compétence des fleuves
Les relations entre compétence et capacité sont complexes, dépendantes des débits, des vitesses, des densités du fluide et des grains transportés, de la nature du terrain érodé.
Pour un cours d'eau coulant sur ses alluvions, le diagramme de Hjulström résume une partie du problème. Il montre que de grandes vitesses sont nécessaires à l'arrachage d'une particule fine, en raison de la cohésion du matériel. Les particules fines, une fois mises en suspension dans l'eau, ne se sédimentent plus, sauf si les vitesses sont très faibles. Les grosses particules sont aussi arrachées par de fortes vitesses, mais elles se déposent s'il y a la moindre chute de vitesse. Ces particules sont transportées par saltation ou par roulement sur le fond. On peut dire, schématiquement, que la compétence décroît d'amont en aval, alors que la capacité augmente avec le débit du cours d'eau.