fluocompact
Se dit d’une lampe à fluorescence comportant un tube à décharge miniaturisé.
Les lampes fluocompactes sont commercialisées depuis le début des années 1990. Les plus répandues, dites « lampes à économie d’énergie » ou « lampes à basse consommation », comportent un tube à décharge miniaturisé, replié en U (ou plusieurs tubes formant deux, trois ou quatre U) ou enroulé en hélice, parfois enfermé dans un bulbe de verre. Ce tube est accolé à un culot, à vis ou à baïonnette, appelé « ballast », équipé de composants électroniques et adaptable aux luminaires classiques.
Une lampe de ce type offre deux avantages majeurs par rapport à une lampe traditionnelle à incandescence : elle consomme de quatre à cinq fois moins d’électricité (une lampe fluocompacte de 20 à 25 W éclaire autant qu’une lampe à incandescence de 100 W) et sa durée de vie est au moins six fois plus longue. Ainsi, bien qu’elle soit de dix à quinze fois plus onéreuse à l’achat, ses performances permettent, à l’usage, de compenser ce surcoût et, surtout, de réaliser d’importantes économies d’énergie.
La lampe fluocompacte à basse consommation présente cependant quelques inconvénients. Nécessitant une alimentation stable, elle ne doit jamais être utilisée avec un variateur de lumière. À la différence d’une lampe à incandescence, elle n’atteint pas instantanément son intensité lumineuse maximale, mais au bout de quelques dizaines de secondes : cela peut être gênant pour une lampe installée, par exemple, dans un escalier ou un couloir et qui ne doit rester allumée que brièvement. De plus, les allumages répétés restreignent la durée de vie de la lampe : il faut donc éviter de brancher celle-ci sur une minuterie. Par ailleurs, le rendu des couleurs est moins bon que celui fourni par une lampe à incandescence ; l’intensité et l’efficacité lumineuses diminuent fortement avec la température : il est donc déconseillé d’utiliser une lampe fluocompacte à l’extérieur ou dans un local froid. Enfin, les lampes usagées doivent être éliminées selon une procédure spéciale. Classées comme déchets dangereux (depuis 1997 en France) en raison du mercure qu’elles renferment (en très faible quantité), elles font l’objet d’une collecte particulière (elles sont reprises dans les points de vente) avant d’être recyclées.