage en nette progression, chute spectaculaire du dollar), la popularité de Carter ne cesse de baisser. Aussi, lors des élections présidentielles de novembre 1980, son adversaire républicain Ronald Reagan l'emporte-t-il.
En 1982, Jimmy Carter fonde à Atlanta le Centre Carter, une organisation non gouvernementale spécialisée dans la résolution des conflits, l'aide au développement et l'aide humanitaire. (Prix Nobel de la paix 2002).
Pour en savoir plus, voir l'article États-Unis : vie politique depuis 1945.