Café Müller
Ballet de P. Bausch (1978).
L'œuvre culte de la chorégraphe doit son titre aux souvenirs d'enfance de celle-ci, dans le café de ses parents. Le thème en est l'incapacité des sexes à se rapprocher. Le décor est constitué de vitres, où se reflètent, dédoublées, la gestuelle répétitive des danseurs et leurs vaines étreintes. Pina Bausch met en scène la cécité, qu'elle considère comme un retour à l'intériorité, et incarne elle-même le rôle d'une personne non voyante, qui s'en remet au sens tactile.