1. A. Zülle (Suisse, Once), 97 h 31′ 46″ ; 2. Dufaux (Suisse, Festina), à 6′ 23″ ; 3. T. Rominger (Suisse, Mapei-GB), à 8′ 29″.

Tour de France
(29 juin-21 juillet)

Classement général final : 1. Bjarne Riis (Dan.), 95 h 57′ 16″ ; 2. Jan Ullrich (All.), à 1′ 41″ ; 3. Richard Virenque (F.), à 4′ 37″ ; 4. Laurent Dufaux (Suisse), à 5′ 53″ ; 5. Peter Luttenberger (Autr.), à 7′ 07″ ; 6. Luc Leblanc (F.), à 10′ 03″ ; 7. Piotr Ugrumov (Russie), à 10′ 04″ ; 8. Fernando Escartin (Esp.), à 10′ 26″ ; 9. Abraham Olano (Esp.), à 11′ ; 10. Tony Rominger (Suisse), à 11′ 53″...

Classement de la montagne (maillot à pois) : Richard Virenque (F.).

Classement par points (maillot vert) : Erik Zabel (All.).

Classement des jeunes : Jan Ullrich (All.).

Classement de la combativité : Richard Virenque (F.).

Classement par équipes : Festina.

VTT

Championnats du monde
(Cairns, Australie, 20-22 septembre)

Messieurs

Descente : 1. N. Vouilloz (F.), 4′ 54″ ; 2. Palmer (É-U), à 0′ 15″ ; 3. De Bever (Hol.), à 0′ 33″.

Cross-country : 1. J. Chiotti (F.), 2 h 37′ 36″ ; 2. Frischknecht (Suisse), à 1′ 57″ ; 3. Hoydahl (Norv.) à 2′ 6″.

Dames

Descente : 1. A.-C. Chausson (F.), 5′ 27″ ; 2. Donovan (É-U), à 0″ 18 ; Giove (É-U), à 3″.

Cross-country : 1. A. Sydor (Can.), 2 h 5′ 56″ ; 2. Matthes (É-U), à 1′ 52″ ; 3. Turcutto (Ital.), à 2′ 2″.

Football

Éternelle Allemagne

Les années passent. Le sport évolue, les compétitions aussi. Le football allemand, lui, ne change pas. Son efficacité demeure incomparable. En Angleterre, les footballeurs allemands ont ajouté un 3e titre continental à un palmarès déjà riche de 3 Coupes du monde. Aucune nation sur le Vieux Continent ne peut se prévaloir d'une telle collection. La régularité allemande au plus haut niveau ne laisse d'impressionner. Les raisons de ces succès sont toujours les mêmes : une organisation tactique sans faille, une rigueur de tous les instants, une extraordinaire solidarité, une confiance en soi inébranlable et des joueurs de grand talent aux postes clés. Tout au long de cet Euro 96, ces vertus ont une nouvelle fois payé. Sortis premiers du groupe C, le plus relevé des 4, les coéquipiers de Jürgen Klinsmann ont éliminé la novice et brillante équipe croate en quart de finale, et l'Angleterre en demi, au terme du meilleur match de la compétition. En finale, les Allemands ont battu la révélation du tournoi, la République tchèque, 2 buts à 1. Pour la première fois de l'histoire, la règle de la « mort subite » a été appliquée. Quand Oliver Bierhoff a inscrit le 2e but allemand pendant la 1re mi-temps des prolongations, le match a immédiatement pris fin. Cette finale fut à l'image de l'ensemble de la compétition : pas vraiment spectaculaire, mais intense et d'un haut niveau technique et tactique.

Pour leur première participation à une phase finale, les Tchèques ont agréablement surpris. Cette équipe jeune, très douée techniquement, a sorti l'Italie en poule, le Portugal en quart et la France en demi-finale à l'issue de l'épreuve des tirs au but. Pour les Bleus, le bilan de cet Euro 96 est paradoxal. Leur place de demi-finaliste est satisfaisante en soi, mais elle a été gâchée par une fin de parcours ratée et une carence offensive qui est allée en s'aggravant. Arrivée en Angleterre auréolée d'une invincibilité record, l'équipe de France a passé avec maîtrise le premier tour en terminant 1re d'un groupe difficile. En quart de finale, elle a éliminé les Pays-Bas, l'un des grands favoris, aux tirs au but, à l'issue d'une rencontre sans saveur. Sa demi-finale contre les Tchèques fut particulièrement indigente. Au fur et à mesure que la compétition avançait, le jeu français s'est petit à petit délité. Le sélectionneur Aimé Jacquet s'est vu reprocher une organisation jugée trop défensive, une tactique trop frileuse. De ce parcours mitigé, le public et la presse ont surtout retenu cette demi-finale déprimante. En dépit des critiques, la Fédération française a renouvelé, après ce Championnat d'Europe, le contrat d'Aimé Jacquet jusqu'à la Coupe du monde 98.

Auxerre : nouvelle capitale du football français

Le club bourguignon a conquis au mois de mai son premier titre de champion et sa 2e Coupe de France. Un doublé historique pour un club qui a fait de la formation son credo et son fonds de commerce. Ce titre de champion est un aboutissement logique pour une équipe abonnée depuis dix ans aux places d'honneur et pour un entraîneur hors norme, Guy Roux, qui a pris en main les destinées du club il y a trente-cinq ans, alors que ce dernier évoluait en division d'honneur. En finale de la Coupe de France, les Auxerrois ont battu le Nîmes Olympique, la sensation de la compétition, qui évolue en Nationale 1 (ancienne 3e division).