dévaluation
Diminution volontaire de la valeur officielle de la monnaie nationale par rapport à un étalon de référence et aux monnaies étrangères.
La dévaluation remonte à l'expérience française (Poincaré) de 1926-1928 et à l'expérience anglaise de 1931, qui constituent, la première, une dévaluation-stabilisation et, la seconde, une dévaluation stimulant à l'exportation.
La dévaluation-stabilisation
Elle vise, après une hausse des prix consécutive à une dépréciation de fait de la monnaie, à ajuster la valeur légale de la monnaie à cette dépréciation.
La dévaluation stimulant à l'exportation
Elle a pour objet d'obvier à une valorisation trop importante de la monnaie et de favoriser, ainsi, l'exportation en rendant plus attractif le taux de change de cette monnaie à l'égard des autres.
Conséquences des dévaluations
À l'intérieur, l'État peut réévaluer le stock d'or et rembourser par les excédents fictifs ainsi créés les avances que la banque d'émission a pu lui consentir dans une période antérieure.
Sur le plan extérieur, la dévaluation et la définition d'une nouvelle parité de change favorisent les exportations du pays qui dévalue, en les rendant moins coûteuses pour les importateurs étrangers, mais elles rendent plus onéreuses les importations.