journées de juin 1848
Journées révolutionnaires par lesquelles s'acheva la révolution de 1848.
Le 21 juin, la Commission exécutive, cédant enfin à la pression de l'Assemblée, prend le décret qui oblige les jeunes de moins de 25 ans à s'engager dans l'armée et avise les autres de se tenir prêts à partir en province, faute de quoi ils ne seront plus soldés. En fait, c'est la dissolution des ateliers nationaux. Après le refus de Marie de recevoir une délégation conduite par Pujol, l'agitation ouvrière commence alors et culmine le 23 dans un élan spontané, sans aucune véritable direction politique. Le 24 juin, la Commission exécutive confie les pleins pouvoirs au général Cavaignac, ministre de la Guerre, afin de mettre en échec les insurgés qui dressent des barricades dans toute la capitale. Dès le 24 au soir, la révolte ouvrière est contenue : l'Hôtel de Ville n'a pas été pris par les insurgés et les troupes enlèvent le Panthéon. Le 25 au matin, les barricades sont prises d'assaut au cours de combats sanglants où Monseigneur Affre trouve la mort. Les derniers combats se déroulent le 26. Ces journées ont coûté la vie de 1 600 hommes du côté de l'armée et de 4 000 du côté des insurgés. La répression sera très dure : environ 15 000 hommes seront arrêtés et 4 300 déportés en Algérie
Pour en savoir plus, voir l'article révolution française de 1848.