Le programme du gouvernement reste le même dans ses grandes lignes : accélération du rythme des privatisations et réforme de la terre sont, selon Andres Skele, les clefs de la prospérité du pays. En 1996, la Lettonie doit encore assumer les conséquences de la crise bancaire et financière due à la faillite, en 1995, de la plus grande banque du pays, « Baltija Banka », et compter avec un déficit public estimé, pour 1996, à un tiers du PIB. La croissance, en hausse, reste faible (2 %), l'inflation, bien que contenue, est encore élevée (17 %) et le chômage croît (7 %), les problèmes sociaux des retraités, qui reçoivent toujours des pensions inférieures au niveau minimum de subsistance, ne sont pas résolus. 1996 est une année moins difficile pour la Lettonie que ne l'avait été 1995, mais les problèmes sont encore nombreux.
Chrono. : 18/06.
Géraldine Bertrand et Gaëlle Le Marc