sports équestres
Les sports équestres regroupent l'ensemble des disciplines sportives (course, dressage, saut) qui ont pour point commun l'utilisation des capacités athlétiques et esthétiques du cheval. Les courses de chevaux soumises à des paris mutuels ne font pas partie des sports équestres (Pour en savoir plus, voir l'article course). Pourtant, elles ont constitué au début du xixe s. les premiers spectacles sportifs. Du fait des coûts d'entretien des chevaux et des installations, la pratique des sports équestres a longtemps été réservée aux milieux aisés.
1. Historique
Depuis cinq millénaires, en temps de guerre comme en temps de paix, le cheval a pris une part essentielle à l'évolution de l'humanité. S'il ne participe plus que rarement par le travail à la vie des hommes, le cheval y contribue d'une autre manière en s'associant à leurs loisirs et à leurs jeux. Le monde équestre s'est ainsi diversifié en de nombreuses disciplines. L'équitation de compétition, en particulier, est celle qui a connu le plus grand développement et affirme avec fierté sa singularité : avec la voile, c'est le seul sport dans lequel hommes et femmes concourent à égalité jusqu'au niveau olympique.
L'association entre l'homme et le cheval remonte à la préhistoire et les courses de chevaux ont probablement commencé à l'époque de la domestication du cheval, vers la fin du néolithique. C'est l'écrivain grec Xénophon d'Athènes (430-355 avant J.-C.) qui, le premier, révèle la profondeur de cette association dans un manuel de dressage du cheval à des fins guerrières, De l'équitation. Les principes qu'il édictait, sur les figures, telle la pirouette ou les allures de base du cheval, ont inspiré les grands maîtres de l'art équestre. Les diverses formes de compétition modernes – concours complet, jeux équestres, saut d'obstacles – dérivent, le plus souvent, des exercices d'entraînement militaire mis au point dans le passé. Le dressage lui-même révèle des origines guerrières, les figures de manège – pirouettes, croupades et autres cabrioles – étant pratiquées par les cavaliers au cours des batailles. Au Moyen Âge, les manifestations équestres se perpétuent dans les joutes, les tournois et les jeux équestres, telle la quintaine, qui consiste à frapper d'un coup de lance le blason d'un mannequin tournant sur un axe vertical en évitant la masse d'armes qu'il tient à bout de bras ; ou les anneaux, qui consistent à enfiler sur une lance, au grand galop, un maximum d'anneaux suspendus à une potence. Les premières académies d'équitation naissent en Italie au xvie s., notamment à Naples, où officie le premier maître d'équitation moderne, Federico Grisone ; elles se multiplient en Europe, les plus fameuses étant créées en Espagne, à Vienne (l'École espagnole), à Versailles, aux Tuileries et, en 1814, à Saumur, le Cadre noir. Elles sont animées par des maîtres qui font de l'équitation une discipline rationnelle fondée sur l'éducation approfondie de la monture et de son cavalier et le développement des signaux de communication naturels – mouvements des membres et poids du corps – entre les deux partenaires. Ce sont, en France, Antoine de Pluvinel (1555-1620), professeur d'équitation du roi Louis XIII, François Robichon de la Guérinière (1687-1751), directeur du manège royal des Tuileries, le comte d'Aure (1799-1863), François Baucher (1796-1873) et le général L'Hotte (1825-1904). L'équitation enseignée par ces écoles équestres devient un art académique, dégagé de tout souci compétitif, qui recherche la perfection de gestes et de mouvements strictement définis par les théoriciens du cheval.
Les sports équestres tels que nous les connaissons aujourd'hui se sont développés à la fin du xixe s. Tandis que le cheval perd son rôle utilitaire, l'équitation de loisir et l'équitation sportive se développent. D'abord réservés aux militaires et surtout organisés en Europe, les concours hippiques se sont ouverts à tous dans les années 1940 et connaissent depuis un essor constant dans le monde entier. Le saut d'obstacles devient discipline olympique en 1900, le dressage et le concours complet en 1912. La Fédération équestre internationale est fondée en 1921 ; elle régit le sport équestre pour les disciplines de saut d'obstacles, dressage, concours complet, attelage, voltige et raids d'endurance. Elle comptait en 1998 111 pays membres.
La Fédération française d'équitation, créée en 1921, est aujourd'hui la cinquième fédération olympique sportive française. Elle totalise, en 1998, 364 686 licenciés (dont 68 % de femmes), répartis dans plus de 4 500 clubs. À travers ses activités de loisir, de tourisme ou de compétition, elle développe une multitude d'activités : disciplines olympiques (saut d'obstacles, concours complet et dressage), sports internationaux tels que l'attelage, l'endurance, la voltige, le horse-ball ou le polo ainsi qu'un ensemble d'activités en pleine évolution comme le hunter, la monte en amazone et l'équitation d'extérieur ou des activités de jeu comme les poney-games.
2. Les disciplines équestres
2.1. Les disciplines olympiques
2.1.1. Le saut d'obstacles
Le saut d'obstacles consiste à franchir, sans les renverser, des obstacles larges ou verticaux, de couleurs et de formes différentes, simples ou composés d'éléments mobiles suivant un ordre de parcours défini par un chef de piste et dans un temps imposé. Il existe plusieurs types d'obstacles : barrières doubles, triples, haies, rivières, talus, etc. Ils ne peuvent dépasser 1,70 m de haut et 2,20 m de large (4,50 m pour le saut de rivière). Le classement des concurrents tient compte des fautes commises. Les sanctions imposées sont comptabilisées selon deux barèmes : le barème A (sanction par points) et le barème C (sanction par secondes de pénalisation). Ces sanctions s'appliquent aux chutes d'éléments formant les obstacles, aux refus de sauter, aux chutes de cavalier, aux erreurs de parcours ou au dépassement du temps imparti. Le vainqueur est le cavalier qui a accompli le parcours en un minimum de temps ou en obtenant un minimum de pénalités. Lorsque deux cavaliers ou plus se retrouvent à égalité, une épreuve de barrage est organisée entre les cavaliers pour les départager : le franchissement de plusieurs obstacles dans un temps minimal.
2.1.2. Le dressage
Évoluant sur une carrière plane de 60×20 m, le cavalier effectue un enchaînement de figures imposées ou libres. Discipline d'harmonie, le dressage fait appel à l'élégance et à l'équilibre naturel du cheval. Il implique une entente et une cohésion parfaite avec son cavalier lors de l'exécution des différentes figures et mouvements. Un jury composé de trois ou de cinq membres note sur 10 l'allure, la soumission et l'impulsion du cheval, la position du cavalier et la précision des figures : piaffers, passages, changements de pied et de main, levades, courbettes, cabrioles, pirouettes, voltes, demi-voltes… Certaines compétitions comportent une épreuve libre, ou kur, qui regroupe des figures réalisées sur un fond musical choisi par le cavalier.
2.1.3. Le concours complet d'équitation
Le concours complet d'équitation est une discipline spectaculaire qui se déroule en plein air et exige de la part du cavalier et du cheval des capacités physiques et sportives résultant d'un entraînement rationnel. Il combine trois épreuves réparties sur deux ou trois jours : le dressage, le fond (ou cross) et le saut d'obstacles. Elles donnent lieu à un classement général qui comptabilise les points et les sanctions obtenues dans chaque épreuve.
Le dressage
Évoluant dans un espace rectangulaire réduit, le cavalier et son cheval effectuent aux trois allures (marche, trot, galop) un ensemble de figures imposées ; chaque figure est notée sur 10 par un jury composé de trois membres.
Le fond
C'est l'épreuve la plus éprouvante et la plus spectaculaire, qui fait ressortir chez le cheval d'extérieur sa vitesse, son endurance, sa franchise et son agilité sur l'obstacle. Le fond comprend quatre phases :
– le cavalier et sa monture doivent accomplir un parcours routier de 4 km environ à la vitesse de 220 m/min (au trot) ;
– un parcours de steeple-chase sur piste de galop, jalonné d'obstacles (barrières, fossés et rivières), à couvrir à la vitesse de 690 m/min ;
– un second parcours routier de 8 à 10 km ;
– un parcours de cross de 7 km environ comportant une quarantaine d'obstacles fixes et naturels répartis à travers sentiers, champs et bois à couvrir à la vitesse de 570 m/min.
Le saut d'obstacles
Cette épreuve permet de tester les qualités de récupération du cheval après les efforts intenses fournis pendant le cross.
2.2. Les disciplines non olympiques
2.2.1. L'attelage
À partir de 1969, l'attelage a été remis à l'honneur. Les meneurs attellent un, deux ou quatre chevaux, poneys ou chevaux de trait.
Les compétitions d'attelage sont des concours combinés qui comportent trois épreuves.
L'épreuve de présentation et de dressage
Elle permet de juger la qualité et l'état général des chevaux et des voitures, ainsi que le calme, l'impulsion et la régularité des allures des animaux.
L'épreuve de marathon
Elle se déroule sur une distance de 20 km environ, selon le terrain, et qui se termine par le passage de plusieurs obstacles. Ce parcours est divisé en sections distinctes, faisant l'objet de chronométrages séparés, sur lesquelles les allures sont imposées : zone de trot, zone de trot rapide, zone de pas, zone d'obstacles comportant des difficultés naturelles ou artificielles telles que gués, ponts, chicanes, buttes. Toutes les zones doivent être parcourues dans un temps idéal. Les obstacles doivent être franchis le plus vite possible. Le galop est proscrit, sauf dans la zone d'obstacles.
L'épreuve de maniabilité en piste
Elle permet de tester l'obéissance et la souplesse des chevaux de même que l'habileté du meneur. Il s'agit d'un parcours entre des cônes surmontés de balles, parfois avec des passages d'eau, de ponts et de buttes, qu'il faut réaliser le plus vite possible sans faire tomber les balles.
Le classement
Le vainqueur est celui qui a obtenu la meilleure moyenne en ayant terminé classé dans chacune des trois épreuves. Dans ces concours, les équipages sont classés par catégorie : 4 chevaux ; 4 poneys ; tandems chevaux (les deux chevaux sont l'un derrière l'autre) ; tandem poney ; 2 chevaux (de front) ; 2 poneys (de front) ; 1 cheval ; 1 poney. De nombreux concours sont réservés aux attelages à 4. Enfin, les véhicules montés sur pneumatiques ne sont pas admis.
2.2.2. L'endurance
Le raid équestre d'endurance est une discipline d'extérieur, se courant au chronomètre sur un itinéraire imposé, avec des contrôles vétérinaires très stricts, pendant et après l'épreuve. La distance varie de 20 km à 160 km.
2.2.3. La voltige
Discipline de mise en selle, la voltige est aussi un sport de compétition qui se pratique en musique, sur un cheval au galop, tenu en longe sur un cercle de 13 m. La notation tient compte du travail du voltigeur suivant les épreuves (individuel ou par équipes), du longeur et du cheval. En programme libre, l'exécution, la composition et l'impression générale permettent au jury (3 à 5 juges répartis sur le cercle) d'effectuer une analyse précise des prestations et des figures libres et imposées, telles que l'étendard, le moulin, l'amazone ou les ciseaux.
3. Le horse-ball
Le horse-ball est une discipline inventée et développée en France depuis la fin des années 1970. Rugby, basket et voltige à la fois, c'est un sport équestre collectif éminemment spectaculaire. Inspiré du pato argentin, il se joue entre deux équipes de 6 cavaliers (4 au plus sur le terrain en même temps) qui doivent ramasser à terre, sans jamais descendre de cheval, un ballon pourvu de 6 anses en cuir et, par un jeu de passes, d'attaques et d'actions défensives, l'envoyer dans des buts adverses (fixés à une hauteur de 3,50 m) placés à chaque extrémité du terrain. Celui-ci mesure 65×25 m.
Principales règles du horse-ball
Le match se déroule en deux mi-temps, ou périodes, de 10 min chacune. Une mi-temps de 3 min sépare les deux périodes. À la fin de chaque temps réglementaire, le chronométreur fait retentir une sonnerie puissante, pendant 3 s, qui signale la fin de la période. Lorsqu'un tir est tenté au moment de la fin du temps de jeu, le but compte, s'il est réussi, à condition que la balle ait quitté les mains du joueur avant la sonnerie.
Chaque équipe dispose d'un temps mort de 30 s par mi-temps. Le jeu peut s'arrêter automatiquement ou sur indication de l'arbitre, pour diverses raisons, notamment :
– après un but ;
– si la balle quitte le terrain ;
– quand une faute a été commise.
Ces arrêts de jeu ne sont pas décomptés du temps réglementaire. En cas de détérioration d'un harnachement, aucun arrêt de jeu n'est accordé ; le joueur concerné pourra se faire remplacer pour réparer à l'occasion d'un temps mort ou d'un arrêt de jeu réglementaire.
Au début de chaque période, l'arbitre de terrain place la balle sur la ligne des 10 m dans le camp qui bénéficie du coup d'envoi. Les joueurs de l'équipe qui défend sont placés dans leur camp dans le sens du jeu ; l'équipe qui attaque est placée derrière sa ligne des 10 mètres. L'action de défense peut se faire à partir du moment où un des membres de l'équipe attaquante franchit la ligne du milieu ou si la balle, une fois ramassée, est ramenée dans le sens contraire à l'engagement ou/et tombe au sol.
L'équipe qui marque le plus de buts gagne la partie. Le but est valable lorsque la balle a entièrement franchi le cercle des buts après que les diverses règles du jeu ont été respectées.
Les remises en jeu s'effectuent de la façon suivante : un ou deux joueurs de chaque équipe viennent se ranger sur deux lignes parallèles, laissant entre eux un couloir permettant le passage d'un cheval, le premier rang des joueurs se trouvant au minimum à 5 m du bord de touche. Le lanceur doit se placer sur le bord de la touche de manière à pouvoir lancer la balle dans l'alignement des marques matérialisant le milieu du terrain. Les remises en jeu sont effectuées par un joueur de l'équipe à l'avantage de laquelle la remise en jeu a été ordonnée. Dans tous les cas de remise en jeu, les joueurs ne participant pas à l'action doivent se trouver à un minimum de 5 m de l'alignement dans leur camp respectif et ne peuvent jouer que lorsque la balle est touchée ou déviée par un joueur de l'alignement.
Une passe est l'intervalle entre lequel la balle quitte les mains d'un joueur avant d'arriver dans celles d'un autre joueur de la même équipe. Le fait de se transmettre la balle de la main à la main ne peut en aucun cas être comptabilisé comme une passe. Ce jeu devant rester avant tout un jeu collectif, un nombre minimal de 3 passes doit être effectué consécutivement par une même équipe, entre au moins 3 joueurs différents, pour qu'un but puisse être marqué et accepté, et ce dans toutes les phases de jeu. C'est la chute de la balle à terre ou l'interception par l'équipe adverse qui conditionne de nouveau le décompte des 3 passes. La balle peut être lancée et reçue à une ou à deux mains. Les passes peuvent se faire librement vers les côtés, en arrière ou en avant. La balle ne peut être gardée plus de 10 secondes par un même joueur sous peine d'encourir une pénalité.
Un joueur qui sort du terrain dans l'élan peut revenir dans le jeu dans le même mouvement. Un joueur qui sort du terrain volontairement (pour réparer le harnachement ou sur blessures, etc.) doit mettre pied à terre. Il ne pourra revenir dans le jeu qu'à la faveur d'un arrêt de jeu et dans la moitié du terrain correspondant à son camp. Aucun joueur à terre ne peut prendre la balle ni intervenir dans le jeu.
4. Le hunter
Présent depuis cinquante ans aux États-Unis, le hunter se développe depuis quelques années seulement en France. Les épreuves se déroulent sur des parcours d'obstacles de faible hauteur, où les juges apprécient la qualité technique et esthétique et non la performance sportive.
Il existe deux catégories d'épreuves :
– le hunter équitation où sont jugées la présentation du couple cavalier-cheval, l'attitude du cavalier agissant dans la plus grande discrétion, et l'harmonie du couple ;
– le hunter style du cheval, où sont jugés le modèle, les allures et l'aptitude du cavalier à franchir les obstacles en souplesse et en harmonie, dans un style parfait.
5. La monte en amazone
Les amazones montent à cheval sur une selle « à fourches », les deux jambes du côté gauche de leur monture. Elles tiennent du côté droit une longue cravache, dont l'action remplace celle de la jambe droite. L'élégance de la silhouette est renforcée par la longue jupe d'amazone, dont la coupe est étudiée pour permettre l'aisance à cheval. Les amazones peuvent participer à certains concours de dressage et de saut d'obstacles.
6. Le polo
Les Perses ont introduit ce jeu en Inde en 522 avant J.-C. lors des guerres de conquête de Darius Ier. À l'époque, ils l'appelaient chaugan, ce qui signifie en persan « masse-bâton ». Le mot polo viendrait, lui, du mot tibétain pullu, du nom du bois dans lequel se fabriquaient les maillets. Dans la Chine ancienne, être habile à ce jeu donnait accès aux charges publiques !
À la fin du xixe s., c'est au départ de l'Inde que le polo a pris le chemin de l'Occident ; les officiers anglais en attrapèrent le virus à la cour des maharadjahs et le ramenèrent en Angleterre. Aux États-Unis, vers les années 1900, âge d'or du polo outre-Atlantique, être un bon joueur n'était pas synonyme de réussite professionnelle, mais ouvrait de nombreuses portes.
Le polo a été sport olympique aux Jeux de Paris en 1900, de Londres en 1908, d’Anvers en 1920, de Paris en 1924 et de Berlin en 1936.
6.1. Les équipements
Au polo, le cavalier frappe la balle avec un maillet pourvu d'un manche en bambou d'une longueur d'environ 127 cm (de 46 à 54 pouces) et d'une tête en bois dur d'environ 24 cm de long pour environ 4 cm de large. La poignée du maillet est arrondie d'un côté et présente une arête de l'autre, comme celle des anciens bâtons de ski. Elle est également munie d'une dragonne. La tête est emmanchée au bambou selon un angle de 75°, faute de quoi elle ne pourrait, lors d'un coup correctement effectué, rester parallèle au sol et frapper efficacement la balle.
À l'origine en bois dur, la balle est, à présent, le plus souvent, en résine synthétique, d'un diamètre de 8,5 cm.
6.2. Les règles
Le polo se pratique sur un terrain de 275×145 m. Au milieu de chaque largeur, de part et d'autre du terrain, deux piquets verticaux, distants l'un de l'autre de 7,5 m, figurent les buts.
Chacune des deux équipes adverses est composée de 4 joueurs : le numéro un est spécifiquement un attaquant, son travail est de marquer un maximum de buts. Il est aussi chargé de surveiller le défenseur de l'équipe adverse. Le numéro deux est un joueur offensif, il est le deuxième attaquant de l'équipe, mais il a un travail défensif plus important puisqu'il surveille le numéro trois adverse. Le numéro trois est le créateur de l'équipe, il est chargé de transformer les actions défensives en mouvements offensifs. C'est en général le meilleur joueur de l'équipe qui occupe cette place. Le numéro quatre ou « back », doit éviter que les adversaires ne marquent des buts en envoyant la balle en avant par de longs dégagements. Chaque joueur de polo est titulaire d'un handicap de -2 à +10, qui mesure ses qualités de joueur.
Le but du jeu est de marquer des points en envoyant la balle entre les deux piquets de l'équipe adverse. Les parties se divisent en 4 périodes au minimum et 8 périodes au maximum, appelées « chukka ». Chaque « chukka » dure sept minutes et demie.
Lorsque la balle franchit la ligne de fond sans marquer de point, la remise en jeu est faite par un joueur de l'équipe attaquée, après que la balle a été posée sur la ligne de fond. Au cas où un défenseur envoie la balle derrière sa ligne de fond, l'équipe attaquante obtient un coup franc, la balle étant posée à 84 mètres du point de sortie.
Après chaque point, les équipes changent de côté et la balle est remise au centre du terrain par l'arbitre. En cas d'égalité entre les deux équipes en fin de partie, une période supplémentaire est jouée, de type « mort subite » (le premier joueur qui marque fait gagner son équipe).
Tout joueur qui suit la trajectoire exacte de la balle dans la direction vers laquelle elle a été frappée en dernier lieu a priorité sur les autres joueurs si, et seulement si, la balle est du côté droit de sa monture. Aucun autre joueur ne peut couper cette ligne devant lui, sauf s'il le fait à une telle distance qu'aucun danger n'est à craindre. Un joueur peut aller à la rencontre de la balle à condition d'être dans l'axe exact de la trajectoire de la balle et de prendre la balle du côté droit de sa monture.
7. Les principales compétitions équestres
7.1. Les jeux Olympiques
L'équitation a fait une première apparition aux Jeux en 1900 à Paris, mais c'est principalement à Stockholm en 1912 qu'elle a pris sa place dans les programmes olympiques.
7.2. Les Championnats du monde (tous les quatre ans)
ÉQUITATION : CHAMPIONNAT DU MONDE | |
Saut d'obstacles individuel mixte | |
Année | Vainqueur |
1953 | Goyoaga (Espagne) |
1954 | Winkler (R.F.A.) |
1955 | Winkler (R.F.A.) |
1956 | D'Inzeo (Italie) |
1960 | D'Inzeo (Italie) |
1966 | Jonquères d'Oriola (France) |
1970 | Broome (Grande-Bretagne) |
1974 | Steenken (R.F.A.) |
1978 | Wiltfang (R.F.A.) |
1982 | Koof (R.F.A.) |
1986 | Greenhough (Canada) |
1990 | Navet (France) |
1994 | Sloothaak (Allemagne) |
1998 | Pessoa R. (Brésil) |
2002 | Lennon (Irlande) |
2006 | Lansink (Belgique) |
Saut d'obstacles par équipes | |
Année | Vainqueur |
1978 | Grande-Bretagne |
1982 | France |
1986 | États-Unis |
1990 | France |
1994 | Allemagne |
1998 | Allemagne |
2002 | France |
2006 | Pays-Bas |
Dressage individuel | |
Année | Vainqueur |
1966 | Neckermann (R.F.A.) |
1970 | Petouchkova (U.R.S.S.) |
1974 | Klimke (R.F.A.) |
1978 | Stückelberger (Suisse) |
1982 | Klimke (R.F.A.) |
1986 | Jensen (Danemark) |
1990 | Uphoff (R.F.A.) |
1994 | Werth (Allemagne) et Van Grunsven (Pays-Bas) |
1998 | Werth (Allemagne) |
2002 | Capellmann (Allemagne) |
2006 | Van Grunsven (Pays-Bas) |
Dressage par équipes | |
Année | Vainqueur |
1966 | R.F.A. |
1970 | U.R.S.S. |
1974 | R.F.A. |
1978 | R.F.A. |
1982 | R.F.A. |
1986 | R.F.A. |
1990 | R.F.A. |
1994 | Allemagne |
1998 | Allemagne |
2002 | Allemagne |
Concours complet individuel | |
Année | Vainqueur |
1966 | Moratorio (Argentine) |
1970 | Gordon-Watson (Grande-Bretagne) |
1974 | Davidson (États-Unis) |
1978 | Davidson (États-Unis) |
1982 | Green (Grande-Bretagne) |
1986 | Leng (Grande-Bretagne) |
1990 | Tait (Nouvelle-Zélande) |
1994 | Jefferis (Nouvelle-Zélande) |
1998 | Tait (Nouvelle-Zélande) |
2002 | Teulère (France) |
2006 | Phillips (Grande-Bretagne) |
Concours complet par équipes | |
Année | Vainqueur |
1966 | Irlande |
1970 | Grande-Bretagne |
1974 | États-Unis |
1978 | Canada |
1982 | Grande-Bretagne |
1986 | Grande-Bretagne |
1990 | Nouvelle-Zélande |
1994 | Grande-Bretagne |
1998 | Nouvelle-Zélande |
2002 | États-Unis |
2006 | Allemagne |
7.3. La Coupe du monde
COUPE DU MONDE | |
Saut d'obstacles en salle | |
1979 | Simon (Autriche) |
1980 | Homfeld (États-Unis) |
1981 | Malz (États-Unis) |
1982 | Smith (États-Unis) |
1983 | Dello Joio (États-Unis) |
1984 | Deslauriers (Canada) |
1985 | Homfeld (États-Unis) |
1986 | Burr (États-Unis) |
1987 | Burdsall (R.F.A.) |
1988 | Millar (Canada) |
1989 | Millar (Canada) |
1990 | Whitaker (Grande-Bretagne) |
1991 | Whitaker (Grande-Bretagne) |
1992 | Frühmann (Autriche) |
1993 | Beerbaum (Allemagne) |
1994 | Lansink (Pays-Bas) |
1995 | Skelton (Grande-Bretagne) |
1996 | Simon (Autriche) |
1997 | Simon (Autriche) |
1998 | Pessoa R. (Brésil) |
1999 | Pessoa R. (Brésil) |
2000 | Pessoa R. (Brésil) |
2001 | Fuchs (Suisse) |
2002 | Becker (Allemagne) |
2003 | Ehring (Allemagne) |
2004 | Broucqsault (France) |
2005 | Skelton (Grande-Bretagne) |
2006 | Ehning (Allemagne) |
Dressage | |
1985 | Jensen (Danemark) |
1986 | Jensen (Danemark) |
1987 | Stückelberger (Suisse) |
1988 | Stückelberger (Suisse) |
1989 | Otto-Crépin (France) |
1990 | Rothenberger (R.F.A.) |
1991 | Kyrklund (Finlande) |
1992 | Bartels (Pays-Bas) |
1993 | Theodorescu (Allemagne) |
1994 | Theodorescu (Allemagne) |
1995 | Van Grunsven (Pays-Bas) |
1996 | Van Grunsven (Pays-Bas) |
1997 | Van Grunsven (Pays-Bas) |
1998 | Nathhorst (Suède) |
1999 | Van Grunsven (Pays-Bas) |
2000 | Van Grunsven (Pays-Bas) |
2001 | Salzgeber (Allemagne) |
2001 | Salzgeber (Allemagne) |
2002 | Salzgeber (Allemagne) |
2003 | Mc Donald (États-Unis) [Salzgeber (Allemagne) déclassée] |
2004 | Van Grunsven (Pays-Bas) |
2005 | Van Grunsven (Pays-Bas) |
2006 | Gal (Pays-Bas) |
7.4. Les Championnats d'Europe
Saut d'obstacles individuel mixte
CHAMPIONNAT D'EUROPE | |
Saut d'obstacles individuel mixte | |
1957 | Winkler (R.F.A.) |
1958 | Thiedermann (R.F.A.) |
1959 | D'Inzeo (Italie) |
1961 | Broome (Grande-Bretagne) |
1962 | Barker (Grande-Bretagne) |
1963 | Mancinelli (Italie) |
1965 | Schridde (R.F.A.) |
1966 | Pessoa (Brésil) |
1967 | Broome (Grande-Bretagne) |
1969 | Broome (Grande-Bretagne) |
1971 | Steenken (R.F.A.) |
1973 | MacMahon (Grande-Bretagne) |
1975 | Schockemöhle A. (R.F.A.) |
1977 | Heins (Pays-Bas) |
1979 | Wiltfang (R.F.A.) |
1981 | Schockemöhle P. (R.F.A.) |
1983 | Schockemöhle P. (R.F.A.) |
1985 | Schockemöhle P. (R.F.A.) |
1987 | Durand (France) |
1989 | Whitaker (Grande-Bretagne) |
1991 | Navet (France) |
1993 | Melliger (Suisse) |
1995 | Charles (Irlande) |
1997 | Beerbaum L. (Allemagne) |
1999 | Lederman (France) |
2001 | Beerbaum L. (Allemagne) |
2003 | Ahlmann (Allemagne) |
2005 | Kutscher (Allemagne) |
2009 | Staut (France) |
2011 | Bengtsson (Suède) |
Saut d'obstacles individuel par équipes
CHAMPIONNAT D'EUROPE | |
Saut d'obstacles par équipes | |
1975 | R.F.A. |
1977 | Pays-Bas |
1979 | Grande-Bretagne |
1981 | R.F.A. |
1983 | Suisse |
1985 | Grande-Bretagne |
1987 | Grande-Bretagne |
1989 | Grande-Bretagne |
1991 | Pays-Bas |
1993 | Suisse |
1995 | Suisse |
1997 | Allemagne |
1999 | Allemagne |
2001 | Irlande |
2003 | Allemagne |
2005 | Allemagne |
2011 | Allemagne |
Concours complet individuel
ÉQUITATION : CHAMPIONNAT D'EUROPE | |
Concours complet individuel | |
1953 | Rook (Grande-Bretagne) |
1954 | Hill (Grande-Bretagne) |
1955 | Weldon (Grande-Bretagne) |
1957 | Wilcox (Grande-Bretagne) |
1959 | Schwarzenbach (Suisse) |
1962 | Templer (Grande-Bretagne) |
1965 | Babirecki (Pologne) |
1967 | Boylan (Irlande) |
1969 | Gordon-Watson (Grande-Bretagne) |
1971 | Windsor (Grande-Bretagne) |
1973 | Ievdokomov (U.R.S.S.) |
1975 | Prior-Palmer (Grande-Bretagne) |
1977 | Prior-Palmer (Grande-Bretagne) |
1979 | Haagensen (Danemark) |
1981 | Schmutz (Suisse) |
1983 | Bayliss (Grande-Bretagne) |
1985 | Leng (Grande-Bretagne) |
1987 | Leng (Grande-Bretagne) |
1989 | Leng (Grande-Bretagne) |
1991 | Starck (Grande-Bretagne) |
1993 | Bigot (France) |
1995 | Thompson (Irlande) |
1997 | Overesch-Bokker (Allemagne) |
1999 | Funnel (Grande-Bretagne) |
2001 | Funnel (Grande-Bretagne) |
2003 | Touzaint (France) |
2005 | Phillips (Grande-Bretagne) |
2007 | Touzaint (France) |
2011 | Jung (Allemagne) |
Concours complet par équipes
ÉQUITATION : CHAMPIONNAT D'EUROPE | |
Concours complet par équipes | |
1953 | Grande-Bretagne |
1954 | Grande-Bretagne |
1955 | Grande-Bretagne |
1957 | Grande-Bretagne |
1959 | R.F.A. |
1962 | U.R.S.S. |
1965 | U.R.S.S. |
1967 | Grande-Bretagne |
1969 | Grande-Bretagne |
1971 | Grande-Bretagne |
1973 | R.F.A. |
1975 | U.R.S.S. |
1977 | Grande-Bretagne |
1979 | Irlande |
1981 | Grande-Bretagne |
1983 | Suède |
1985 | Grande-Bretagne |
1987 | Grande-Bretagne |
1989 | Grande-Bretagne |
1991 | Grande-Bretagne |
1993 | Suède |
1995 | Grande-Bretagne |
1997 | Grande-Bretagne |
1999 | Grande-Bretagne |
2001 | Grande-Bretagne |
2003 | Grande-Bretagne |
2005 | Grande-Bretagne |
2007 | Grande-Bretagne |
2011 | Allemagne |
7.5. Les records du monde
Le record du monde du saut en hauteur réalisé à cheval appartient au Chilien Vina Del Alberto Larraguibel Huaso, depuis 1949, avec un bond de 2,47 m.
Le record du monde du saut en longueur à cheval a été réalisé en 1975 par le Sud-Africain André Ferreira avec un bond de 8,40 m.
7.6. Les grands cavaliers et cavalières
Beerbaum (Ludger) [Allemagne, né en 1963]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
Champion olympique de saut (1992), vainqueur de la Coupe du monde (1993).
Bertran de Balanda (Gilles) [France, né en 1950]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
Champion du monde de saut par équipes (1982).
Bost (Roger-Yves) [France, né en 1965]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
Champion du monde de saut par équipes (1990) et champion de France de saut (1988, 1997).
Bourdy (Hubert) [France, né en 1957]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
Champion du monde de saut par équipes et médaille de bronze en individuel au Championnat du monde (1990).
Broome (David) [Grande-Bretagne, né en 1940]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
Champion du monde de saut individuel en 1970.
Caron (Patrick) [France, né en 1950]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
Champion du monde de saut par équipes (1982).
Cottier (Frédéric) [France, né en 1954]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
Champion du monde de saut par équipes (1982).
D'Esmé (Dominique) [France, née en 1945]
Cavalière, spécialiste du saut d'obstacles.
Elle a dominé la discipline en France pendant plus de vingt ans, remportant 14 titres de championne de France. Quatrième par équipes au Championnat du monde (1974) et aux jeux Olympiques de 1996.
D'Inzeo (Raimondo) [Italie, 1925-2013]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
Champion olympique (1960) et du monde (1960) de saut.
Durand (Pierre) [France, né en 1955]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
→ Durand (Pierre)
Godignon (Hervé) [France, né en 1952]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
Champion olympique de saut par équipes (1976) et médaille de bronze par équipes (1992), champion de France de saut (1978, 1987, 1989, 1995, 1996).
Greenough (Gail) [Canada, née en 1960]
Cavalière, spécialiste du saut d'obstacles.
Championne du monde de saut individuel (1986).
Guyon (Jean-Jacques) [France, 1932-2017]
Cavalier, spécialiste du concours complet.
Champion olympique de concours complet individuel (1968).
Homfeld (Conrad) [États-Unis, né en 1951]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
Champion olympique de saut par équipes (1984), vainqueur de la Coupe du monde (1980, 1985).
Jonquères d'Oriola (Pierre) [France, 1920-2011]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
→ Jonquères d'Oriola (Pierre)
Jousseaume (André) [France, 1894-1961]
Cavalier, spécialiste du dressage.
Champion olympique de dressage par équipes (1932, 1948).
Klimke (Reiner) [R.F.A., 1936-1999]
Cavalier, spécialiste du dressage.
Champion olympique de dressage individuel et par équipes (1984), champion du monde de dressage individuel (1974, 1982).
Ledermann (Alexandra) [France, née en 1969]
Cavalière, spécialiste du saut d'obstacles.
Championne d'Europe de saut en individuel (1999).
Linsenhoff (Liselotte) [R.F.A., 1927-1999]
Cavalière, spécialiste du dressage.
Championne olympique de dressage individuel (1972) et par équipes (1964), championne d'Europe en individuel (1969, 1971) et par équipes (1967, 1969, 1971).
Meade (Richard) [Grande-Bretagne, 1938-2015]
Cavalier, spécialiste du concours complet.
Champion olympique de concours complet (1972) et par équipes (1968, 1972).
Navet (Éric) [France, né en 1959]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
Champion du monde de saut individuel et par équipes (1990), champion d'Europe individuel (1991).
Otto-Crépin (Margit) [France, née en 1945]
Cavalière, spécialiste du dressage.
Championne d'Europe de dressage individuel (1987), vice-championne olympique en individuel (1988), vainqueur de la Coupe du monde (1989).
Pessoa (Nelson) [Brésil, né en 1935]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
Meilleur cavalier brésilien pendant trente ans, plusieurs fois sur les podiums olympiques et mondiaux.
Rozier (Marcel) [France, né en 1936]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
Champion olympique par équipes (1976).
Schockemöhle (Alwin) [Allemagne, né en 1937]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
Champion olympique de saut individuel et par équipes (1976). Champion d'Europe (1975).
Schockemöhle (Paul) [Allemagne, né en 1945]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
Vice-champion olympique de saut par équipes (1976, 1988), vice-champion du monde par équipes (1982, 1990), champion d'Europe individuel (1981, 1983, 1985).
Steenken (Hartwig) [R.F.A., 1941-1978]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
Champion olympique de saut par équipes (1972), champion du monde individuel (1974).
Stückelberger (Christine) [Suisse, née en 1947]
Cavalière, spécialiste du dressage.
Championne olympique de dressage individuel (1976), championne du monde en individuel (1978), championne d'Europe en individuel (1975, 1977).
Tissot-Lefebvre (Janou) [France, née en 1945]
Cavalière, spécialiste du saut d'obstacles.
Championne du monde de saut individuel (1970, 1974), à l'époque où ces championnats n'étaient pas encore mixtes.
Uphoff (Nicole) [Allemagne, née en 1967]
Cavalière, spécialiste du dressage.
Championne olympique de dressage individuel et par équipes (1988, 1992) et championne du monde (1990).
Werth (Isabelle) [Allemagne, née en 1969]
Cavalière, spécialiste du dressage.
Championne du monde (1994, 1998) et olympique (1996) de dressage individuel, championne olympique par équipes (1992, 1996).
Whitaker (John) [Grande-Bretagne, né en 1955]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
Vainqueur de la Coupe du monde (1990, 1991).
Winkler (Hans Gunter) [R.F.A., 1926-2018]
Cavalier, spécialiste du saut d'obstacles.
Champion du monde de saut individuel (1954, 1955), champion olympique individuel (1956) et par équipes (1956, 1960, 1964, 1972).