compétition automobile
Sports mécaniques disputés sur les terrains les plus divers au moyen d'engins motorisés à quatre roues de série ou d'usine.
Voir également : automobile [techniques], automobile [société].
Ce sport, qui est probablement le plus dangereux de tous, est aussi celui qui mobilise les plus gros budgets de fonctionnement et qui est le plus en phase avec l'activité industrielle et commerciale en raison des retombées des évolutions technologiques induites par la haute compétition et de la place de la publicité et des sponsors. Ce sport est donc surtout pratiqué dans les pays industriels disposant d'une infrastructure industrielle.
1. Historique
1.1. Origines
L'histoire de la discipline sportive remonte pratiquement à la naissance de l'automobile. Son berceau se situe en France, comme celui de cette industrie qui va révolutionner la vie quotidienne. Le premier concours date de 1894. Organisé par le Petit Journal, il est réservé aux « voitures sans chevaux à propulsion mécanique ». Il s'agit de parcourir la distance Paris-Rouen à une vitesse moyenne d'au moins 12,5 km/h. Arrivé en tête à la moyenne de 18 km/h au volant de son tracteur à vapeur de Dion-Bouton, le comte de Dion est disqualifié en raison du manque de fiabilité de son engin. Le premier prix est partagé entre Peugeot et Panhard et Levassor. L'année suivante, de Dion organise la première course de vitesse entre Paris et Bordeaux. Levassor réalise le meilleur temps. Seul au volant de sa 4 CV Panhard et Levassor, il parcourt la distance en 48 h 47 min 30 s, ce qui représente une vitesse moyenne de 24 km/h. Toutefois, son véhicule ne possédant pas les quatre places imposées par le règlement, il doit céder la victoire à la Peugeot pilotée par Kœchlin. Cette épreuve lance le sport automobile aux yeux du public.
1.2. Les courses de ville à ville
La même année, de Dion, devenu marquis, fonde l'Automobile-Club de France, qui organise des manifestations de plus en plus nombreuses. Les courses de ville à ville se développent en Europe ainsi qu'aux États-Unis, où la construction automobile se développe plus vite qu'en Europe. La vitesse des automobiles augmentant rapidement, ces courses deviennent vite dangereuses. La course Paris-Madrid de 1903 est arrêtée à Bordeaux, sur ordre des autorités, à la suite de nombreux accidents corporels, dont sept mortels. La Mors de Gabriel, arrivée en tête, réalise déjà une moyenne de 105 km/h !
1.3. Du premier Grand Prix au premier Championnat du monde
De 1900 à 1905, la Coupe Gordon-Bennett, du nom d'un homme de presse américain qui encourage le sport automobile, tient lieu de championnat du monde. Mais les constructeurs français, à l'époque les plus nombreux et les plus avancés, ne se satisfont pas de cette compétition qui ne permet d'engager que trois voitures par pays. La France reprend donc l'initiative en 1906, date à laquelle l'Automobile-Club de France organise le premier Grand Prix sur circuit fermé et gardé, au Mans. Celui-ci est remporté par Szisz, qui pilote une Renault. La course automobile moderne est née.
Les manifestations se multiplient. En 1911 est couru le premier Rallye de Monte-Carlo. En 1923 se dispute la première épreuve d'endurance des 24 Heures du Mans. C'est en 1950 qu'est organisé le premier Championnat du monde de formule 1.
2. L'organisation du sport automobile
2.1. De l'A.C.F. à la F.I.S.A.
En France, le sport automobile était organisé à l'origine par l'Automobile-Club de France (A.C.F.), fondé en 1895. Depuis 1922, il est dirigé par la Commission sportive internationale (C.S.I.) de la Fédération internationale de l'automobile (F.I.A.), qui a fédéré les automobile-clubs des différents pays. En 1978, la C.S.I. est devenue la Fédération internationale du sport automobile (F.I.S.A.). Plus autonome que la C.S.I., celle-ci reste toutefois sous la tutelle de la F.I.A. La F.I.S.A. applique et modifie le Code sportif international qui rassemble les textes de réglementation des diverses épreuves automobiles. Elle établit également le calendrier annuel des compétitions.
2.2. La F.F.S.A.
La F.I.S.A. délègue son pouvoir sportif à un organisme unique dans chaque pays. En France, il s'agit de la Fédération française du sport automobile (F.F.S.A.), créée en 1952. La F.F.S.A. est restée sous la tutelle de l'A.C.F. jusqu'en 1967. Elle représente 217 clubs baptisés associations sportives automobiles qui sont regroupés au sein de 16 ligues régionales. La F.F.S.A. comprend plus de 25 000 licenciés, dont un peu plus de 10 % de femmes.
3. Les types d'épreuves
3.1. Les courses sur circuit fermé
Les circuits fermés accueillent des épreuves de vitesse, comme les Grands Prix de formule 1, ou des épreuves d'endurance, comme les fameuses 24 Heures du Mans. Ces courses obéissent à un impératif de distance ou de durée. Les circuits peuvent être permanents, comme celui d'Hockenheim, en Allemagne, ou d'Indianapolis, aux États-Unis. Ils peuvent aussi emprunter des voies urbaines, comme le circuit de Monte-Carlo ou celui de Phoenix, aux États-Unis, ou des voies routières comme c'est le cas, en partie, du circuit Bugatti, au Mans, où se déroulent les 24 Heures du même nom.
3.2. Les rallyes
Les rallyes sont des courses de régularité et d'endurance qui se déroulent sur plusieurs jours sur des routes normales. Ils comprennent des étapes spéciales disputées contre la montre sur des routes gardées et des parcours de liaison qui doivent être effectués à une moyenne minimale fixée, dans des conditions de circulation normales. Les rallyes-raids, qui se courent suivant des règlements particuliers et généralement sur des pistes, se sont développés récemment.
3.3. Les courses de côtes
Les courses de côtes sont des épreuves de vitesse qui se déroulent sur des portions de routes gardées, présentant un fort dénivelé. De nombreux amateurs y participent, au volant de voitures de toutes catégories.
4. Les catégories de voitures
4.1. Les voitures de série
Le groupe N
Il comprend les voitures de tourisme de grande série – au moins 5 000 exemplaires construits sur douze mois – dotées de quatre places et d'un coffre. Les modifications autorisées sont minimes et le poids doit rester identique à celui de la voiture de série.
Le groupe A
Le nombre d'exemplaires construits de voitures de tourisme de grande production du groupe A doit être de 1 000 en douze mois. Des modifications plus nombreuses – dimension des pneus, capacité des réservoirs, rapports de transmission, suspensions… – et des allégements de poids sont autorisés. Les voitures du groupe A doivent être équipées d'un anneau de protection installé à l'intérieur du véhicule.
4.2. Les voitures construites pour la course
Le groupe C
Il comprend des voitures dont le poids minimal et la consommation maximale sont réglementés.
Le groupe D
C'est celui des voitures monoplaces de formule internationale – formule 1, formule 3 et formule 3 000 –, dont la construction obéit à des contraintes très précises.
Le groupe E
Il comprend les voitures de formule libre n'appartenant pas aux précédents groupes et dont la réglementation est fixée par les organisateurs des épreuves concernées.
5. La sécurité
En formule 1, le casque est obligatoire depuis 1952 et la combinaison ignifugée depuis 1959. L'arceau de sécurité date de 1969, les harnais de 1972 et la cellule de survie de 1982 (protection de l'habitacle). Tandis que les crash-tests se généralisent dans les années 1980, les jupes (carénages de tôle placés sur la partie inférieure de la voiture) sont interdites en 1983, le pédalier recule derrière l'axe des roues avant en 1988 et les moteurs turbo sont interdits en 1989. En 1991, les réservoirs doivent obligatoirement se situer entre l'habitacle et le moteur : les réservoirs latéraux sont interdits. Les « boîtes noires » apparaissent en 1997.
6. Les principaux championnats
6.1. Le Championnat du monde de formule 1
Le Championnat du monde des conducteurs de formule 1 est le premier championnat du monde de sport automobile à avoir été créé, en 1950. Son prestige consacre la première place occupée par la formule 1 dans cette discipline dans le monde (sauf aux États-Unis où le circuit IndyCar, courses de monoplaces sur circuit ovale de type de celui des 500 miles d'Indianapolis, est le plus populaire). Le Championnat du monde des constructeurs a été créé en 1958.
Distance et durée
Ce championnat se dispute sur un nombre variable de Grands Prix selon la saison – dix-sept en 2009. Ces Grands Prix se courent sur des distances minimales de 305 km – sauf le Grand Prix de Monaco qui n'en fait que 260 – et sur une durée maximale de 2 heures.
Les voitures
Les voitures engagées dans ces épreuves sont des monoplaces aux quatre roues non carénées appartenant au groupe D. Elles se conforment à des réglementations techniques qui changent chaque année en vue d'accroître la sécurité sur les circuits sans pour autant nuire au spectacle. Mis à part Ferrari, les constructeurs de moteurs s'associent avec un fabricant de châssis dans la réalisation d'une voiture : on parle ainsi de Tyrell-Ford, de McLaren-Peugeot ou de Williams-Honda.
Les pilotes
Le nombre des concurrents d'un Grand Prix est limité. Les pilotes sont sélectionnés au terme d'une séance de préqualification. Les voitures ayant réalisé les meilleurs temps aux essais officiels prennent place sur la grille de départ, dans l'ordre de leur performance. Rares ont été les femmes qui ont pu prendre le départ d'une course de formule 1, même si cela ne leur est pas interdit réglementairement. En 1975, l'Italienne Leila Lombardi participa au Grand Prix d'Espagne, à Montjuich. La présence des femmes est plus nombreuse dans les courses de rallye où une Coupe des dames récompense la meilleure classée.
Le règlement
Le règlement veut que les voitures quittent les stands pour rejoindre la pré-grille de départ 30 minutes avant l'heure de celui-ci. Les moteurs sont mis en marche 30 secondes avant le départ. Les voitures effectuent un tour de formation au cours duquel il est interdit de dépasser. Elles rejoignent la grille de départ, sur laquelle elles s'immobilisent. Le départ est donné quelques secondes plus tard par le passage d'une série de feux du rouge au vert.
Aucune intervention n'est autorisée sur la voiture en dehors de son stand.
Les interruptions de la course – en cas de pluie, d'accident… – et leurs conséquences sur le classement sont réglées de façon précise.
Les drapeaux
Sur le circuit
Agité par un ou plusieurs des nombreux commissaires de course installés tout au long du circuit, le drapeau jaune prévient d'un danger, impose de ralentir et interdit de dépasser.
Le drapeau à bandes rouge et jaune prévient d'un problème d'adhérence sur la piste.
Le drapeau vert lève l'alerte. Le drapeau bleu informe un pilote qu'il est suivi par une voiture plus rapide qui va le dépasser.
Le drapeau blanc annonce la présence d'un véhicule de service sur la piste.
Le drapeau noir informe de l'arrêt de la course.
Sur la ligne de départ-arrivée
Le drapeau rouge annonce l'arrêt de la course.
Le drapeau noir et blanc partagé suivant sa diagonale est un avertissement pour conduite antisportive adressé à la voiture dont le numéro est indiqué.
Le drapeau noir accompagné d'un numéro de voiture impose l'arrêt de cette voiture à son stand.
Un drapeau noir avec un disque orange en son centre informe la voiture dont le numéro est indiqué qu'elle a un ennui mécanique pouvant présenter des dangers pour la course et qu'elle doit s'arrêter à son stand.
Le drapeau à damier noir et blanc annonce l'arrivée.
L'attribution du titre
Les pilotes et les constructeurs des six voitures arrivées les premières marquent des points : 10 points pour les premiers, puis 6, 4, 3, 2, et enfin 1 point. Le constructeur cumule les points obtenus par deux voitures arrivées dans les six premières places. Le pilote et le constructeur qui ont obtenu le plus de points à l'issue des dix-sept Grands Prix courus remportent respectivement le Championnat du monde des conducteurs et le Championnat du monde des constructeurs.
Les Grands Prix
Les dix-neuf Grands Prix prévus en 2014
Australie (Melbourne) : 16 mars
Malaisie (Kuala Lumpur) : 30 mars ;
Bahreïn (Manama) : 6 avril ;
Chine (Shanghai) : 20 avril ;
Espagne (Barcelone) : 11 mai ;
Monaco : 25 mai ;
Canada (Montréal) : 8 juin ;
Autriche (Spielberg) : 22 juin (nouveau grand prix) ;
Grande-Bretagne (Silverstone) : 6 juillet ;
Allemagne (Hockenheim) : 20 juillet ;
Hongrie (Budapest) : 27 juillet ;
Belgique (Spa-Francorchamps) : 24 août ;
Italie (Monza) : 7 septembre ;
Singapour (Marina Bay) : 21 septembre ;
Japon (Suzuka) : 5 octobre ;
Russie (Sotchi) : 12 octobre (nouveau grand prix) ;
États-Unis (Austin) : 2 novembre ;
Brésil (Sao Paulo) : 9 novembre ;
Émirats arabes unis (Abu Dhabi) : 23 novembre.
Les Grands Prix courus depuis la création du championnat
La liste et le nombre (autour de dix-sept) des Grands Prix varient selon les années. Les Grands Prix courus depuis la création du championnat sont les suivants :
– Le Grand Prix d'Abu Dhabi, créé en 2009.
– Le Grand Prix d'Afrique du Sud, créé en 1932, n'a pas été disputé de 1986 à 1991 ni depuis 1993. Il se déroulait sur le circuit de Kyalami.
– Le Grand Prix d'Allemagne, créé en 1926, s'est déroulé longtemps sur le circuit du Nürburgring, puis sur le circuit d'Hockenheim, avant de revenir en 2007 au Nürburgring.
– Le Grand Prix d'Argentine, créé en 1953, n'a pas été disputé de 1980 à 1994 et depuis 1998. Il avait lieu sur le circuit Oscar Galvez à Buenos Aires.
– Le Grand Prix d'Australie, créé en 1985, s'est d'abord déroulé sur le circuit d'Adélaïde. Depuis 1996, il a lieu sur le circuit Albert-Park, à Melbourne.
– Le Grand Prix d'Autriche a été disputé de 1963 à 1988 sur le circuit d'Österreichring (Zeltweg). Il s'est ensuite déroulé sur le circuit A1-Ring du Spielberg puis à Zeltweg.
– Le Grand Prix du Bahreïn se déroule sur le circuit du Sakhir, à Manama.
– Le Grand Prix de Belgique, créé en 1925, se déroule sur le circuit de Spa-Francorchamps.
– Le Grand Prix du Brésil, créé en 1972, s'est déroulé d'abord sur le circuit de Jacarapegua et a lieu depuis 1990 sur le circuit José Carlos Pace d'Interlagos, près de São Paulo.
– Le Grand Prix du Canada a été disputé de 1963 à 2008 sur le circuit Gilles-Villeneuve construit dans l'île Notre-Dame à Montréal, puis a été de nouveau prévu en 2010.
– Le Grand Prix de Chine se déroule sur le circuit de Shanghai.
– Le Grand Prix de Corée de Sud, créé en 2010, se court à Jeolia.
– Le Grand Prix des États-Unis s'est déroulé successivement à Sebring, à Riverside, à Watkins Glen (entre 1960 et 1980), à Long Beach (entre 1976 et 1983), à Detroit (de 1984 à 1988) et à Phoenix (de 1989 à 1991). Entre 1976 et 1984, deux grands prix avaient lieu annuellement (l'un à l'est et l'autre à l'ouest des États-Unis).
– Le Grand Prix d'Espagne, créé en 1913, a été disputé notamment sur les circuits de Jerez de la Frontera et de Catalunya (Barcelone), où il se déroule depuis 1991.
– Depuis 1983, le Grand Prix d'Europe a été disputé sur différents circuits européens. Il a lieu à Valence, en Espagne, à partir de 2008. Depuis 1999, il se déroulait sur le circuit du Nürburgring, en Allemagne.
– Le Grand Prix de France a été disputé de 1950 à 2008 successivement sur les circuits Paul-Ricard (Le Castellet), de Dijon-Prenois et de Magny-Cours. Depuis 1991, il s'est toujours déroulé sur ce dernier circuit.
– Le Grand Prix de Grande-Bretagne, créé en 1926, a été disputé tour à tour à Aintree, Brands Hatch et Silverstone, où il s'est déroulé en 1950 et à partir de 1989.
– Le Grand Prix de Hollande a été disputé de 1949 à 1985 sur le circuit de Zandvoort. Il n'a pas été disputé depuis cette date.
– Le Grand Prix de Hongrie, créé en 1986, se déroule sur le circuit de Hungaroring, à Budapest.
– Le Grand Prix d'Inde a été couru jusqu'en 2013.
– Le Grand Prix d'Italie, créé en 1921, se déroule sur le circuit de Monza, près de Milan.
– Le Grand Prix du Japon, créé en 1976, a d'abord eu lieu, pendant deux ans, sur le circuit du Mont-Fuji. Il n'a pas été disputé de 1978 à 1986 et a lieu entre 1987 et 2006 sur le circuit de Suzuka (Nagoya). En 2007, il s'est disputé sur le nouveau circuit du Mont-Fuji. En 2010, il a lieu de nouveau à Suzuka.
– Le Grand Prix de Malaisie, créé en 1999, se déroule sur le circuit de Sepang, à Kuala Lumpur.
– Le Grand Prix du Mexique a été disputé de 1968 à 1970, puis de 1986 à 1992, sur le circuit Rodriguez (Mexico). Il n'est plus disputé depuis.
– Le Grand Prix de Monaco, créé en 1929, se déroule sur le circuit de Monte-Carlo.
– Un Grand Prix du Pacifique a été disputé en 1994 et 1995, sur le circuit Tanaka (Aïda, au Japon).
– Le Grand Prix du Portugal, créé en 1984, sur le circuit d'Estoril. Il n'a plus été disputé depuis 1996.
– Le Grand Prix de Russie, créé en 2014, se déroule sur le circuit de Sotchi.
– Le Grand Prix de Saint-Marin, créé en 1981, avait lieu sur le circuit Dino et Enzo Ferrari, à Imola.
– Le Grand Prix de Singapour, créé en 2008, se déroule en nocturne.
– Un Grand Prix de Suisse a été disputé de 1950 à 1954 et en 1982.
– Le Grand Prix de Turquie a lieu sur le circuit d'Istanbul.
Les grands moments de la formule 1
Les années Fangio
Le premier Grand Prix de formule 1 se dispute en Grande-Bretagne, à Silverstone, le 13 mai 1950. Il est remporté par un Italien, Giuseppe Farina, qui conduit une Alfa Romeo avec un moteur à l’avant de 400 ch. Le 3 septembre de la même année, Farina remporte son Grand Prix national à Monza et devient le premier champion du monde de l’histoire de la formule 1. Il devance celui qui allait devenir l’un des plus grands champions du sport automobile, Juan Manuel Fangio. En 1951 et en 1952, Alberto Ascari est champion du monde avec un moteur Ferrari à quatre cylindres en ligne. Juan Manuel Fangio remporte cinq titres de champion du monde et 24 des 51 Grands Prix auxquels il a participé. La différence entre la vitesse moyenne que Fangio a établie au Grand Prix de Monaco en 1950, 98 km/h, la plus faible de l’histoire de la formule 1, et les vitesses moyennes actuelles, qui s’approchent des 250 km/h, montre bien toute l’évolution que ce sport a connu. En 1955, Maurice Trintignant, au volant d’une Ferrari, devient le premier français à remporter un Grand Prix.
Moteur arrière et châssis monocoque
Une monoplace à moteur arrière s’impose pour la première fois en 1958 : ce placement rend les voitures plus agiles. C’est aussi l’époque où certains pilotes construisent eux-mêmes leurs bolides, comme Jack Brabham, qui remporte trois championnats du monde. En 1962, le châssis monocoque apporte légèreté et rigidité et remplace le châssis tubulaire.
L’arrivée des Britanniques
Les années 1960 voient l’apparition de l’industrie automobile britannique en formule 1, avec BRM, Lotus, Lola et Tyrell, et la domination des pilotes britanniques, avec Graham Hill, Jim Clark (qui utilise le châssis monocoque et le moteur V8 Cosworth DFV), John Surtees (un ancien champion du monde moto), Jackie Stewart. La publicité sur les carrosseries fait son apparition en 1968.
De nombreux accidents
Plusieurs accidents graves entre la fin des années 1960 et le début des années et 1980 amènent à améliorer la sécurité des circuits automobiles. Certains pilotes y trouvent la mort, comme Jim Clark, fauché en pleine gloire en 1968, Jochen Rindt, champion du monde à titre posthume en 1970, François Cevert lors d’essais en 1973, Ronnie Peterson lors du Grand Prix d’Italie à Monza en 1978, Gilles Villeneuve lors du Grand Prix de Belgique à Zolder en 1982. Niki Lauda réchappe de justesse à un accident qui le laisse défiguré en 1976.
Une femme à l’honneur
1976 voit les essais d’une voiture à six roues (deux à l’arrière et quatre petites à l’avant), qui remporte un Grand Prix. 1977 voit les débuts d’une formule 1 à effet de sol et d’un moteur turbocompressé. Niki Lauda remporte en 1978 le Grand Prix de Suède avec une formule 1 équipée d’une turbine qui aspire l’air sous la voiture, une technique qui allait être immédiatement interdite. En 1979, Jean-Pierre Jabouille remporte le Grand Prix de France, disputé à Dijon, au volant d’une Renault à moteur turbocompressé, tandis que René Arnoux et Gilles Villeneuve se livrent un duel grandiose.
Prost, le plus titré des Français
Alain Prost est le premier français à remporter le championnat du monde, en 1985. Avec quatre titres au total (1985, 1986, 1989 et 1993), il a été le plus grand champion français. Son duel avec le Brésilien Ayrton Senna (sacré en 1988, 1990 et 1991), qui s’est tué dans un accident à Imola en 1994, a contribué à la grande popularité de la formule 1 en France.
Un Grand Prix se court pour la première fois dans un pays de l’Europe centrale socialiste, en Hongrie, en 1986.
La domination de Schumacher et de Ferrari
L'Allemand Michael Schumacher fait ses débuts à Spa-Francorchamps en 1991, année où l’informatique débarque dans les cockpits. Il remporte son premier titre de champion du monde en 1994. Il devient le champion le plus titré de la formule 1, vainqueur à sept reprises du championnat du monde des pilotes (1994, 1995 et de 2000 à 2004) et détenteur du record du monde de victoires, avec 91 Grands Prix remportés, entre 1992 et 2006. Schumacher établit aussi le record du nombre de podiums consécutifs, avec 19 podiums de suite en 2001 et 2002.
Des pilotes de plus en plus jeunes
En 2005, l'Espagnol Fernando Alonso devient le plus jeune champion du monde. En 2007, Michelin quitte la formule 1 et Bridgestone devient le seul fournisseur de pneus. En 2008, une écurie indienne, propriété du magnat Vijay Mallya, fait rouler ses premières monoplaces sur le circuit. C’est aussi en 2008 que le Britannique Lewis Hamilton devient, à 23 ans, le plus jeune champion du monde de l’histoire de la formule 1. En 2010, Sebastian Vettel devient à son tour, à 23 ans, le plus jeune champion du monde.
En 2012, pour la première fois depuis les débuts du championnat du monde des conducteurs de formule 1, en 1950, les sept premiers grands prix de la saison sont chacun remportés par un pilote différent.
Les résultats des pilotes français
Douze pilotes français ont remporté au moins un Grand Prix en formule 1 : Alain Prost (51), René Arnoux (7), Jacques Lafitte (6), Didier Pironi (3), Patrick Depailler, Jean-Pierre Jabouille, Patrick Tambay et Maurice Trintignant (2 chacun), Jean Alesi, Jean-Pierre Beltoise, François Cevert et Olivier Panis (1 chacun).
Le palmarès des pilotes
Formule 1: le palmarès des pilotes
AUTOMOBILE : CHAMPIONNAT DU MONDE DE FORMULE 1 | |
Palmarès des pilotes | |
Année | Vainqueur |
1950 | Farina (Giuseppe) [Italie] |
1951 | Fangio (Juan Manuel) [Argentine] |
1952 | Ascari (Alberto) [Italie] |
1953 | Ascari (Alberto) [Italie] |
1954 | Fangio (Juan Manuel) [Argentine] |
1955 | Fangio (Juan Manuel) [Argentine] |
1956 | Fangio (Juan Manuel) [Argentine] |
1957 | Fangio (Juan Manuel) [Argentine] |
1958 | Hawthorn (Mike) [Grande-Bretagne] |
1959 | Brabham (Jack) [Australie] |
1960 | Brabham (Jack) [Australie] |
1961 | Hill (Phil) [États-Unis] |
1962 | Hill (Graham) [Grande-Bretagne] |
1963 | Clark (Jim) [Grande-Bretagne] |
1964 | Surtees (John) [Grande-Bretagne] |
1965 | Clark (Jim) [Grande-Bretagne] |
1966 | Brabham (Jack) [Australie] |
1967 | Hulme (Dennis) [Nouvelle-Zélande] |
1968 | Hill (Graham) [Grande-Bretagne] |
1969 | Stewart (Jacky) [Grande-Bretagne] |
1970 | Rindt (Jochen) [Autriche] |
1971 | Stewart (Jacky) [Grande-Bretagne] |
1972 | Fittipaldi (Emerson) [Brésil] |
1973 | Stewart (Jacky) [Grande-Bretagne] |
1974 | Fittipaldi (Emerson) [Brésil] |
1975 | Lauda (Niki) [Autriche] |
1976 | Hunt (James) [Grande-Bretagne] |
1977 | Lauda (Niki) [Autriche] |
1978 | Andretti (Mario) [États-Unis] |
1979 | Scheckter (Jody) [Afrique du Sud] |
1980 | Jones (Alan) [Australie] |
1981 | Piquet (Nelson) [Brésil] |
1982 | Rosberg (Keke) [Finlande] |
1983 | Piquet (Nelson) [Brésil] |
1984 | Lauda (Niki) [Autriche] |
1985 | Prost (Alain) [France] |
1986 | Prost (Alain) [France] |
1987 | Piquet (Nelson) [Brésil] |
1988 | Senna (Ayrton) [Brésil] |
1989 | Prost (Alain) [France] |
1990 | Senna (Ayrton) [Brésil] |
1991 | Senna (Ayrton) [Brésil] |
1992 | Mansell (Nigel) [Grande-Bretagne] |
1993 | Prost (Alain) [France] |
1994 | Schumacher (Michael) [Allemagne] |
1995 | Schumacher (Michael) [Allemagne] |
1996 | Hill (Damon) [Grande-Bretagne] |
1997 | Villeneuve (Jacques) [Canada] |
1998 | Hakkinen (Mika) [Finlande] |
1999 | Hakkinen (Mika) [Finlande] |
2000 | Schumacher (Michael) [Allemagne] |
2001 | Schumacher (Michael) [Allemagne] |
2002 | Schumacher (Michael) [Allemagne] |
2003 | Schumacher (Michael) [Allemagne] |
2004 | Schumacher (Michael [Allemagne] |
2005 | Alonso (Fernando) [Espagne] |
2006 | Alonso (Fernando) [Espagne] |
2007 | Räikkönen (Kimi) [Suède] |
2008 | Hamilton (Lewis) [Grande-Bretagne] |
2009 | Button (Jenson) [Grande-Bretagne] |
2010 | Vettel (Sebastian) [Allemagne] |
2011 | Vettel (Sebastian) [Allemagne] |
2012 | Vettel (Sebastian) [Allemagne] |
2013 | Vettel (Sebastian) [Allemagne] |
Le pilote qui a obtenu le plus de titres de champion du monde est Michael Schumacher (7), devançant ainsi Juan Manuel Fangio (5) et Alain Prost (4). Avec 91 victoires, il est aussi celui qui a remporté le plus de Grands Prix, devant Alain Prost (51).
Le palmarès des constructeurs
Formule 1 : le palmarès des constructeurs
FORMULE 1 : CHAMPIONNAT DU MONDE DES CONSTRUCTEURS | |
Année | Vainqueur |
1958 | Vanwall |
1959 | Cooper-Climax |
1960 | Cooper-Climax |
1961 | Ferrari |
1962 | B.R.M. |
1963 | Lotus-Climax |
1964 | Ferrari |
1965 | Lotus-Climax |
1966 | Brabham-Repco |
1967 | Brabham-Repco |
1968 | Lotus-Ford |
1969 | Matra-Ford |
1970 | Lotus-Ford |
1971 | Tyrell-Ford |
1972 | Lotus-Ford |
1973 | Lotus-Ford |
1974 | McLaren-Ford |
1975 | Ferrari |
1976 | Ferrari |
1977 | Ferrari |
1978 | Lotus-Ford |
1979 | Ferrari |
1980 | Williams-Ford |
1981 | Williams-Ford |
1982 | Ferrari |
1983 | Ferrari |
1984 | McLaren-Tag-Porsche |
1985 | McLaren-Tag-Porsche |
1986 | Williams-Honda |
1987 | Williams-Honda |
1988 | McLaren-Honda |
1989 | McLaren-Honda |
1990 | McLaren-Honda |
1991 | McLaren-Honda |
1992 | Williams-Renault |
1993 | Williams-Renault |
1994 | Williams-Renault |
1995 | Benetton-Renault |
1996 | Williams-Renault |
1997 | Williams-Renault |
1998 | McLaren-Mercedes |
1999 | Ferrari |
2000 | Ferrari |
2001 | Ferrari |
2002 | Ferrari |
2003 | Ferrari |
2004 | Ferrari |
2005 | Renault |
2006 | Renault |
2007 | Ferrari |
2008 | Ferrari |
2009 | Brawn GP |
2010 | Red Bull |
2011 | Red Bull |
2012 | Red Bull |
2013 | Red Bull |
6.2. Le Championnat intercontinental de formule 3000
La compétition
Le Championnat intercontinental de formule 3000 avait remplacé, en 1985, le Championnat d'Europe de formule 2, créé en 1967. Il devait son nom à la cylindrée des moteurs qui équipaient ces monoplaces du groupe D : 3 000 cm3. Cette compétition a été disputée pour la dernière fois en 2004.
Le palmarès des pilotes
Formule 3000 : le palmarès des pilotes
AUTOMOBILE : CHAMPIONNAT INTERCONTINENTAL DE FORMULE 3 000 | |
1985 | Danner (Christian) [Allemagne] |
1986 | Capelli (Ivan) [Italie] |
1987 | Modena (Stefano) [Italie] |
1988 | Moreno (Roberto) [Brésil] |
1989 | Alesi (Jean) [France] |
1990 | Comas (Erik) [France] |
1991 | Fittipaldi (Christian) [Brésil] |
1992 | Badoer (Luca) [Italie] |
1993 | Panis (Olivier) [France] |
1994 | Boullion (Jean-Christophe) [France] |
1995 | Sospiri (Vincenzo) [Italie] |
1996 | Muller (Jorg) [Allemagne] |
1997 | Zonta (Ricardo) [Brésil] |
1998 | Montoya (Juan Pablo) [Colombie] |
1999 | Heifeld (Nick) [Allemagne] |
2000 | Junqueira (Bruno) [Brésil] |
2001 | Wilson (Justin) [Grande-Bretagne] |
2002 | Bourdais (Sébastien) [France] |
2003 | Wirdheim (Björn) [Suède] |
2004 | Liuzzi (Vitantonio) [Italie] |
6.3. Le Championnat du monde des sports prototypes
Le Championnat du monde des sports prototypes a été le dernier avatar du championnat d'endurance. Il a aussi, dans le passé, porté les noms de Championnat du monde des voitures de sport et de Championnat du monde des marques. Il donnait lieu à deux classements : celui des constructeurs, créé en 1953, et celui des pilotes, créé en 1981. Le Championnat du monde des sports prototypes a été suspendu en 1992.
Les palmarès
Le palmarès des constructeurs
Sports prototypes : le palmarès des constructeurs
CHAMPIONNAT DU MONDE DES SPORTS PROTOTYPES | |
Palmarès des constructeurs | |
1953 et 1954 | Ferrari |
1955 | Mercedes |
De 1956 à 1958 | Ferrari |
1959 | Aston Martin |
De 1960 à 1965 | Ferrari |
1966 | Ford |
1967 | Ferrari |
1968 | Ford |
De 1969 à 1971 | Porsche |
1972 | Ferrari |
1973 et 1974 | Matra-Simca |
1975 | Alfa-Romeo |
De 1976 à 1979 | Porsche |
1980 | Lancia |
De 1981 à 1985 | Porsche |
1986 | Brun-Motosport |
1987 et 1988 | Jaguar |
1989 et 1990 | Mercedes |
1991 | Jaguar |
1992 | Peugeot-Talbot |
Le palmarès des pilotes
Sports prototypes : le palmarès des pilotes
CHAMPIONNAT DU MONDE DES SPORTS PROTOTYPES | |
Palmarès des pilotes | |
1981 | Garretson (Bob) [États-Unis] |
1982 | Ickx (Jacky) [Belgique] |
1983 | Ickx (Jacky) [Belgique] |
1984 | Bellof (Stefan) [Allemagne] |
1985 | Stück (Hans) [Allemagne] et Bell (Dereck) [Grande-Bretagne] |
1986 | Stück (Hans) [Allemagne] et Bell (Dereck) [Grande-Bretagne] |
1987 | Boesel (Raul) [Brésil] |
1988 | Brundle (Martin) [Grande-Bretagne] |
1989 | Schlesser (Jean-Louis) [France] |
1990 | Schlesser (Jean-Louis) [France] |
1991 | Fabi (Teodorico) [Italie] |
1992 | Dalmas (Yannick) [France] et Warwick (Derek) [Grande-Bretagne] |
6.4. Les Vingt-Quatre Heures du Mans
Épreuve reine de l'endurance, les Vingt-Quatre Heures du Mans remontent à 1923. Cette année-là, l'équipage Lagache-Léonard parcourt la distance de 2 209,5 km au volant d'une Chenard et Walcker.
En 1955, la course est marquée par un dramatique accident : la sortie de route de la Mercedes de Levegh provoque la mort de 82 spectateurs en plus de celle du pilote.
L'épreuve se déroule traditionnellement au mois de juin. Le départ est donné un samedi, à 15 h, et s'achève le lendemain vingt-quatre heures plus tard.
Le classement s'effectue en fonction de la distance parcourue. Sur le tracé actuel, emprunté depuis 1990, le record de distance est de 5 192 km. Il a été établi en 2008 par l'équipage Capello/Kristensen/McNish pilotant une Audi R10 à la vitesse moyenne, sur 24 heures, de 216,300 km/h.
Le record de victoires aux 24 Heures du Mans est détenu par le Danois Tom Kristensen (8) pour les conducteurs et par Porsche (16) pour les constructeurs.
Le palmarès des Vingt-Quatre Heures du Mans
Vingt-Quatre Heures du Mans : le palmarès
Vingt-Quatre Heures du Mans | |||||
Palmarès | |||||
Année | Voiture | Pays | Équipage | Distance parcourue (en kilomètres) | Vitesse moyenne (en kilomètres/heure) |
1923 | Chenard et Walker | France | Lagache Leonard | 2 209,536 | 92,064 |
1924 | Bentley | Grande-Bretagne | Duff Clement | 2 077,340 | 86,555 |
1925 | Lorraine B3-6 | France | De Courcelle Rossignol | 2 233,982 | 93,082 |
1926 | Lorraine B3-6 | France | Bloch Rossignol | 2 552,414 | 106,350 |
1927 | Bentley | Grande-Bretagne | Benjafield Davis | 2 369,807 | 98,740 |
1928 | Bentley | Grande-Bretagne | Barnato Rubin | 2 669,272 | 111,219 |
1929 | Bentley Speed Six | Grande-Bretagne | Barnato Birkin | 2 843,830 | 118,492 |
1930 | Bentley Speed Six | Grande-Bretagne | Barnato Kidston | 2 930,663 | 122,111 |
1931 | Alfa Romeo 8C | Italie | Lord Howe Birkin | 3 017,654 | 125,735 |
1932 | Alfa Romeo 8C | Italie | Sommer Chinetti | 2 954,038 | 123,084 |
1933 | Alfa Romeo 8C | Italie | Nuvolari Sommer | 3 144,038 | 131,001 |
1934 | Alfa Romeo 8C | Italie | Chinetti Etancelin | 2 886,938 | 120,289 |
1935 | Lagonda Rapide | Grande-Bretagne | Hindmarsh Fontes | 3 006,797 | 125,283 |
1936 | Épreuve annulée |
|
|
|
|
1937 | Bugatti 57 G | France | Wimille Benoist | 3 287,938 | 136,997 |
1938 | Delahaye 135 S | France | Chaboud Tremoulet | 3 180,940 | 132,539 |
1939 | Bugatti 57 C | France | Wimille Veyron | 3 354,760 | 139,781 |
1949 | Ferrari 166 MM | Italie | Chinetti Lord Selsdon | 3 178,299 | 132,420 |
1950 | Talbot Lago T 26 GS | France | L. Rosier J.-L. Rosier | 3 465,120 | 144,380 |
1951 | Jaguar Xk 120 C | Grande-Bretagne | Walker Whitehead | 3 611,193 | 150,466 |
1952 | Mercedes Benz 300 SL | Allemagne | Lang Riess | 3 733,800 | 155,575 |
1953 | Jaguar XK 120 C | Grande-Bretagne | Rolt Hamilton | 4 088,064 | 170,366 |
1954 | Ferrari 375 + | Italie | Gonzales Trintignant | 4 061,150 | 169,215 |
1955 | Jaguar Type D | Grande-Bretagne | Hawthorn Bueb | 4 135,380 | 172,308 |
1956 | Jaguar Type D | Grande-Bretagne | Flockart Sanderson | 4 034,929 | 168,122 |
1957 | Jaguar Type D | Grande-Bretagne | Flockart Bueb | 4 397,108 | 183,217 |
1958 | Ferrari 250 TR | Italie | Gendebien Hill | 4 101,926 | 170,914 |
1959 | Aston-Martin DBR-1 | Grande-Bretagne | Shelby Salvadori | 4 347,900 | 181,163 |
1960 | Ferrari TR 60 | Italie | Frere Gendebien | 4 217,527 | 175,730 |
1961 | Ferrari TR 61 | Italie | Gendebien Hill | 4 476,580 | 186,527 |
1962 | Ferrari 330 LM | Italie | Gendebien Hill | 4 451,255 | 185,469 |
1963 | Ferrari 250 P | Italie | Scarfiotti Bandini | 4 561,710 | 190,071 |
1964 | Ferrari 275 P | Italie | Guichet Vacarella | 4 695,310 | 195,638 |
1965 | Ferrari 275 LM | Italie | Rindt Gregory | 4 677,110 | 194,880 |
1966 | Ford MK II | États-Unis | Amon Mc Laren | 4 843,090 | 201,795 |
1967 | Ford MK IV | États-Unis | Gurney Foyt | 5 232,900 | 218,038 |
1968 | Ford GT 40 | États-Unis | Rodriguez Bianchi | 4 452,880 | 185,536 |
1969 | Ford GT 40 | États-Unis | Ickx Oliver | 4 998,000 | 208,250 |
1970 | Porsche 917 K | Allemagne | Herrmann Attwood | 4 607,810 | 191,992 |
1971 | Porsche 917 K | Allemagne | Marko Van Lennep | 5 335,313 | 222,304 |
1972 | Matra MS 670 | France | Pescarolo Hill | 4 691,343 | 195,472 |
1973 | Matra MS 670 B | France | Pescarolo Larrousse | 4 853,945 | 202,247 |
1974 | Matra MS 670 B | France | Pescarolo Larrousse | 4 606,571 | 191,940 |
1975 | Gulf Ford GR 8 | Grande-Bretagne | Ickx Bell | 4 595,577 | 191,482 |
1976 | Porsche 936 | Allemagne | Ickx Van Lennep | 4 769,923 | 198,746 |
1977 | Porsche 936 | Allemagne | Ickx Barth Haywood | 4 671,630 | 194,651 |
1978 | Renault Alpine A 442B | France | Pironi Jaussaud | 5 044,530 | 210,188 |
1979 | Porsche 935 K3 | Allemagne | Ludwig Whittington Whittington | 4 173,930 | 173,913 |
1980 | Rondeau M 379 B | France | Rondeau Jaussaud | 4 608,020 | 192,000 |
1981 | Porsche 936 | Allemagne | Ickx Bell | 4 825,348 | 201,056 |
1982 | Porsche 936 | Allemagne | Ickx Bell | 4 899,086 | 204,128 |
1983 | Porsche 956 | Allemagne | Holbert Haywood Schuppan | 5 047,934 | 210,330 |
1984 | Porsche 956 | Allemagne | Pescarolo Ludwig | 4 900,276 | 204,178 |
1985 | Porsche 956 | Allemagne | Ludwig Barilla Winter | 5 088,507 | 212,021 |
1986 | Porsche 962 C | Allemagne | Stuck Bell Holbert | 4 972,731 | 207,197 |
1987 | Porsche 962 C | Allemagne | Stuck Bell Holbert | 4 791,777 | 199,657 |
1988 | Jaguar XJR 9 LM | Grande-Bretagne | Lammers Dumfries Wallace | 5 332,790 | 221,665 |
1989 | Sauber Mercedes C9 | Suisse | Mass Reuter Dickens | 5 265,115 | 219,990 |
1990 | Jaguar XJR 12 | Grande-Bretagne | Nielsen Cobb Brundle | 4 882,400 | 204,036 |
1991 | Mazda 787 B | Japon | Weidler Herbert Gachot | 4 922,810 | 205,333 |
1992 | Peugeot 905 | France | Warwick Dalmas Blundell | 4 787,200 | 199,340 |
1993 | Peugeot 905 | France | Brabham Helary Bouchut | 5 100,000 | 213,358 |
1994 | Dauer Porsche 962 LM | Allemagne | Dalmas Baldi Haywood | 4 685,701 | 195,238 |
1995 | Mc Laren F1 GTR | Grande-Bretagne | Dalmas Lehto Sekiya | 4 055,800 | 168,992 |
1996 | Twr-Porsche | Allemagne | Reuter Wurz Jones | 4 814,400 | 200,600 |
1997 | Twr-Porsche | Allemagne | Alboreto Johansson Kristensen | 4 909,600 | 204,186 |
1998 | Porsche Gt1 98 | Allemagne | Mc Nish Aiello Ortelli | 4 783,780 | 199,324 |
1999 | Bmw V12 LMR | Allemagne | Dalmas Winkelhock Martini | 4 967,990 | 207,000 |
2000 | Audi R8 | Allemagne | Biela Kristensen Pirro | 5 007,990 | 208,666 |
2001 | Audi R8 | Allemagne | Biela Kristensen Pirro | 4 367,205 | 180,949 |
2002 | Audi R8 | Allemagne | Biela Kristensen Pirro | 5 118,750 | 213,068 |
2003 | Bentley Speed 8 | Grande-Bretagne | Kristensen Capello Smith | 5 143,927 | 214,330 |
2004 | Audi R8 | Japon | Kristensen Capello Ara | 5 169,970 | 215,415 |
2005 | Audi R8 | États-Unis | Kristensen Letho Werner | 5 050,500 | 210,216 |
2006 | Audi R10 Tdi | Allemagne | F. Biela E. Pirro M. Werner | 5 187,000 | 215,409 |
2007 | Audi R10 Tdi | Allemagne | F. Biela E. Pirro M. Werner | 5 029,101 | 209,152 |
2008 | Audi R10 Tdi | Allemagne | R. Capello A. Mc Nish T. Kristensen | 5 192,649 | 240,692 |
2009 | Peugeot 908 n° 9 | France | A. Wurz, D. Brabham, M. Gené | 5 206,278 | 216,664 |
2010 | Audi R15 Tdi n° 9 | Allemagne | Bernhard, Dumas, Rockenfeller | 5 410 | 225,228 |
2011 | Audi R18 Tdi n° 2 | Suisse-Allemagne | Fässler, Lotterer, Tréluyer | 4 838,925 |
|
2012 | Audi R18 e-tron quattro | Suisse-Allemagne | Lotterer, Fässler, Tréluyer | 5 151,76 | 214,5 |
2013 | Audi R18 e-tron quattro | Danemark-Grande-Bretagne-France | Kristensen, McNish, Duval |
|
|
2014 | Audi R18 e-tron quattro | Suisse-Allemagne | Lotterer, Fässler, Tréluyer |
|
|
6.5. Le Championnat du monde des rallyes
Introduction
Le Championnat du monde des rallyes comprend un classement des constructeurs créé en 1968 et un classement des conducteurs créé en 1979. Une Coupe F.I.A. des conducteurs de rallyes a été attribuée en 1977 et 1978.
Les voitures
Le Championnat du monde des rallyes est ouvert à deux groupes de voitures, les groupes N et A. L'ancien groupe B, qui rassemblait des voitures construites spécialement pour le rallye, n'existe plus.
Les épreuves
Pour être homologué comme épreuve du championnat du monde, la course doit être longue d'au moins 2 000 km, dont la moitié aura été parcourue par la totalité des candidats. La totalité des épreuves sur circuit ne doit pas excéder 20 % de la longueur totale des épreuves.
Créé en 1911, le Rallye de Monte Carlo est le plus ancien des rallyes. C'est aussi la plus prestigieuse des épreuves du championnat du monde.
Les points
Il y a trois classements pour lesquels l'attribution des points se fait selon des barêmes différents : le classement des pilotes où les dix premiers classés obtiennent 20, 15, 12, 10, 8, 6, 4, 3, 2 et 1 point ; le classement général des constructeurs qui obtiennent, dans l'ordre d'arrivée, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 point, auxquels s'ajoute enfin le classement des constructeurs par groupe (A ou N), 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 point.
Seules les deux premières voitures classées, pour chaque marque, se voient attribuer des points.
Le palmarès des constructeurs
Championnat du monde des rallyes : le palmarès des constructeurs
CHAMPIONNAT DU MONDE DES RALLYES | |
Palmarès des constructeurs | |
1968 | Ford |
1969 | Ford |
1970 | Porsche |
1971 | Alpine-Renault |
1972 | Lancia |
1973 | Alpine |
1974 | Lancia |
1975 | Lancia |
1976 | Lancia |
1977 | Fiat |
1978 | Fiat |
1979 | Ford |
1980 | Fiat |
1981 | Talbot |
1982 | Audi |
1983 | Lancia |
1984 | Audi |
1985 | Peugeot |
1986 | Peugeot |
De 1987 à 1992 | Lancia |
1993 | Toyota |
1994 | Toyota |
1995 | Subaru |
1996 | Subaru |
1997 | Subaru |
1998 | Mitsubishi |
1999 | Toyota |
2000 | Peugeot |
2001 | Peugeot |
2002 | Peugeot |
2003 | Citroën |
2004 | Citroën |
2005 | Citroën |
2006 | Ford |
2007 | Ford |
2008 | Citroën |
2009 | Citroën |
2010 | Citroën |
2011 | Citroën |
2012 | Citroën |
2013 | Volkswagen |
Le palmarès des pilotes
Championnat du monde des rallyes : le palmarès des pilotes
CHAMPIONNAT DU MONDE DES RALLYES | |
Palmarès des pilotes | |
1977 | Munari (Sandro) [Italie] |
1978 | Alen (Markku) [Finlande] |
1979 | Waldegaard (Björn) [Suède] |
1980 | Röhrl (Walter) [Allemagne] |
1981 | Vatanen (Ari) [Finlande] |
1982 | Röhrl (Walter) [Allemagne] |
1983 | Mikkola (Hannu) [Finlande] |
1984 | Blomqvist (Stig) [Suède] |
1985 | Salonen (Timo) [Finlande] |
1986 | Kankkunen (Juha) [Finlande] |
1987 | Kankkunen (Juha) [Finlande] |
1988 | Biasion (Massimo) [Italie] |
1989 | Biasion (Massimo) [Italie] |
1990 | Sainz (Carlos) [Espagne] |
1991 | Kankkunen (Juha) [Finlande] |
1992 | Sainz (Carlos) [Espagne] |
1993 | Kankkunen (Juha) [Finlande] |
1994 | Auriol (Didier) [France] |
1995 | McRae (Colin) [Grande-Bretagne] |
1996 | Makinen (Timo) [Finlande] |
1997 | Makinen (Timo) [Finlande] |
1998 | Makinen (Timo) [Finlande] |
1999 | Makinen (Timo) [Finlande] |
2000 | Grönholm (Marcus) [Finlande] |
2001 | Burns (Richard) [Grande-Bretagne] |
2002 | Grönholm (Marcus) [Finlande] |
2003 | Solberg (Petter) [Norvège] |
2004 | Loeb (Sébastien) [France] |
2005 | Loeb (Sébastien) [France] |
2006 | Loeb (Sébastien) [France] |
2007 | Loeb (Sébastien) [France] |
2008 | Loeb (Sébastien) [France] |
2009 | Loeb (Sébastien) [France] |
2010 | Loeb (Sébastien) [France] |
2011 | Loeb (Sébastien) [France] |
2012 | Loeb (Sébastien) [France] |
2013 | Ogier (Sébastien) [France] |
Les principaux rallyes
Le Rallye de l'Acropole (Grèce) ; le Rallye d'Argentine ; le Rallye d'Australie ; le Tour de Corse ; le Rallye de Côte d'Ivoire ; le Rallye d'Espagne ; le Rallye des 1 000 Lacs (Finlande) ; le Rallye de l'Indonésie ; le Rallye de Monte-Carlo ; le Rallye de Nouvelle-Zélande ; le Rallye du Portugal ; le R.A.C. ou Rallye de Grande-Bretagne ; le Safari-Rallye du Kenya ; le Rallye de San Remo (Italie) ; le Rallye de Suède.
7. Les grands pilotes
Alen (Markku) [Finlande, né en 1951]
Coureur automobile.
Vainqueur de la coupe F.I.A. des conducteurs de rallye en 1978 ; 19 victoires en rallye.
Alesi (Jean) [France, né en 1964]
Coureur automobile.
→ Alesi (Jean)
Alonso (Fernando) [Espagne, né en 1981]
Coureur automobile.
Champion du monde des conducteurs de formule 1 en 2005 et 2006. 21 victoires en Grands Prix de formule 1.
Andretti (Mario) [États-Unis, né en 1940]
Coureur automobile.
Champion du monde des conducteurs de formule 1 en 1978 ; 12 victoires sur 128 Grands Prix de formule 1 disputés ; 4 titres de champion en formule IndyCar.
Ascari (Alberto) [Italie, 1918-1965]
Coureur automobile.
Champion du monde des conducteurs en 1952 et 1953 ; 13 victoires sur 32 Grands Prix de formule 1 disputés.
Auriol (Didier) [France, né en 1958]
Coureur automobile.
Premier Français champion du monde des rallyes, en 1994.
Bell (Derek) [Grande-Bretagne, né en 1941]
Coureur automobile.
Vainqueur des 24 Heures du Mans en 1975, 1981, 1982, 1986 et 1987.
Biasion (Massimo) [Italie, né en 1958]
Coureur automobile.
Champion du monde des conducteurs de rallye en 1988 et 1989 ; 17 victoires en rallye.
Brabham (sir John Arthur Brabham, dit Jack) [Australie, 1926-2014]
Coureur automobile.
→ Brabham (sir John Arthur Brabham, dit Jack)
Campbell (Malcolm) [Grande-Bretagne, 1885-1948]
Coureur automobile.
Il fut plusieurs fois détenteur du record du monde de vitesse en automobile sur 1 km, avant de se spécialiser dans la course en canot automobile.
Clark (Jim) [Grande-Bretagne, 1936-1968]
Coureur automobile.
→ Clark (Jim)
Dalmas (Yannick) [France, né en 1961]
Coureur automobile.
Vainqueur des 24 Heures du Mans en 1992, 1994, 1995 et 1999 ; participation à 24 Grands Prix de formule 1.
Fangio (Juan Manuel) [Argentine, 1911-1995]
Coureur automobile.
→ Fangio (Juan Manuel)
Farina (Giuseppe) [Italie, 1906-1966]
Coureur automobile.
Premier champion des conducteurs de formule 1 en 1950 ; 5 victoires en Grand Prix.
Ferrari (Enzo) [Italie, 1898-1988]
Coureur puis constructeur automobile.
→ Ferrari (Enzo)
Fittipaldi (Emerson) [Brésil, né en 1946]
Coureur automobile.
Champion du monde des conducteurs en 1972 et 1974 ; 14 victoires sur 114 Grands Prix de formule 1 disputés ; champion de formule IndyCar en 1989.
Gordini (Amédée) [France, 1899-1979]
Coureur et constructeur automobile.
→ Gordini (Amédée)
Hakkinen (Mika) [Finlande, né en 1968]
Coureur automobile.
→ Hakkinen (Mika)
Hamilton (Lewis) [Grande-Bretagne, né en 1985]
Coureur automobile.
→ Hamilton (Lewis)
Hill (Graham) [Grande-Bretagne, 1929-1975]
Coureur automobile.
→ Hill (Graham)
Hill (Damon) [Grande-Bretagne, né en 1960]
Coureur automobile.
Fils de Graham Hill. Champion du monde des conducteurs de formule 1 en 1996 ; 22 victoires en 115 Grand Prix disputés.
Hunt (James) [Grande-Bretagne, 1947-1993]
Coureur automobile.
Champion du monde des conducteurs de formule 1 en 1976 ; 10 victoires sur 92 Grands Prix disputés.
Ickx (Jacky) [Belgique, né en 1945]
Coureur automobile.
→ Ickx (Jacky)
Jones (Alan) [Australie, né en 1946]
Coureur automobile.
Champion du monde des conducteurs de formule 1 en 1980 ; 12 victoires sur 116 Grands Prix disputés.
Kankkunen (Juha) [Finlande, né en 1959]
Coureur automobile.
Champion du monde des conducteurs de rallye en 1986, 1987, 1991 et 1993 ; 21 victoires en rallye.
Lartigue (Pierre) [France, né en 1948]
Coureur automobile.
Vainqueur de la Coupe du monde de rallye-raid en 1993, 1994, 1995 et 1996.
Lauda (Niki) [Autriche, né en 1949]
Coureur automobile.
→ Lauda (Niki)
Levassor (Émile) [France, 1843-1897]
Ingénieur, industriel et pilote automobile.
→ Levassor (Émile)
Loeb (Sébastien) [France, né en 1974]
Coureur automobile.
→ Loeb (Sébastien)
Makinen (Timo) [Finlande, né en 1964]
Coureur automobile.
Champion du monde des conducteurs de rallye en 1996, 1997, 1998 et 1999.
Mansell (Nigel) [Grande-Bretagne, né en 1953]
Coureur automobile.
Champion du monde des conducteurs de formule 1 en 1992 ; 31 victoires sur 187 Grands Prix disputés ; champion de formule IndyCar en 1993.
Mikkola (Hannu) [Finlande, né en 1942]
Coureur automobile.
Champion du monde des conducteurs de rallye en 1983 ; 18 victoires en rallye.
Moss (Stirling) [Grande-Bretagne, né en 1929]
Coureur automobile.
→ Moss (Stirling)
Panis (Olivier) [France, né en 1966]
Coureur automobile.
Champion intercontinental de formule 3000 en 1993 ; 1 victoire en Grand Prix de formule 1.
Pescarolo (Henri) [France, né en 1942]
Coureur automobile.
4 victoires aux 24 Heures du Mans ; 17 victoires en endurance ; participation à 57 Grands Prix de formule 1.
Piquet (Nelson) [Brésil, né en 1952]
Coureur automobile.
→ Piquet (Nelson)
Prost (Alain) [France, né en 1955]
Coureur automobile.
→ Prost (Alain)
Rindt (Jochen) [Autriche, 1942-1970]
Coureur automobile.
Champion du monde des conducteurs de formule 1 en 1970 à titre posthume ; 6 victoires sur 60 Grands Prix disputés ; mort au volant lors des essais du Grand Prix de Monza.
Röhrl (Walter) [Allemagne, né en 1947]
Coureur automobile.
Champion du monde des conducteurs de rallye en 1980 et 1982 ; 14 victoires en rallye.
Rosberg (Keke) [Finlande, né en 1948]
Coureur automobile.
Champion du monde des conducteurs de formule 1 en 1982 ; 5 victoires sur 114 Grands Prix disputés.
Sainz (Carlos) [Espagne, né en 1962]
Coureur automobile.
Champion du monde des conducteurs de rallye en 1990 et en 1992 ; 26 victoires en rallye.
Scheckter (Jody) [Afrique du Sud, né en 1950]
Coureur automobile.
Champion du monde des conducteurs de formule 1 en 1979 ; 10 victoires sur 112 Grands Prix disputés.
Schumacher (Michael) [Allemagne, né en 1969]
Coureur automobile.
→ Schumacher (Michael)
Senna (Ayrton) [Brésil, 1960-1994]
Coureur automobile.
→ Senna (Ayrton)
Stewart (John Young Stewart, dit Jacky) [Grande-Bretagne, né en 1939]
Coureur automobile.
→ Stewart (John Young Stewart, dit Jacky)
Vatanen (Ari) [Finlande, né en 1952]
Coureur automobile.
→ Vatanen (Ari)
Vettel (Sebastian) [Allemagne, né en 1987]
Coureur automobile.
→ Vettel (Sebastian)
Villeneuve (Jacques) [Canada, né en 1971]
Coureur automobile.
→ Villeneuve (Jacques)
8. Les grandes épreuves américaines
8.1. Introduction
C'est aux États-Unis que le sport automobile est à la fois le plus varié et le plus populaire. Les principales disciplines sont les courses de monoplaces de formule IndyCar sur piste ovale, les courses de « stock-cars » et les épreuves de dragsters.
8.2. Les 500 Miles d'Indianapolis
Créés en 1911, les 500 Miles d'Indianapolis sont la plus célèbre des courses américaines de monoplaces. L'épreuve rassemble 33 voitures dotées de moteurs V8 turbo de 2 650 cm3 développant une puissance de 750 ch. Celles-ci parcourent 200 fois le circuit ovale de 4 km. La vitesse moyenne record sur l'ensemble de la course frôle les 300 km/h. Ce type de course se déroule également sur des circuits routiers, souvent urbains.
8.3. Les « stock-cars »
Ces voitures de série sont en fait des voitures qui possèdent une carrosserie de modèle commercial sous laquelle se cachent un châssis, un moteur et des équipements de compétition. Les 500 Miles de Daytona sont la plus célèbre épreuve de « stock-cars ».
8.4. Dragsters
Les épreuves de dragsters sont des courses d'accélération. Les voitures sont équipées de moteurs de 7 l qui développent près de 2 000 ch. Elles s'opposent deux à deux sur des pistes de 400 m qui sont parcourues en à peine plus de 4 secondes.
9. Les rallyes-raids
Discipline aujourd'hui reconnue par la F.I.S.A., le rallye-raid combine le sport automobile et l'aventure dans un milieu naturel hostile, le désert dans la plupart des cas. Le rallye-raid donne lieu à une coupe du monde.
Le premier raid automobile fut le Pékin-Paris, organisé par le journal le Matin en 1907. Il fut remporté par le prince Borghese, qui parcourut 16 000 km en 44 jours au volant d'une Itala.
Le rallye-raid le plus connu, aujourd'hui, est le Dakar, créé en 1978 par Thierry Sabine et dont la première édition eut lieu en 1979. Longue d'environ 10 000 km, l'épreuve se déroule en janvier. Le rallye est ouvert aux voitures, aux camions et aux motos. Très médiatisé, le Dakar réunit de nombreux amateurs et une poignée de professionnels dotés de matériel performant. Les accidents mortels y sont fréquents. Cette épreuve consistait principalement, jusqu'en 2007, en une traversée du Sahara. En 2008, l'épreuve a été annulée. Depuis 2009, le Dakar se dispute en Amérique du Sud.
L'autre grande épreuve régulière de raid est le Rallye des Pharaons, qui se court depuis 1982 dans le désert égyptien. D'autres épreuves sont uniques, comme le Londres-Sydney, organisé en 1977, ou le Paris-Pékin, en 1988.
10. Le karting
Les premiers karts ont été construits sur une base aérienne américaine, dans les années 1950, à partir de roues d'avion et d'un moteur de tondeuse à gazon.
La discipline s'est réglementée au niveau international et des championnats du monde ont été créés en 1964. Il existe cinq classes de karts.
Les karts sont des véhicules monoplaces sans carrosserie ni suspensions, avec ou sans boîte de vitesses. Ils sont dotés de moteurs de 100 à 250 cm3. Leur poids varie de 130 à 160 kg. Ils atteignent une vitesse de 170 km/h.
Les plus grands pilotes comme Alain Prost, Ayrton Senna ou Michael Schumacher ont fait leurs débuts dans le karting.