plongée sous-marine
Activité consistant à descendre sous la surface de l'eau, muni d'appareils divers, soit à titre sportif, soit à des fins scientifiques ou militaires.
La plongée sous-marine
La plongée sous-marine se pratique selon deux grandes disciplines fondamentalement différentes : la plongée en apnée, ou plongée libre, et la plongée en scaphandre autonome, qui est la plus pratiquée.
La plongée libre
La plongée libre autorise en apnée les plongées les plus extrêmes. La descente se fait à l'aide d'une gueuse le long d'un câble et la remontée grâce à un ballon.
Cette discipline fait l'objet, depuis 1999, de l'établissement d'un record du monde de profondeur. Ce record a été porté à − 214 m en 2007.
La plongée en scaphandre autonome
Trois types d'appareils peuvent être utilisés : à circuit ouvert, fonctionnant avec de l'air ; à circuit fermé, fonctionnant avec de l'oxygène ; à circuit demi-fermé, fonctionnant avec des mélanges divers. Les deux derniers types d'appareils sont surtout utilisés par les nageurs de combat.
Les risques
La plongée sous-marine n'est pas dénuée de risques et l'on peut distinguer plusieurs types d'accident.
1. Les accidents propres à la plongée en apnée. Ils sont dus, en règle générale, à une plongée trop profonde (à partir de 25 m environ). L'intérieur de la cage thoracique se trouve en dépression par rapport au milieu aqueux. Il en résulte un effet de « ventouse » intrathoracique, le plasma sanguin passe à l'intérieur des alvéoles et réalise un syndrome semblable à un œdème aigu du poumon.
2. Les accidents propres à la plongée en équipression : surpression pulmonaire chez les plongeurs qui remontent trop rapidement en bloquant leur respiration (elle réalise des embolies gazeuses surtout de la circulation encéphalique avec crises épileptiformes, coma, paralysies) ; colique des scaphandriers au niveau des viscères abdominaux ; accidents de décompression souvent aigus avec gonflement de la peau, des muscles, des articulations, troubles nerveux, état de choc.
3. Les accidents communs aux deux types de plongée : barotraumatismes de l'oreille réalisant l'otite barotraumatique avec congestion, épanchement sérosanglant dans la caisse du tympan, voire rupture du tympan, ou des sinus. (Les sinus frontaux sont plus souvent atteints que les sinus maxillaires ; la sinusite barotraumatique se traduit par une vive douleur parfois accompagnée de saignements de nez) ; noyade, conséquence rapide de toute perte de conscience dans l'eau.
Pour en savoir plus, voir l'article accident de plongée.