Johann Joachim Winckelmann

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Archéologue et historien de l'art allemand (Stendal 1717 – Trieste 1768).

Ses Réflexions sur l'imitation des ouvrages grecs dans la sculpture et dans la peinture (1755) ainsi que son Histoire de l'art chez les Anciens (1764) ont fait de lui le père du classicisme allemand. Une de ses formules pour définir les Grecs, « noble simplicité et grandeur sereine », a déclenché des débats esthétiques passionnés et engendré des œuvres comme l'Iphigénie en Tauride (1788) ou Winckelmann et son temps (1805) de Goethe. La France en garde un écho inattendu : Henri Beyle, dit Stendhal, doit son pseudonyme à la ville natale de Winckelmann.