Port-Royal

Abbaye de Port-Royal
Abbaye de Port-Royal

Abbaye de femmes fondée en 1204 (cistercienne en 1225), dans la vallée de Chevreuse.

Elle ne sortit de l'obscurité qu'au début du XVIIe s., quand Jacqueline Arnauld, abbesse, la réforma (1608-1609) sous l'influence du jansénisme et de son directeur, l'abbé de Saint-Cyran. Dédoublée en Port-Royal des Champs et en Port-Royal de Paris (1625), l'abbaye devint un foyer actif de culture religieuse qui attira de nombreux « solitaires » (Pascal et Arnauld) ; plusieurs d'entre eux se firent pédagogues (« Petites Écoles »). Poussé par les jésuites, Louis XIV, dès 1661, développa à l'égard de Port-Royal des Champs, devenu le noyau dur du jansénisme en France, une politique de persécutions qui aboutit, en 1707, à l'excommunication des religieuses, en 1708 à la suppression du monastère, en 1709 à l'expulsion des religieuses, en 1710 à la destruction du monastère, puis en 1712, de sa chapelle : à l'emplacement de celle-ci a été édifié un oratoire-musée.

Abbaye de Port-Royal
Abbaye de Port-Royal
Antoine Arnauld
Antoine Arnauld
Mère Angélique Arnauld
Mère Angélique Arnauld
Philippe de Champaigne, Mère Agnès et Mère Angélique Arnauld
Philippe de Champaigne, Mère Agnès et Mère Angélique Arnauld
Port-Royal, l'église
Port-Royal, l'église
  • 1710 L'abbaye de Port-Royal est rasée.