Classement
1. Merckx (B), les 3 606 km en 108 h 17′ 16″ ; 2. Gimondi (I), à 10′ 41″ ; 3. Poulidor (F), a 11′ 34.

Maillot vert (classement par points) : 1. Merckx (B), 196 pts ; 2. Van Linden (B), 135 pts ; 3. Zoetemelk (NL), 132 pts.

Grand Prix de la montagne : 1. Van Impe (B), 229 pts ; 2. Merckx (B), 211 pts ; 3. Agostinho (P), 163 pts.

Trophée Peugeot du tour de l'avenir
(13-24 septembre 1972)

Après un festival initial suisse (Hubschmidt, Schmidt, Sutter), le Hollandais Schur prend la tête après la 10e étape. Il est détrôné le lendemain par le Français Bourreau.

Mais, à l'ultime étape Belfort-Sochaux, il suffira au Néerlandais Den Hertog de 33 km contre la montre pour remporter la victoire finale.

1. Den Hertog (NL), les 1 470 km en 41 h 6′ 47″ ; 2. Schmidt (CH), a 7′ 8″ ; 3. Bourreau (F), à 7′ 19″.

Classement final par équipes : 1. Hollande, 124 h 33′ 23″ ; 2. France, à 50′ 4″ ; 3. Suisse, à 55′ 10″.

Paris-Nice
(11-17 mars 1973)

1. Poulidor (F), les 967,400 km en 21 h 11′ 45″ ; 2. Zoetemelk (NL), à 4″ ; 3. Merckx (B), à 12″.

La semaine catalane
(26-30 mars 1973)

1. Ocana (E), les 937 km en 26 h 52′ 5″ ; 2. Merckx (B), à 45″ ; 3. Van Springel (B), à 1′ 50″.

Tour d'Espagne
(27 avril-13 mai 1973)

1. Merckx (B), les 3 154 km en 84 h 40′ 50″ ; 2. Ocana (E), à 3′ 46″ ; 3. Thévenet (F), à 10′.

Classement par points : 1. Merckx (B), 215,05 pts ; 2. Swerts (B), 162,5 pts ; 3. Nassen (B), 154,5 pts.

Midi-Libre-Le progrès
(15-18 juin 1973)

1. Poulidor (F), les 750 km en 20 h 42′ 29″ ; 2. Zoetemelk (NL), à 52″ ; 3. Martinez (F), à 1′ 14″.

Tour de Romandie
(8-13 mai 1973)

1. David (B), les 886,400 km en 24 h 12′ 39″ ; 2. Van Impe (B), à 2′ 53″ ; 3. Pollentier (B), à 3′ 44″.

Les 4 Jours de Dunkerque
(9-14 mai 1973)

1. Maertens (B), les 912 km en 22 h 64′ 51″ ; 2. Verbeeck (B), à 3″ ; 3. Zoetemelk (NL), à 19″.

Tour d'Italie
(18 mai-9 juin 1973)

1. Merckx (B), les 3 777 km en 106 h 54′ 41″ ; 2. Gimondi (I), à 7′ 42″ ; 3. Battagli (I), à 10′ 20″.

Tour de Suisse
(14-22 juin 1973)

1. Fuente (E), les 1 506 km en 36 h 36′ 47″ ; 2. Giuliani (I), à 4′ 45″ ; 3. Panizza (I), 5′ 35″.

Escrime

Championnats de France
(juin 1973)

Individuels (par poules)

Fleuret : 1. B. Talvard (CE Melun) 4 v., apr. barrage ; 2. B. Boscherie (CEM) 4 v. ; 3. Flament (Tourcoing) 2 v.

Épée : 1. Patrick Picot (E. Santé Lyon) 4 v., apr. barrage ; 2. Y. Dreyfus (Clermont-Ferrand) 4 v. ; 3. D. Barbas (Masque de Fer, Lyon) 3 v.

Sabre : 1. Régis Bonnissent (RCF) 4 v. apr. barrage ; 2. B. Vallée (RCF) 4 v. ; 3. B. Dumont (RCF) 3 v.

Fleuret féminin : 1. Catherine Ceretti (RCF) 4 v., apr. barrage ; 2. Monique Vardi (RCF) 4 v. ; 3. Sylvie Picart (CE Melun) 3 v.

Par équipes (élimination directe)

Fleuret : Racing Club de France (Safra 2, Noel 3, Bérolatti 1, Magnan 2) b. CE Melun (Revenu 3, Pietruska 0, Talvard 4, Leseur 1) par 8 v. à 8, 58 t. à 61.

Épée : PUC (Duchene 0, Gibelin 3, Ladegaillerie 2, Ringeinssen 3) b.ACBB (J. Béna 1, Siégel 1., Caraes 4, Varille 2) par 8 v. à 8, 53 t. à 58.

Sabre : RCF (Rossigneux 3, Vallée 2, Dumont 2, Bonnissent 2) b. Ris-Orangis, (Thirioux 1, Kohler 0, G. Millerand 1, L. Millerand 0) par 9 v. à 2.

Fleuret féminin : USAC (Josland 3, Muzio 4, Sylvain 0, Gasquères 1) b. RCF Vardi 2, Faucher 2, Keene 1, Ceretti 1) par 8 v. a 6.

Football

S'il est peu brillant par ses résultats, le football français, en revanche, est fertile en péripéties. Le 3 décembre 1972, pour la première fois les joueurs ont fait grève pour sauvegarder le fameux contrat à temps sur lequel certains dirigeants souhaitaient revenir. « Si le monde entier nous envie ce contrat à temps », comme le déclare le président Jean Sadoul, aucun pays ne nous a imité car il vide inexorablement les caisses des clubs et détruit l'esprit d'équipe ; les joueurs se louent d'une année sur l'autre, au gré de quelques dessous-de-table qui font rêver ; ils profitent au maximum – la carrière étant courte et aléatoire – de ce qu'on leur offre si généreusement et parfois si inconsidérément.

Fernand Sastre fait appel comme entraîneur et sélectionneur de l'équipe de France au Roumain Stephan Kovacs qui jusqu'alors entraînait Ajax d'Amsterdam. Mais Georges Boulogne, à qui Kovacs succède à la tête des sélections nationales, demeure directeur du football français.

Coupe de France

32es de finale (28 janvier 1973) : Bastia b. Nice 2-0 ; Red Star b. Rennes 3-1 ; Ajaccio b. Metz 1-0 ; Sochaux b. Nancy 2-1 ; Nantes b. Angers 3-1 ; Reims b. Limoges 6-1 ; Marseille b. Monaco 3-2 après prol. ; Cannes b. Strasbourg 1-0 ; Bordeaux b. Caen 2-0 ; Valenciennes b. Amiens 1-0 ; Sedan b. Dunkerque 2-1 ; Saint-Étienne b. Troyes 2-1 ; Paris FC b. Épinal 1-0 ; Lyon b. Nœux-les-Mines 3-1 ; Nîmes b. Montpellier 3-1 ; Lille et Lens 1-1, puis Lille b. Lens 2-0 ; Chaumont b. Cuiseaux 3-2 ; Châteauroux b. Sète 4-2 ; Mantes-la-Ville b. Toulouse 2-1 après prol. ; Gueugnon b. Bourges 3-0 ; Montluçon b. Toulouse 2-0 ; Arles et Wittelsheim 1-1, puis Arles b. Wittelsheim 2-0 ; Rouen b. Paris Saint-Germain 4-0 ; Poitiers b. Libourne 3-1 ; Lorient b. La Rochelle 3-0 ; Auxerre et Mutzig 1-1, puis Mutzig b. Auxerre 1-0 ; Abbeville b. Lisieux 2-1 après prol. ; Angoulême b. Douarnenez 1-0 ; Montélimar b. Baucourt 4-0 ; Avignon b. Mazamet 3-1 ; Guimgamp b. Le Mans 4-2 ; Racing Club de France et Aix 0-0, Racing b. Aix 3-2.