Ludwig van Beethoven, Symphonie n° 9, op. 125 (3e mouvement, scherzo)
La genèse de ce chef-d'œuvre achevé en 1823 remonte à 1793, époque où Beethoven affirmait déjà son intention de mettre en musique l'Ode à la joie du poète allemand Schiller. De nombreuses esquisses partiellement utilisées dans la Fantaisie pour piano et chœurs ou dans le finale de Fidelio, ainsi que le projet d'une neuvième et d'une dixième symphonies apparu dès 1812, prouvent que l'idée a longtemps cheminé avant de se réaliser sous la forme que nous lui connaissons. Cet ouvrage marque un tournant dans l'histoire de la symphonie par sa durée et son effectif, inusités à l'époque, ainsi que par l'adjonction de solistes vocaux et de chœurs dans son finale.
&pro; Aquarius / Larousse 2005