conciles de Constantinople
Plusieurs conciles œcuméniques se sont tenus à Constantinople. Le concile de 381, convoqué par Théodose Ier (2e concile œcuménique), condamna l'arianisme, compléta le symbole de Nicée et assura au patriarche de Constantinople la préséance d'honneur après le pape.
Le concile de 553 (5e concile œcuménique) condamna, dans des conditions peu claires, les Trois Chapitres (écrits de Théodore de Mopsueste, Théodoret de Cyr et Ibas d'Édesse, suspects de nestorianisme).
Le concile de 680-681 (6e concile œcuménique) condamna le monothélisme.
En 691-692, le concile in Trullo (du nom de la salle du palais où il se tint, appelée Trullus à cause de sa voûte en forme de coquille), également appelé Penthecte ou Quinisexte, établit la discipline qui régit encore l'Orient, en permettant aux prêtres et aux diacres ordonnés après leur mariage de vivre avec leurs épouses, le célibat n'étant imposé qu'aux évêques. Rome n'accepta pas de ratifier les actes de ce concile. Les années 858-879 furent remplies par la lutte entre Ignace, patriarche de Constantinople, et l'usurpateur Photios, que déposa le 8e concile œcuménique (869-870), approuvé par le pape Nicolas Ier. L'œcuménicité de ce 8e concile a fait l'objet de nombreuses controverses.
Après le schisme par Michel Keroularios (1054), il faut citer le concile de 1277, qui, sous l'inspiration du patriarche Jean Bekkos, se prononça en faveur de l'union avec l'Église romaine, et ceux de 1283 et de 1450, qui, au contraire, s'y opposèrent. Enfin, en 1638 et en 1643, deux conciles furent tenus pour la condamnation de Cyrille Lukaris, patriarche de Constantinople, soupçonné de sympathies protestantes.
Pour en savoir plus, voir l'article Empire byzantin : histoire.