Cyclone à la Jamaïque

A High Wind in Jamaica

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des films ».

Film d'aventures d'Alexander Mackendrick, avec Anthony Quinn (le capitaine Chavez), James Coburn, Lila Kedrova, Gert Fröbe (le capitaine hollandais), Deborah Baxter.

  • Scénario : Stanley Mann, Ronald Harwood, d'après le roman de Richard Hugues
  • Photographie : Douglas Slocombe
  • Décor : J. Howell, J. Hoesli
  • Musique : Larry Adler
  • Montage : D. Yorke
  • Pays : Grande-Bretagne
  • Date de sortie : 1965
  • Son : couleurs
  • Durée : 1 h 44

Résumé

À la suite d'un cyclone qui a dévasté leur plantation, des colons anglais décident de mettre leurs enfants à l'abri en les envoyant par bateau en Angleterre. Mais leur navire est attaqué par des pirates qui embarquent sans le savoir les enfants avec le butin. Le chef des pirates les prend sous sa protection ; il instaure notamment des liens ambigus avec la fille aînée de la famille, qui est encore une enfant. Les pirates capturent un vaisseau hollandais et emmènent le capitaine comme prisonnier. Il est accidentellement tué par la jeune fille. Le bateau pirate intercepté par la flotte anglaise, l'équipage sera condamné à la potence pour ce meurtre. Le capitaine, acceptant la sentence, regarde alors la jeune fille en souriant.

Commentaire

L'auteur de Whisky à gogo (1949) signe avec Cyclone à la Jamaïque un des films les plus originaux sur l'univers de l'enfance, par son anachronisme et ses constantes ruptures de ton. Tout se joue autour des rapports entre les pirates conduits par le capitaine Chavez, Anthony Quinn pour une fois tout en nuances, et le groupe des enfants à l'éducation anglo-saxonne traditionnelle. Le thème de l'amoralisme enfantin y est restitué avec beaucoup d'intelligence ainsi qu'avec une réelle poésie.