littérature hindi
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».
Dans la perspective d'une étude littéraire, le terme hindi doit être pris dans son sens le plus large regroupant toutes les variétés en usage dans la plaine Indo-Gangétique. Celles-ci comprennent d'Ouest en Est : le rajasthani, le braj, l'avadhi et le bihari ainsi que leurs dialectes respectifs. En outre, le hindi représente la langue commune urbaine, normative, écrite en caractères nagari, dont le niveau courant est souvent appelé hindoustani. Cette langue est née du contact d'une forme de braj parlée dans le triangle Agra, Delhi, Mirath avec le panjabi et le persan, langue des cours musulmanes.
Pour en savoir plus, voir l'article hindi [linguistique].
Les débuts de la littérature hindi se situent aux environs du xiie s. L'histoire de la littérature peut se diviser en quatre périodes principales : la période ancienne jusqu'au xve s., la période médiévale ou classique du xve au xixe s., le xixe s. et ses nouvelles tendances, le début du xxe s. et la période contemporaine depuis l'indépendance (1947).
La période ancienne
Il ne reste que peu de traces des œuvres littéraires de cette période, dominée par la composition orale. Cependant, certains textes ont été fixés tardivement par écrit : ballades épiques (vir gatha), tels le Prithviraj raso du poète Cand Bardai (vers xiiie s.) ou le Bisaldev raso, attribué au poète Nalha, légendes amoureuses (prem gatha) en marwari (dialecte rajasthani de l'Ouest), tel le Dhola Maru. Les pahaliya (« devinettes ») et mukriya (« chansonnettes ») du poète Amir Khosrow (xiie-xiiie s.) sont l'un des premiers témoignages de la naissance d'une langue commune hindou-musulmane, le « hindouï » ou « hindi » : il n'existe aucune édition critique de ces petits poèmes tardivement fixés ; leur auteur composait principalement en persan. Des poèmes chantés dédiés aux saisons et divers poèmes narratifs érotiques forment un fonds littéraire important encore peu étudié. Au xive s. apparaît au Deccan une littérature dakkhini hindi : d'inspiration musulmane, elle est souvent à ses débuts une transposition en langue indienne vernaculaire d'œuvres en persan, comme en témoigne par exemple Mohammed Husan (Mirajul askin, Hidayat nama, Risala Sehavara).
Période médiévale et classique
Cette période est dominée jusqu'au xviiie s. par la littérature religieuse de la bhakti (union à Dieu par l'amour) en germe dans la Bhagavadgita : dans le Sud de l'Inde puis au Bengale, avec Visvambhara Misra (1485-1533) connu sous le nom de Caitanya, enfin dans tout le Nord de l'Inde, elle jouit d'une immense popularité. Ce nouveau mysticisme hindou, non sans rapports avec le soufisme, inspire une abondante littérature, notamment en braj et en avadhi. On distingue deux courants principaux : la littérature nirguna, influencée par le soufisme, considère la divinité comme dénuée d'attributs et vénère un dieu absolu ; la littérature saguna se rattache au culte plus expansif de maîtres spirituels comme Ramanuja, Caitanya, Vallabhacarya, et considère la divinité comme pourvue d'attributs visibles dans ses incarnations (avatars). Visnuite, elle célèbre les diverses incarnations de ce dieu sous la forme de Rama ou Krisna. Les poètes du premier groupe sont connus sous le nom de sant ; ce sont en général des laïcs de basse caste exerçant des métiers manuels ; ils ne connaissent pas le sanskrit et s'expriment en langue populaire : le plus célèbre d'entre eux, Kabir (1440-v. 1518), tisserand, se moque des signes extérieurs de la religion, ainsi que des faux sages dont il dénonce l'hypocrisie et l'iniquité. La plus grande partie de son œuvre transmise oralement a été regroupée dans le Bijak. On y trouve des compositions de formes diverses : pada (stances), sabda (paroles sous forme de petits versets) dans une langue hétérogène, variété de hindi khari boli comportant des emprunts au vocabulaire arabo-persan. Kabir et ses disciples (kabir panthi) sont profondément monothéistes. Raidas (vers 1445-1475), dont une quarantaine de vers sont inclus dans l'Adigranth des sikhs et Dharmadas (fin xve s.) mettent ainsi l'accent sur l'amour divin. Le guru Nanak (1469-1539), fondateur de la religion sikh au Penjab, appartient à cette tendance ainsi qu'un autre fondateur de secte, Dadudayal (1602-v. 1660) : considérant Dieu comme transcendant, dénué de forme, ils le saluent du nom de sattaram.
Les poètes soufis ont apporté une contribution importante à la littérature hindi : poèmes narratifs (premakhyan) dans lesquels l'amour humain est symbole de l'amour divin. Malik Mohammad Jayasi (xvie s.) est ainsi l'auteur d'un long poème allégorique intitulé Padmavat, écrit en avadhi (hindi oriental). D'autres premakhyan importants sont Citravali (1613) de Usman, fils du sheik Husain, Jñandip de Sheik Nabi (première moitié du xviie s.), et enfin Indravati composé en 1744 par Mir Mohhammad.
La littérature saguna peut se diviser en deux branches : les œuvres dédiées à Rama et celles dédiées à Krisna. La première se rattache plutôt à l'héritage spirituel de Ramananda. Le plus grand poète est Tulsidas (1532-v. 1623), dont l'œuvre majeure, le Ramayana, est à la base de toute une culture et morale populaire. Lu à haute voix dans les familles, ce texte a façonné le caractère et les croyances de millions d'hindous ; cette œuvre novatrice fondée sur un thème ancien exprime les idées et les sentiments de l'hindouisme tel qu'il est compris et ressenti à son époque. Une forme de théâtre populaire, le Ramlila, est fondée sur la représentation de certains épisodes. D'autres auteurs reprennent cette histoire sous une autre forme, ainsi Prancandcauhan, auteur d'un Ramayana théâtral, et Hridayaram d'un Hanuman.
La littérature krisnaïte est composée principalement en braj et s'exprime en mètres très divers. Les huit poètes surnommés astachap (« les Huit Sceaux ») sont les plus célèbres. Parmi eux, Surdas (1483-1563) tient une place importante : son œuvre, le Sursagar, fondé partiellement sur le livre X du Bhagavata Purana, ne révèle toute sa saveur qu'interprétée par un bon chanteur comme devait l'être Surdas. Parmi les autres poètes, Nandadas (vers 1533-1586) est sans doute le plus important avec deux œuvres principales, la Rasapañca-dhyayi et les Bhãvargit (« Chansons de l'abeille ») ; la première décrit les jeux de Krisna avec les bergères (rasalila) symbolisant les relations de Dieu avec les âmes individuelles, et la deuxième développe la symbolique érotique propre à cette littérature. Parmanandas (1493-1583) n'a laissé que des poèmes isolés ultérieurement regroupés dans des recueils. La poétesse rajasthani Mirabai (vers 1498-1546) représente aussi la poésie érotico-mystique krisnaïte : ses pada sont fréquemment chantés dans l'Inde contemporaine ; en accord avec chaque raga musical, elle exprime des sentiments passionnés pour Krisna et son mépris du monde matériel.
Il convient de faire une place particulière aux poètes de la cour moghole, hindous ou musulmans. En effet, les uns et les autres empruntent fréquemment leur sujet à la geste de Krisna. Abdul Rahim Khankhana (1556-1626) était également versé dans les deux cultures hindoue et islamique : ses compositions poétiques attestent l'influence de la poésie sanskrite, ornements poétiques (alamkar), plaisir esthétique (rasa), description de l'héroïne selon son genre (nayika-bhed). De même, Ganga (1538-v. 1625) et Vidyapati (xive s.), auteurs de chants d'amour composés en maithili (dialecte bihari).
Avec Kesavdas (xvie s.) s'ouvre la période de la poétique hindi savante liée à la poétique sanskrite, sur les deux plans théorique et pratique (Rasikapriya, Kavipriya, Ramcandrika). Cinta-mani Tripathi (début xviie s.) est aussi l'auteur de plusieurs traités poétiques et d'un ouvrage sur une forme en vieux braj, le pingal. Maharaj Jaswant Singh (1626-1678), roi du Marwar, contemporain de l'empereur Shah Jahan, traite dans son Bhasabhusan (« Ornement de la langue ») des alamkara avec beaucoup de compétence technique. Le plus renommé est sans doute Bihari Lal (xviie s.), auteur des 700 strophes du Bihari Satsai dont chacune peut donner lieu à trois interprétations différentes.
Le xviiie s. est marqué par une certaine préciosité de la poésie en langues vernaculaires qui se développe dans diverses écoles à Delhi et Lucknow. Il annonce aussi les grands bouleversements du siècle suivant.
Le xixe s. : nouvelles tendances
Les Anglais sont désormais bien établis administrativement au Bengale et dans les divers grands ports de l'Inde (Madras, Bombay). La décadence de l'Empire moghol leur permet peu à peu de prendre sous leur domination diverses provinces (Bihar, Oudh). Outre ces développements historiques, trois faits de la plus haute importance marquent cette période : l'introduction de la presse par les missionnaires (Serampore), l'établissement de collèges dans lesquels est dispensé un enseignement de type britannique en langue anglaise (Calcutta Hindu College, 1817) qui se généralise à partir de 1835, enfin l'émergence de la prose en langue courante qui sera le véhicule de nouvelles formes littéraires empruntées à l'Occident. Le Fort William College établi en 1800 à Calcutta pour la formation des fonctionnaires anglais joue un certain rôle dans le développement linguistique, donc littéraire de l'époque. John Gilchrist (1759-1841), en particulier, commandite des écrivains pour transposer en prose hindustani des textes en vers tels que les Contes du Vetala, le Jardin et le Printemps et une version en prose mêlée de vers du livre X du Bhagavata Purana, le Prem Sagar (1803), fondé sur une version braj : dans la préface de ce texte, l'auteur, Lalluji Lal, précise qu'il écrit en khari boli, dialecte de base du hindi. L'idée était de fixer des textes en caractères nagari dépourvus d'emprunt au vocabulaire arabo-persan. Insa Allah Khan (mort en 1818), écrivant principalement en persan, semble avoir voulu relever le défi et prouver qu'il était possible d'écrire dans une langue simple sans avoir recours à l'arabo-persan ou au sanskrit : il explique sa tentative dans la préface d'un petit conte de tradition orale, l'Histoire de la reine Ketki (vers 1800). Sadal Misra (1767-1824) adapte du sanskrit en khari boli hindi un conte tiré du Brahmandapurana : l'Épisode de Nasiketa (1803).
L'évolution politique, dans le sens d'une rivalité de plus en plus vive entre hindous et musulmans, accentue la différenciation de deux styles littéraires distincts, en urdu et hindi. D'autre part, le contact avec la civilisation occidentale et l'anglais favorise l'emploi de plus en plus étendu d'un vocabulaire abstrait pour lequel l'urdu emprunte au persan et à l'arabe, le hindi au sanskrit. À partir de 1850, le hindi désigne donc le style de langue sanskritisée notée en caractères nagari qui deviendra, par la Constitution de 1950, la langue officielle de l'Union indienne. Les mouvements réformistes hindous, tel le Brahmo samaj (1828) et surtout l'Arya samaj (fondé en 1875 par Daya-nand Saraswati), qui prêchent une réinterprétation des Veda, travaillent à cette renaissance linguistique et culturelle. Raja Shivprasad Singh (1823-1895) préconise l'emploi de l'alphabet nagari, mais sans expurger pour autant la langue de ses emprunts arabo-persans. Le succès littéraire de Hariscandra, surnommé Bharatendu (1850-1885), devait être décisif : éduqué au collège anglais de Bénarès, versé dans les langues littéraires (sanskrit, persan, urdu), il écrit en hindi dans de multiples genres (essais, articles, discours, pièces de théâtre, etc.), quelques poèmes sur des sujets contemporains et édite un magazine. La presse en hindi joue un rôle grandissant non seulement dans la propagation des idées nationalistes, mais aussi en littérature, pour la diffusion des nouveaux genres littéraires. Balkrisna Bhatt (1844-1914), éditeur du Hindi pradip (1877), traite dans ses romans de sujets sociaux, politiques et religieux. P. N. Misra (1856-1895), originaire de Kanpur, y publie le premier journal hindi de la région, Badrinarayan Caudhri « Premghan » (1855-1922), éditeur de Anand Kadambini (1881), exprime ses idées sur les problèmes linguistiques et culturels contemporains. Balmukund Gupta (1865-1907), éditeur de Bangbasi (1893), et Bharatmitra (1899) font preuve d'un certain modernisme.
Le roman, genre emprunté à l'Occident, se développe en se détachant progressivement de la forme narrative traditionnelle de la littérature orale ou sanskrite. Des traductions de l'anglais (Robinson Crusoé) et la lecture d'écrivains comme Walter Scott, Wilkie Collin ou Bulwer-Lytton incitent les romanciers de langue hindi à composer des romans, souvent consacrés à la vie sociale. Dans l'Expérience est le seul maître (1882), Srinivas Das critique les Indiens qui adoptent les habitudes occidentales ; dans les Nouveaux Clercs (1894), Gopalram adopte un point de vue orthodoxe sur la question du remariage des veuves ; dans Conte en hindi pur (1899), Ayodhyasingh Upa-dhyay insiste sur la nécessité de la vertu chez les deux partenaires dans le mariage. Devakinandan Khattri (1861-1913) connaît un immense succès avec son roman-fleuve Candrakanta (1888).
Jusqu'en 1870 environ, la poésie reste largement composée en langue braj ou autres variétés régionales ainsi qu'en urdu, mais le hindi, qui se développe sous l'impulsion de Mahavir Prasad Dvivedi (1864-1938), est peu à peu utilisé pour exprimer une poésie d'inspiration anglaise quant à la forme et indienne quant au fond. L'œuvre de Sridhar Pathak (1859-1928), traducteur de Goldsmith en hindi, est l'une de ces premières tentatives. Maithilisaran Gupta (1886-1964) compose les premiers recueils poétiques en hindi (Indien de l'Inde).
Le xxe s. et la période contemporaine
Les nouveaux genres littéraires en prose, essai, roman, nouvelle, théâtre, se développent rapidement ; ils décrivent la société indienne, dénonçant ses abus. Ils se font l'écho du nationalisme, des idées de Gandhi, des théories marxistes ou des luttes politiques internes. La formation d'un nouveau vocabulaire, soit par emprunt direct au sanskrit ou à l'anglais, soit par formation de mots nouveaux (signifiant sanskrit/signifié anglais), devient nécessaire. La sanskritisation du hindi s'accentue donc dans la langue écrite, avec toutefois d'assez larges variantes stylistiques selon les origines régionales de l'auteur, sa caste et son niveau d'éducation en anglais.
Le roman social et la nouvelle trouvent des modèles dans le roman social anglais (Dickens, Thackeray, George Eliot, Thomas Hardy) et le roman russe (Tolstoï, Gorki). À la suite des romanciers bengalis, Prem Cand (1880-1936) soutient l'action de Gandhi dans ses romans et ses nouvelles. D'autres écrivains dénoncent les vices de la société hindoue, tels Pandey Becan Sarma « Ugra » (1901-1967), Jainendra Kumar (né en 1905), Bhagavati Caran Varma (1903-1981), Image (1934) et Images oubliées (1959), Yaspal (1901-1975). Des essais de psychologie freudienne apparaissent avec Ilacandra Joshi (1902-1981), tandis que l'individualisme et l'expérimentalisme se manifestent à partir des années 1940 dans l'œuvre de S. H. Vatsyayan « Agyeya » (né en 1911). Mis à part quelques romanciers dits « régionaux », comme Phaniswarnath « Renu » (1921-1977), Vidyanath Misra « Nagarjun » (né en 1910), Bhairava Prasad Gupta (né en 1918), qui décrivent la vie de village, ses luttes internes et sa lente transformation au contact des idées venues de la ville, le roman après l'indépendance évolue vers des préoccupations plus esthétiques. Les auteurs s'ouvrent aux influences de divers pays d'Europe (par exemple l'existentialisme de Sartre). Leur réflexion s'applique aux problèmes d'une société urbaine évoluée proche de l'Occident : phénomènes d'acculturation, d'aliénation et contexte politique contemporain, ainsi avec Mohan Rakes, Nares Mehta, Amrit Lal Nagar, Bhisma Sahani. Une recherche particulière dans la structure du récit et l'élégance du style est sensible chez Nirmal Varma, Kamleswar. Les femmes écrivains sont très nombreuses, souvent influencées par les États-Unis, où certaines ont séjourné (Sunita Jain, Usa Priyamvada) : elles peignent surtout l'évolution des rapports du couple lorsque la femme éduquée et indépendante veut avoir une vie individuelle.
La poésie reste le genre le plus apprécié en Inde et le plus riche. Le renouveau poétique apparenté au romantisme, le chayavad (littéralement : « ombrisme »), reflétant la réalité à travers la vision du poète. Les thèmes principaux restent la nature, l'amour, le patriotisme. Outre la langue et les mètres, l'originalité par rapport à la poésie traditionnelle réside dans l'expression directe des sentiments de l'individu sans l'intermédiaire conventionnel ou allégorique. Le point de vue philosophique est cependant celui des Upanisads : identité de l'âme individuelle et de l'âme universelle. Les principaux représentants de ce mouvement sont Suryakant Tripathi « Nirala » (1899-1961), Sumitra Nandan Pant (1900-1981), Jay Sankar Prasad (1889-1970), Mahadevi Varma (née en 1907), Ramdhari Sinha « Dinkar » (1908-1974). Le lyrisme personnel trouve son meilleur interprète avec Harivamsa Ray « Baccan » (né en 1904). La poésie progressiste, déjà présente dans les dernières œuvres de Nirala, se développe au fur et à mesure que s'étend parmi l'intelligentsia indienne une certaine forme de marxisme : le meilleur représentant en est sans doute Gajanan Madhav Muktibodh (1917-1964). « La nouvelle poésie » plus largement inspirée des formes étrangères (poésie française, japonaise, anglaise, américaine, etc.) est dominée par les œuvres d'Agyeya, de Samser Bahadur Singh (né en 1911) et d'autres poètes très engagés politiquement : Nagarjun, B. B. Agraval, Kedarnath Singh, Sudrama Pandeya « Dhumil ». Toutefois, la tendance actuelle (en particulier au théâtre) est de chercher une nouvelle source d'inspiration dans la littérature populaire.
Les tendances récentes après les années 1980, qui ont confirmé le désenchantement national déjà sensible dans la production littéraire des années 1970, voient s'affirmer des talents individuels : Krishna Baldev Vaid et Manohar Shyam Joshi pour leur lucidité politique et leur style parodique, Vinod Kumar Shukla et Ravindra Varma pour leur critique de la vie urbaine moderne. La littérature féminine, très créative, est dominée par Mridula Garg et Alka Saraogi, la littérature dite dalit par Valmiki, et la poésie par Kedarnath Singh, Raghuvir Sahay et Gagan Gill.