dromadaire
Camélidé d’Afrique du Nord, voisin du chameau mais ne possédant qu’une seule bosse sur le dos, et n’existant plus que sous sa forme domestique.
1. Classification
espèce : Camelus dromedarius
genre : Camelus
famille : camélidé
ordre : artiodactyle
infra-classe : euthériens
classe : mammifères
2. Caractéristiques
Le dromadaire a une haute silhouette surmontée par une bosse. Il mesure entre 1,80 m et 2,10 m à l’épaule, pour un poids compris entre 450 kg pour les plus petites femelles et 900 kg pour les plus gros mâles. Il présente des callosités sur les pattes avant et arrière, ainsi que sur le sternum. Ses doigts forme un large coussinet lui permettant de marcher sur le sable sans s’enfoncer. Il peut fermer hermétiquement ses narines pour se protéger des vents de sable, tandis que ses yeux sont protégés par une double rangée de cils.
C’est un animal résistant, très bien adapté aux conditions arides (→ désert). Il peut rester de nombreux jours sans boire. Ses pertes d’eau sont réduites au minimum grâce à plusieurs phénomènes : sa température interne, de 34 °C la nuit, passe sans dommage pour son organisme à 41 °C pendant la journée, ce qui dispense l’animal de transpirer pour rafraîchir son corps ; ses selles sont sèches et ses urines, de faible volume, sont très concentrées. De plus, le métabolisme du dromadaire peut transformer la graisse de sa bosse en eau grâce à un processus d’oxydation.
Lorsqu’il trouve un point d’eau, le dromadaire consomme la quantité nécessaire à compenser ses pertes. Il peut en absorber jusqu’à 100 litres en 10 minutes.
3. Domestication
Le dromadaire aurait été domestiqué dans le sud de la péninsule arabique il y a plus de 4 000 ans. Il est utilisé comme animal de bât et de selle (méhari), ainsi que pour le lait des femelles. Très endurant, il représente la monture idéale pour voyager dans les déserts chauds. Il fournit aussi de la viande, de la graisse, un peu de laine et de cuir, et ses excréments servent de combustible.
Une petite population de dromadaires vit à l’état libre dans le centre de l’Australie. Il ne s’agit pas de dromadaires sauvages – qui n’existent plus depuis longtemps –, mais d’animaux féraux (à l’origine domestiques puis libérés et retournés à l’état sauvage).
Pour en savoir plus, voir l'article dromadaire et chameau [faune].