influx nerveux

Neurone
Neurone

Signal électrique véhiculé le long de la membrane des neurones par l'intermédiaire des courants d'action. (Synonyme : potentiel d'action.)

NEUROLOGIE

L'arrivée de l'influx nerveux se manifeste par le passage de courants locaux qui dépolarisent la membrane. Des pompes ioniques rétablissent ensuite les concentrations d'ions initiales de part et d'autre de la membrane en faisant ressortir le sodium et réentrer le potassium. Les courants locaux qui se développent autour de la région membranaire excitée assurent la conduction de l'influx nerveux soit de proche en proche (conduction continue), soit de nœud de Ranvier en nœud de Ranvier (conduction saltatoire) pour les fibres myélinisées.

Les courants d'action

Courant électrique observable de part et d'autre de la membrane d'une fibre nerveuse ou musculaire lorsque le signal nerveux ou potentiel d'action est émis, le courant d'action est généré à partir de l'ouverture de « vannes » à travers la membrane, réalisant des chenaux où sodium et potassium peuvent diffuser librement. L'ouverture de ces vannes est commandée par les courants locaux et dépend en partie du calcium présent dans le milieu externe, qui aide à l'ouverture de ces vannes. La fermeture de ces vannes est sous la dépendance du champ électrique créé par le potentiel d'action lui-même, qui commande ainsi sa cessation et le retour à l'état de repos, où des pompes consommant de l'énergie font ressortir le sodium et entrer le potassium.

Les courants locaux

Courant électrique, généré passivement par une stimulation électrique extérieure, appliqué à une fibre nerveuse ou musculaire et permettant la dépolarisation de proche en proche de la membrane cellulaire et la naissance des courants d'actions qui se propagent à distance. La stimulation électrique externe modifie le potentiel électrique local, et à partir des régions voisines, des courants électriques sont générés passivement. Ces courants locaux contribuent à modifier le potentiel électrique des régions voisines et la dépolarisation de proche en proche de la membrane cellulaire engendrée par eux donne naissance à des courants d'action et assure ainsi la propagation du signal nerveux. Dans les fibres myélinisées, les courants locaux ne peuvent passer qu'au niveau des nœuds de Ranvier : l'influx nerveux « saute » d'un nœud de Ranvier à l'autre, et sa vitesse de propagation est plus élevée que dans les fibres non myélinisées.

Neurone
Neurone
  • 1851 L'Allemand H. von Helmohltz propose une méthode de mesure de la vitesse de l'influx nerveux.