lois de Mendel
Lois de la transmission des caractères héréditaires découvertes en 1865 par Mendel :
1. Loi de ségrégation génétique. Le croisement de deux lignées pures qui ne diffèrent que par un seul caractère donne en première génération, ou F1, une population homogène et semblable à l'une des lignées parentales. Le croisement entre les hybrides F1 donne en F2 une population non homogène où apparaît le caractère parental qui ne s'est pas manifesté en F1 : le caractère apparu en F1 et le caractère non apparu en F1 apparaissent maintenant selon les proportions 3/4 et 1/4. Le premier caractère est dominant par rapport au second, qui est récessif. Les individus F2 ayant ce dernier caractère (1/4) demeurent purs en F3, F4, alors que les autres 3/4 donnent à nouveau des populations non homogènes.
Le fait que des caractères soient inapparents en F1 pour ne se manifester qu'en F2 démontre que les facteurs héréditaires attribués par chaque parent à la génération F1 gardent leur individualité, bien qu'ils puissent ne pas s'exprimer dans le phénotype.
Ce n'est que plus tard qu'il fut reconnu que les chromosomes (que Mendel ne connaissait pas) correspondaient bien aux vecteurs de ces déterminants grâce au jeu de la réduction méiotique.
2. Loi de ségrégation indépendante des caractères. Si on ne considère plus un seul couple de caractères sous la dépendance d'un couple d'allèles (lisse-ridé, par exemple pour les pois), mais deux (ou plusieurs) couples (lisse-ridé et vert-jaune, par exemple), ceux-ci opèrent une ségrégation indépendante.