inhibition

Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».

Suspension d'un acte ou d'une fonction par une force contraire.

PSYCHOLOGIE

L'inhibition psychologique résulte à la fois de facteurs internes (besoin, pulsion) et de facteurs externes (exigences sociales, sécurité physique). Elle met en jeu divers mécanismes tels que le refoulement, le blocage émotif, le scrupule, etc. Le trac, la timidité en sont des manifestations banales. Sur le plan psychopathologique, on rencontre aussi bien un excès (dépression, psychasthénie) qu'une insuffisance d'inhibition (maladie maniacodépressive, psychopathie, psychoses) pouvant affecter la mémoire, les émotions, l’attention, l’action, l’humeur, etc. Pour certains, l’inhibition est un mécanisme régulateur normal.

Le traitement varie selon l'affection en cause : antidépresseurs et psychothérapie en cas de dépression ; anxiolytiques et relaxation en cas de psychasthénie ; neuroleptiques et stabilisateurs de l'humeur (sels de lithium) en cas de maladie maniacodépressive ; sismothérapie dans les cas les plus graves.