seconde Confédération athénienne

Confédération reconstituée par Athènes (378-338 avant J.-C.) après la ligue de Délos (477-404 avant J.-C.).

Ayant reconquis sa puissance maritime (victoire de Conon à Cnide, 394), Athènes, maîtresse de la route du Pont-Euxin grâce à Thrasybule (389), conclut de nombreuses alliances qui aboutissent à la création d'une confédération nouvelle, dirigée contre Sparte et respectant scrupuleusement l'autonomie de ses membres.

Grâce aux victoires de Chabrias et de Timothée, la confédération comprend, dès 375, plus de 70 membres.

Mais l'échec de Timothèe devant Corinthe, la paix négociée par Callias avec Sparte (→ paix de Callias), qui entraîne le retrait de Thèbes (371), les succès de celle-ci (→ Leuctres, 371), et surtout le manque d'argent provoquent des défections, favorisées par Épaminondas, mais sanctionnées par une vigoureuse répression (Céos, 363-362).

Ce retour apparent aux méthodes traditionnelles mécontente les alliés : dès 362, la confédération est secouée par une série de révoltes.

Vaincue, Athènes reconnaît l'indépendance des cités de l'Égée orientale (355). La ligue est définitivement détruite après la victoire de Philippe II de Macédoine à Chéronée (338 avant J.-C.).

Pour en savoir plus, voir l'article histoire de la Grèce antique.

  • 338 avant J.-C. Thèbes et Athènes sont vaincues à Chéronée par Philippe de Macédoine.