Kumite : 1. France ; 2. Grande-Bretagne ; 3. Espagne.

Messieurs : individuels

Kata : M. Milon (Fr.)

– 60 kg : D. Luque (Esp.)

– 65 kg : M. Amozadeh (Iran)

– 70 kg : A. Goubachiev (Russie)

– 75 kg : W. Otto (G-B)

– 80 kg : G. Cherdieu (Fr.)

+ 80 kg : Y. Shimizu (Jap.)

Toutes catégories : P. Alderson (G-B)

Dames : par équipes

Kata : 1. Japon ; 2. États-Unis ; 3. France.

Kumite : 1. Grande-Bretagne ; 2. Italie ; 3. Australie et Espagne.

Dames : individuelles

Kata : Y. Mimura (Jap.)

– 53 kg : T. Larsson (Suède)

– 60 kg : J. Toney (G-B)

+ 60 kg : P. Duggin (G-B)

Toutes catégories : I. Senff (Antigua)

Moto

Double triplé

À vingt-cinq ans, l'Italien Massimiliano Biaggi a remporté son 3e titre mondial dans la catégorie des 250 cm3. Mad Max a dû attendre la dernière course de la saison pour coiffer sa couronne : à la veille du Grand Prix d'Australie, l'Italien ne comptait qu'un petit point d'avance sur l'Allemand Ralf Waldmann. Jamais aussi fort que dans l'adversité, Biaggi s'est imposé sur le circuit australien, avec panache. Dans cette catégorie, la révélation de l'année est française. Olivier Jacque a terminé la saison à la 3e place du classement général, après avoir remporté, au Brésil, le 1er Grand Prix de sa jeune carrière.

Michael Doohan, lui aussi, a accouché d'un triplé. L'Australien termine en tête de la catégorie des 500 cm3, pour la 3e année consécutive.

Enfin, en 125 cm3, le titre mondial est revenu à Haruchika Aoki. Pas de triplé pour le Japonais, mais tout de même un doublé. Chez les motards, les années passent, les champions restent...

Classement final du championnat du monde de vitesse

Catégorie 125 cm3 : 1. H. Aoki (Jap./Honda) ; 2. M. Tokudome (Jap./Aprilia) ; 3. T. Manako (Jap./Honda).

Catégorie 250 cm3 : 1. M. Biaggi (Ital./Aprilia) ; 2. R. Waldmann (All./Honda) ; 3. O. Jacque (Fr./Honda).

Catégorie 500 cm3 : 1. M. Doohan (Austr./Honda) ; 2. A. Criville (Esp./Honda) ; 3. L. Cadalora (Ital./Honda).

Patinage

Candeloro et Bonaly tombent de haut

Les deux fers de lance de l'équipe de France ont trébuché sur la glace de la patinoire d'Edmonton, théâtre des Championnats du monde. 16e à l'issue d'un programme court catastrophique, Philippe Candeloro a dû se contenter de la 9e place au classement final. Le médaillé de bronze des précédents Championnats du monde a peut-être consacré trop de temps cette saison à vendre son image — notamment à une chaîne de télévision qui a décidé d'investir des sommes mirobolantes dans le patinage artistique (TF1) — aux dépens de sa préparation.

Surya Bonaly, victime d'une chute, a également perdu ses illusions dans le programme court. Le titre mondial échappe, une fois de plus, à la quintuple championne d'Europe, qui ne termine qu'en 5e position. Chez les dames, la compétition a été dominée par un « bébé-champion » : l'Américaine Michelle Kwan n'a que quinze ans.

Seul motif de satisfaction pour le camp tricolore, les jeunes Marina Anissina et Gwendal Peizerat ont pris la 4e place de l'épreuve de danse. Ils devraient arriver à maturité aux jeux Olympiques de Nagano, en 1998.

Championnats du monde
(Edmonton, Can., 18-24 mars)

Messieurs

1. T. Eldredge (É-U) ; 2. I. Kulik (Russie) ; 3. R. Galindo (É-U).

Dames

1. M. Kwan (É-U) ; 2. Lu Chen (Chine) ; 3. I. Slutskaya (Russie).

Couples

1. Eltsova/Bushkov (Russie) ; 2. Woetzel/Steuer (All.) ; 3. Meno/Sand (É-U).

Danse

1. Gritschuk/Plalov (Russie) ; 2. Krylova/Ovsiannikov (Russie) ; 3. Bourne/Kraatz (Can.).

Rugby

Un an après avoir entériné son passage au professionnalisme, le rugby a subi une mutation aussi rapide qu'incontrôlée. Il est pris en main par les financiers, et son évolution semble échapper à des dirigeants dépassés par les événements. Dans l'hémisphère Sud, c'est sous l'impulsion du magnat de la presse Rupert Murdoch que de nouvelles compétitions ont vu le jour. En Europe, l'Angleterre a été un temps exclue du Tournoi pour avoir négocié seule les droits de retransmission de ses matches avant d'y être réintégrée. Le rugby du Vieux Continent est passé en quelques mois de l'immobilisme à la confusion. Sans que le jeu y ait gagné en qualité.