Du rififi chez les hommes
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des films ».
Film policier de Jules Dassin, avec Jean Servais (Tony-le-Stéphanois), Carl Mohner (Jo-le-Suédois), Robert Manuel (Mario), Perlo Vita [Jules Dassin] (César), Magali Noël (Viviane), Robert Hossein (Rémi Grutter).
- Scénario : Jules Dassin, René Wheeler, Auguste Lebreton, d'après son roman
- Photographie : Philippe Agostini
- Décor : Auguste Capelier
- Musique : Georges Auric
- Montage : Roger Dwyre
- Pays : France
- Date de sortie : 1954
- Son : noir et blanc
- Durée : 1 h 56
Résumé
À sa sortie de prison, un truand vieilli, Tony-le-Stéphanois, veut tenter un dernier coup avec ses amis Jo-le-Suédois et Mario : le cambriolage d'une bijouterie de la place Vendôme. Audacieusement conçu, le hold-up réussit, mais à la suite d'une imprudence de leur complice César, le perceur de coffres, une bande rivale décide de s'emparer du magot par tous les moyens.
Commentaire
La renommée du film de Jules Dassin tient surtout à la séquence du cambriolage, véritable morceau d'anthologie qui dure vingt minutes sans aucune parole… Par ailleurs, il a surtout contribué à lancer la vogue, dans le cinéma français, des films qui mettent en scène le milieu, ses truands et son argot – sur le modèle fignolé ici par Auguste Lebreton. Si cet univers ressortit davantage à la mythologie qu'à la réalité, ce « Rififi » ne manque pas d'atmosphère – et il dut une partie de son succès à sa célèbre chanson.