hologramme
Cliché photographique transparent ayant enregistré un phénomène de diffraction de la lumière au contact d'un objet à trois dimensions, et qui, illuminé sous un certain angle par un faisceau de lumière, restitue une image en relief de l'objet photographié.
Le principe de l'hologramme a été posé en 1947 par D. Gabor : il s'agit d'une plaque photographique ayant enregistré les interférences dues à la superposition d'une onde transmise ou diffusée par un objet et d'une onde indépendante de l'objet (« onde de référence »). La qualité des interférences dépendant de la monochromaticité de la source, il a fallu attendre la découverte du laser pour passer aux réalisations pratiques (1963). Le faisceau laser est divisé en deux parties à l'aide d'un miroir semi-transparent. La partie réfléchie par le miroir illumine un cliché photographique, tandis que la partie qui a traversé le miroir frappe l'objet à photographier. L'objet diffracte une certaine quantité de lumière, qui illumine également le cliché photographique, produisant un réseau de franges d'interférences. En illuminant l'hologramme par la seule onde de référence, on observe par transparence une image en relief de l'objet. La superposition d'hologrammes permet la mise en évidence d'objets en mouvement ou des petites déformations subies par un matériau soumis à une contrainte.