Leonardo DiCaprio
Acteur américain (Los Angeles 1974).
Leonardo – dont le prénom serait, d'après les gazettes, un hommage maternel à Léonard de Vinci – possède une filmographie déjà impressionnante. Si son visage poupin, à la fois romantique et rebelle, a contribué à ses premiers succès, il a prouvé ensuite un véritable talent d'acteur, doublé d'un certain recul par rapport à Hollywood. Depuis ses premiers rôles d'adolescent marginal, DiCaprio a montré l'étendue de son registre de comédien.
Critters 3 (1991), de Kristine Peterson, où il est chasseur de monstres, Poison Ivy (1992), de Shea Ruben, dans lequel il incarne un tombeur de filles, beau-fils battu de De Niro dans Blessures secrètes (1993), de Michael Carton-Jones, handicapé mental dans Gilbert Grape (1993), de Lasse Hallström, ou encore les Cent et Une Nuits (1994), d'Agnès Varda, où il a un tout petit rôle, montrent déjà la facilité avec laquelle l'acteur aborde ses personnages.
Son premier rôle important date de 1995 : DiCaprio est alors le héros de The Basket Ball Diaries, de Scott Kalvert, film inspiré d'un roman de Jim Carroll racontant son enfance délinquante. La même année, il tourne au côté de Sharon Stone Mort ou Vif, de Sam Raimi, et Rimbaud Verlaine, d'Agnieszka Holland, où il tient le premier rôle-titre.
Le vrai succès public vient avec Roméo et Juliette (1996), de Baz Luhrmann, qu'il a tourné après Simples Secrets, de Jerry Zaks, où il avait Meryl Streep pour partenaire : le film attire près de 1,5 million de spectateurs en France. Il précède la déferlante Titanic (1997), de James Cameron, qui le propulse star mondiale. Hollywood s'arrache cet « homme-enfant », qui fait la une de tous les magazines people du monde entier et est poursuivi sur Internet comme dans la vie par des millions de jeunes admiratrices. Dans l'Homme au masque de fer (1998), de Randall Wallace, où il côtoie Gérard Depardieu, John Malkovitch et Jeremy Irons – pas moins ! –, il incarne avec fougue et ambiguïté le double rôle de Louis XIV et de son jumeau. Sorti en 1999, Célébrité, de Woody Allen le fait apparaître dans le rôle d'un acteur capricieux.