aviron
(ancien français viron, rond, cercle, de virer)
Sport nautique pratiqué sur un plan d'eau aménagé, où une embarcation est propulsée à l'aide de rames.
1. Historique
1.1. Les origines
Les témoignages sont nombreux du vif intérêt que les Anciens (Égyptiens, Grecs, Romains) portaient aux plaisirs nautiques. Ainsi, la marine égyptienne possédait-elle des bâtiments nommés « pentecontores » mus par cinquante rameurs actionnant chacun un aviron. Néanmoins l'aviron moderne est né en Angleterre au xviiie s. La première course a lieu en août 1715, à Londres, à l'occasion du premier anniversaire de l'avènement du roi George Ier et se renouvellera tous les ans à pareille date entre London Bridge et Chelsea.
En 1800, les hautes écoles britanniques incluent l'aviron dans leurs programmes. Les premières courses opposant des embarcations de huit rameurs auraient été organisées en 1811 à Eton. En 1818, à Henley, des rameurs d'origine aristocratique créent le fameux Leander Club, en réaction contre les équipes de bateliers et de dockers, qui couraient pour de l'argent. Très vite, l'aviron prend une grande place dans les universités anglaises, puis américaines. En 1829 a lieu la première course entre les deux prestigieuses universités d'Oxford et de Cambridge : match en huit (rameurs) avec barreur sur une distance de 6 km 838. En 1834 est fondé à New York le premier club américain, le Castle Garden Boat Club et l'année 1852 voit le premier affrontement annuel entre les universités de Yale et de Harvard.
En 1839, les Anglais organisent la première régate de Henley. C'est à partir de cet événement que se développe réellement l'aviron anglais.
En France, le canotage de loisir est découvert dès les années 1820 par quelques originaux qui en lancent la mode. Cet exercice passionne bientôt toutes les classes sociales. Les premiers canots apparus sur la Seine vers 1823 viennent de Rouen ou du Havre, qui est le berceau de l'aviron français, comme il sera celui du football et du rugby. En 1830, parmi les adeptes du canotage, on trouve des hommes des arts et des lettres tels Alphonse Karr, son ami Lucien Gatayes ou encore Théophile Gautier. Bientôt la région parisienne, à elle seule, compte plus de 2 000 canots et 30 chantiers de construction.
Les premières courses dont on ait gardé le souvenir se seraient disputées en 1834 dans le bassin de la Villette, à Paris. Cependant c'est au Havre, la même année, qu'est créé le premier club français, la Société des régates du Havre, à l'occasion de la fondation de l'hôtel et des bains Frascati. Celle-ci organisera ses premières régates d'aviron en 1839. Le premier club parisien, la Société des régates parisiennes, ne date, lui, que de 1853. Cette année-là, la société organise 15 régates et notamment un championnat de la Seine en skiff (embarcation à un seul rameur), dont le vainqueur est Frédéric Lowe. La société s'occupe aussi de formuler un règlement des courses. En 1853, également, est créé le Rowing Club de Paris. Les deux sociétés fusionneront en 1865. D'autres sociétés voient ensuite le jour à Lyon, Reims et Bordeaux.
Les premières compétitions, non désintéressées, seront à l'origine de recherches en vue :
– d'améliorer la préparation physique ;
– de trouver des innovations techniques susceptibles d'améliorer la vitesse (formes de coque, etc.).
Désormais, les embarcations, jusqu'alors construites uniquement en chêne, peuvent l'être en toute espèce de bois voire avec d'autres matériaux. Elles sont réparties en quatre catégories :
– les canots à quatre avirons de pointe, ayant en largeur le quart de la longueur ;
– les canots-yoles ou canots de service des ports, ayant en largeur le sixième de la longueur et montés par quatre ou six rameurs ;
– les yoles-gigs sans limitation de mesures (20 m et plus) ni d'avirons ;
– les skiffs et toutes embarcations montées par un rameur.
Le nombre des compétitions augmentant, de nombreuses sociétés nautiques se créent de toutes parts avec, pour vocation première, l'organisation des régates qui, elles-mêmes, deviennent de plus en plus nombreuses. Les sociétés se regroupent au plan régional : en 1879, par exemple, est créée l'Union nautique des sociétés du Sud-Ouest. À Paris et dans la région, l'aviron envahit la Seine, et les dirigeants des clubs ressentent la nécessité de se regrouper afin de parler le même langage réglementaire. C'est ainsi qu'est créée, en 1882, l'Union des sociétés d'aviron de France. En 1889 naît la Fédération des sociétés nautiques du nord de la France.
Le 30 mars 1890, l'Union des sociétés d'aviron de France, l'Union nautique des sociétés du Sud-Ouest et la Fédération des sociétés nautiques du nord de la France signent une première convention et se donne une structure commune appelée le « Syndicat », qui peut être considérée comme la véritable origine de la Fédération française des sociétés d'aviron (F.F.S.A.). En 1892, la Fédération internationale des sociétés d'aviron (F.I.S.A.) est créée par les fédérations adriatique, belge, française, italienne et suisse, et l'année suivante sont disputés à Orta les premiers Championnats d'Europe.
1.2 Organisation et développement de l'aviron en France
Aujourd'hui, la Fédération française des sociétés d'aviron, qui regroupe 26 ligues régionales, organise, gère, administre et réglemente les compétitions nationales et la représentation du pays dans les régates à l'étranger et lors des compétitions internationales.
Elle a aussi pour but de favoriser le développement de l'aviron en France. La F.F.S.A. dispose de cadres techniques mis à sa disposition par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Il s'agit d'un directeur technique national (D.T.N.), de plusieurs entraîneurs nationaux ainsi que d'une trentaine de conseillers techniques régionaux ou départementaux.
En 1960, un directeur de l'équipe de France est nommé en la personne de Pierre Sauvestre. Aidé des entraîneurs Jean Tarcher et Ernest Cherrier, il a l'idée, révolutionnaire pour l'époque, de regrouper en stages les meilleurs rameurs du pays pour former des équipages nationaux, notamment un huit composé d'éléments de sept clubs différents.
En 1962, la France obtient son premier titre mondial avec l'équipage Duhamel-Monnereau en deux de couple.
En 1968, l'aviron français compte 20 000 licenciés, et Bernard Bourandy, le successeur de Pierre Sauvestre, réussit à mettre en place une structure technique permettant une meilleure détection des rameurs. Les résultats demeurent irréguliers, mais il faut retenir les deux médailles aux Championnats du monde de Karapino (Nouvelle-Zélande) en 1978 avec la deuxième place du quatre de couple et la troisième du deux sans barreur.
En 1985, après un changement de comité directeur, Bernard Leroy, reconnu pour ses résultats avec les juniors, est nommé directeur technique national. La France de l'aviron s'organise encore plus sérieusement, le secteur technique continue sa progression dans la formation des cadres et l'entraînement des athlètes.
En 1989, une nouvelle équipe dirigeante est élue avec comme président le Marseillais Denis Masseglia.
L'année 1990, celle du centenaire de la création de la Fédération française, offre l'occasion d'organiser une régate internationale sprint (500 mètres) sur la Seine, en plein cœur de Paris. La F.F.S.A. se voit confier l'organisation des Championnats du monde juniors à Aiguebelette, en Savoie.
En 1991, l'arrivée de Jean-Richard Germont comme directeur technique national (D.T.N.) coïncide avec une nouvelle organisation de la direction technique nationale et, notamment, la nomination à la tête des équipes de France d'Eberhard Mund.
Les résultats ne se font pas attendre puisque sept bateaux se retrouvent en finale des Championnats du monde de Vienne : un titre de vice-champion du monde avec le huit hommes poids légers et une médaille de bronze en quatre de couple hommes poids légers sont décrochés.
En 1992, à l'occasion des jeux Olympiques, six bateaux français participent aux finales.
En 1993, sur le bassin de Rassise à Roudnice, dans la banlieue de Prague en République tchèque, la France décroche trois titres mondiaux en quatre sans barreur hommes (J.-C. Rolland, M. Andrieux, P. Lot, D. Fauché), en deux de couple hommes (S. Barathay, Y. Lamarque) et en deux sans barreuse (H. Cortin, C. Gossé).
En 1994, l'aviron français confirme ses progrès aux Championnats du monde d'Indianapolis aux États-Unis et remporte un titre mondial avec H. Cortin et C. Gossé (deux sans barreuse), une médaille d'argent en quatre sans barreur hommes et une médaille de bronze en deux de couple hommes.
En 1995, les Championnats du monde qui se déroulent en Finlande à Tampere permettent à la France d'être sur le podium en cinq occasions. Dans les disciplines olympiques, J.-C. Rolland et M. Andrieux (deux sans barreur), et C. Garcia et C. Gossé (deux sans barreuse) remportent la médaille de bronze. L'argent récompensera la flotte dans trois épreuves non olympiques : deux avec barreur (A. et L. Béghin, barreur C. Lattaignant), deux sans barreur homme poids léger (X. Dorfman et S. Bel) et le skiff femme poids léger avec C. Muller.
En 1996, c'est une deuxième consécration avec les podiums olympiques de quatre bateaux : O. Moncelet, B. Vecten, G. Bosquet et D. Fauché sont vice-champions olympiques en quatre sans barreur, tandis que J.-C. Rolland et M. Andrieux en deux sans barreur, S. Barathay et F. Kowal en deux de couple, et H. Cortin et C. Gossé en deux sans barreuse sont médaillés de bronze, permettant ainsi à l'aviron français de réapparaître sur les tablettes des palmarès olympiques.
1997 est une nouvelle grande année pour l'aviron français sur le bassin d'Aiguebelette en Savoie avec deux titres de champions du monde : J.-C. Rolland, M. Andrieux en deux sans barreur, et l'équipage V. Maliszewski, B. Roche, A. et L. Béghin (barreur, C. Lattaignant) en quatre barré. Trois médailles d'argent consolident le bilan tricolore grâce au quatre sans barreur hommes (O. Moncelet, B. Vecten, G. Bosquet, D. Fauché) et à deux embarcations poids légers (B. Luzuy, en skiff femme, et le quatre sans barreur hommes avec X. Dorfman, L. Porchier, Y. Hocdé et F. Pinon).
En 1998, l'équipe de France reste régulière dans la performance avec un titre de champion du monde remporté par le deux sans barreur poids légers (J.-C. Bette - V. Montabonel) et trois médailles d'argent grâce aux rameurs du quatre sans barreur toutes catégories (F. Meurillon, A. Perrot, G. Bosquet, D. Fauché) et poids légers (X. Dorfman, L. Porchier, Y. Hocdé, F. Pinon) ainsi qu'à la skiffeuse poids légers B. Luzuy.
En 1999, en dehors du fait que la France décroche deux médailles mondiales, une en argent avec J.-C. Rolland et M. Andrieux en deux sans barreur et une en bronze grâce aux poids légers du quatre sans barreur X. Dorfman, Y. Hocdé, J-D. Bernard, L. Porchier, il est intéressant de constater que huit coques obtiennent leur qualification pour les jeux Olympiques de Sydney. Cette année apporte aussi le premier titre de champion du monde remporté par un équipage féminin junior : A. Bouvy et J. Penet en deux sans barreuse.
Les Jeux de Sydney (2000) et les championnats du monde de Lucerne (2001) ont confirmé le redressement de l'aviron français.
1.3. Tendances et permanences
L'aviron français, comme du reste l'aviron international, veut étendre ses gammes.
L'année 1990 aura été marquée au niveau international par la création d'une Coupe du monde d'aviron ; celle-ci comprend des compétitions qui se déroulent dans des villes étapes et octroient aux athlètes des points qui sont cumulés.
En dehors de ces compétitions officielles sur 2 000 mètres, la tendance est aux courses « sprint » sur des distances de 500 à 1 000 mètres. La France dans ce domaine est parfaitement organisée et propose à ses rameurs des championnats « sprint » sur 1 000 mètres ou d'autres compétitions comme les Régates internationales de Mandelieu où, sur 700 mètres, en match « racing », les bateaux rivalisent de puissance et de technique. Dans le même ordre d'idée, les régates du centenaire de la Fédération française, à Paris, en 1990, ont offert à un large public l'occasion d'apprécier ce sport olympique. Aujourd'hui, deux manifestations annuelles sont organisées : le Défi à 8 dans Paris, disputé depuis 1997, qui oppose la France à la Grande-Bretagne (remporté en 2000 par les Britanniques) et est précédé de courses universitaires, et le Grand National à 8 inauguré en 1998 sur la Marne.
Enfin, l'aviron en salle, plus communément appelé l' « ergomètre » du nom de l'appareil utilisé, ne cesse de faire de nouveaux adeptes, à tel point que les Américains ont créé, pour ce nouveau sport, un rassemblement mondial.
2. Le déroulement des compétitions
2.1. Les grandes compétitions
En aviron, une compétition est appelée « régate ». Comme dans beaucoup de disciplines sportives, les rendez-vous importants se situent tous les quatre ans à l'occasion des jeux Olympiques. D'autre part, des Championnats du monde sont disputés chaque année non olympique. Depuis 1990 se déroule annuellement une Coupe du monde. Enfin, une régate internationale baptisée « Coupe des nations » est en fait l'occasion de tester les espoirs.
Hormis les jeux Olympiques les principales compétitions sont donc :
– les Championnats du monde hommes (créés en 1962) et femmes (créés en 1974) ;
– les Championnats du monde poids légers hommes (créés en 1974) et poids légers femmes (créés en 1984) ;
– les Championnats de France (hommes et femmes) ;
– les Championnats de France poids légers (hommes et femmes) ;
– les Critériums nationaux ;
– les Championnats de France en mer ;
– sans oublier la Coupe de France des ligues et les Championnats de France jeunes (minimes, cadets et juniors).
2.2. Les catégories officielles
Catégories
On distingue les embarcations dites « de couple » (symbole ×), dont les rameurs ont deux avirons (un dans chaque main) et les embarcations dites « de pointe » (symboles + ou − selon que les embarcations comprennent ou non un barreur), dont les rameurs disposent d'un seul aviron. Depuis 1974 pour les hommes et 1984 pour les femmes, la F.I.S.A. a incorporé des catégories dites « poids légers » (PL) au programme des Championnats du monde. Le programme olympique en a aussi incorporé en 1996. Les rameurs et les rameuses de ces catégories ne doivent pas dépasser certaines limites de poids. Chez les hommes, le rameur ne doit pas dépasser individuellement 72,5 kg et la moyenne par rameur de chaque embarcation ne doit pas dépasser 70 kg (le skiffeur ne doit pas peser plus de 72,5 kg) ; chez les femmes, le poids maximal est de 59 kg avec une moyenne de 57 kg par rameur de chaque embarcation (la rameuse de skiff ne doit pas peser plus de 59 kg).
Disciplines olympiques
L'aviron fait partie des programmes olympiques depuis les Jeux de Paris (1900).
Autres disciplines présentes aux championnats du monde
Hommes
AUTRES DISCIPLINES PRÉSENTES AUX CHAMPIONNATS DU MONDE | |
Hommes | |
2 + | deux de pointe avec barreur |
4 + | quatre de pointe avec barreur |
1 × PL | skiff (un rameur de couple poids léger) |
2 − PL | deux de pointe sans barreur poids légers |
4 × PL | quatre de couple poids légers |
8 + PL | huit de pointe avec barreur poids légers |
Femmes
AUTRES DISCIPLINES PRÉSENTES AUX CHAMPIONNATS DU MONDE | |
Femmes | |
1 × PL | skiff (une rameuse en couple poids léger) |
2 − PL | deux de pointe sans barreuse poids léger |
4 − PL | quatre sans barreuse poids légers |
2.3. Organisation et déroulement des régates
Le bassin
Afin de pouvoir organiser une régate officielle, les responsables doivent appliquer les recommandations de la F.I.S.A. (Fédération internationale des sociétés d'aviron).
En ce qui concerne les détails techniques du bassin, les champs de courses doivent permettre l'alignement d'au moins six équipes dans des couloirs de 12,50 m au minimum et de 15 m au maximum, sur 2 000 m en ligne droite avec possibilité de remonter au départ en dehors de ces couloirs. Les bassins mesurent donc environ 2 000 m sur 120 m. Les couloirs doivent être délimités par des bouées, placées tous les 12,50 m et ne présentant aucun danger pour les bateaux et les avirons.
Les départs sont donnés à partir d'installations fixes ou chaque bateau est tenu pendant l'alignement jusqu'au top départ. Mais beaucoup de compétitions, moins importantes, peuvent se dérouler sur des rivières ou des fleuves à faible courant, lacs, mers et autres sites naturels.
La longueur des parcours
Les distances officielles pour les épreuves en ligne sont, selon les catégories d'âge, les suivantes :
– minimes, 1 000 m ;
– cadets, 1 500 m ;
– juniors, 1 500 m ;
– seniors, 2 000 m ;
– vétérans, 1 000 m.
2.4. Petit lexique de la régate
Petit lexique de la régate
aligneur
L'aligneur veille à la mise en place des embarcations et lorsque les pointes des bateaux sont sur la ligne de départ, il le signale au starter à l'aide d'un fanion blanc. La course est lancée au moment où le starter abaisse un fanion rouge, tenu haut, à la vue de toutes les équipes, et après avoir prononcé : « Prêts ? Partez ! »
barreur
Le barreur est celui qui doit corriger la trajectoire du bateau pendant la course. Il fait partie intégrante de l'équipe. Son poids est fixé à 50 kg minimum chez les seniors hommes et à 45 kg chez les femmes de la même catégorie. Pour atteindre le poids réglementaire, le barreur dispose d'une surcharge de 5 kg maximum. Voilà pourquoi, dans les clubs, on utilise souvent de jeunes garçons ou filles à ce poste pour qui cela constitue d'ailleurs un excellent apprentissage de la compétition. Le barreur donne aussi la cadence.
cadence
La cadence est le nombre de coups d'aviron donnés à la minute par un équipage.
chef de nage
C'est le premier rameur en partant de l'arrière du bateau. C'est lui qui imprime la cadence, le rythme à l'équipage et qui doit l'amener au maximum de ses possibilités, voire l'inciter à se surpasser à l'enlevage (le sprint final). En théorie, ce poste incombe au meilleur homme du bateau.
juge-arbitre
Un arbitre titulaire d'une licence internationale, nationale ou régionale, suivant le niveau de la compétition, suit la course de bout en bout en catamaran et, à l'aide d'un porte-voix, donne des instructions s'il y a lieu.
juges à l'arrivée
Sur la ligne d'arrivée, ces juges-arbitres officient avec l'aide d'un avertisseur sonore et attendent l'avis de l'arbitre suiveur qui doit lever le drapeau blanc pour entériner la bonne marche de la course.
jury
Le jury se compose d'un président, d'un starter, d'un aligneur, d'un juge au départ, d'un juge-arbitre, d'un juge responsable à l'arrivée et de juges à l'arrivée, d'un responsable et de membres de la commission de contrôle.
3. Le matériel
3.1. Un matériel coûteux
Le matériel d'aviron est coûteux parce qu'on utilise des bois rares, des matériaux chers et une main-d'œuvre très spécialisée. Il est amusant de noter qu'à l'origine les pionniers de l'aviation ont fait appel aux constructeurs d'embarcations d'aviron pour leurs réalisations. Juste retour des choses, c'est maintenant l'aviron qui fait appel aux techniques de l'aviation pour l'usage des fibres de carbone et des alliages légers. Ce matériel est également fragile, parce que la recherche d'un poids minimal des embarcations reste le souci des constructeurs.
3.2. Les embarcations
À ses débuts, la pratique de l'aviron se fait à bord d'embarcations très variées, allant de la périssoire à la baleinière.
Une première tentative de classement, qui date de 1856, distingue deux grandes familles :
– les yoles, larges, solides et assez lourdes ;
– les outriggers, plus longs, plus fins, légers et fragiles.
Actuellement, pour les championnats officiels, tous les bateaux sont de type outrigger bien que la construction soit en principe libre. On utilise aujourd'hui des matériaux modernes tels que la fibre de verre, le polyester, le Kevlar, etc., mais le bois conserve aussi ses adeptes. Les gabarits courants sont les suivants :
– pour le huit de pointe (8+), poids, 96 kg, et longueur, 19,9 m ;
– pour le quatre de couple sans barreur (4×), 52 kg et 13,4 m ;
– pour le quatre de pointe barré (4+), 51 kg et 13,7 m ;
– pour le deux de couple (2×), 27 kg et 10,4 m ;
– pour le skiff (1×), 14 kg et 8,2 m.
3.3. Les avirons
Les avirons sont de longueurs différentes selon qu'ils sont destinés à la navigation de pointe (3,80 m environ) ou de couple (2,90 m environ). Il est évident que la force du corps déployée sur un seul aviron supporte un levier plus dur que lorsqu'elle est répartie sur deux avirons. L'endroit où repose l'aviron dans la dame de nage est renforcé par un manchon en plastique qui protège le bois et facilite la rotation. Un anneau de serrage appelé aussi « collier » ou « bourrelet », servant de butée, peut être déplacé, ce qui modifie le levier. La palette est l'extrémité plate et légèrement crochetée qui pénètre dans l'eau à chaque coup d'aviron.
3.4. La barre
Pour conserver au bateau une direction déterminée, le barreur utilise la barre ou gouvernail. Pièce mobile autour d'un axe, elle est située à l'arrière, souvent à l'extrémité de la poupe et commandée par un jeu de câbles. Dans les bateaux sans barreur, c'est un des rameurs qui commande la barre.
3.5. Les ergomètres
Ce sont de nouveaux engins, venus des États-Unis, permettant de simuler le geste du rameur et de pratiquer l'aviron en salle. Ils sont surtout utilisés comme appareils d'entraînement et de mesure pour tester les rameurs. La force et l'énergie développées peuvent être mesurées. Le grand intérêt de ces engins est donc de permettre une évaluation individuelle objective. Il permet au rameur de mieux se connaître et de doser son effort en visant un objectif chiffrable. Néanmoins l'ergomètre ne reproduit pas les sensations de glisse et d'équilibre de la pratique sur l'eau.
3.6. Le tank à ramer
Il s'agit d'une installation à quatre ou huit rameurs disposée sur un bassin fixe en ciment et rempli d'eau. Elle permet une pratique à l'abri dans les cas de mauvaises conditions atmosphériques. Le tank à ramer peut être un bon instrument pédagogique pour corriger un geste ou travailler un point particulier. Cependant, le tank est fixe et ce sont les pelles qui traversent l'eau. Leurs palettes sont d'ailleurs évidées à cet effet. De plus, les sensations d'équilibre et de glisse sont supprimées, ce qui, évidemment, différencie fortement le tank du bateau.
4. La technique
4.1. L'installation du rameur
Dans un bateau d'aviron, le rameur est assis sur un siège à roulettes qui se déplace sur deux rails creux grâce à la poussée des jambes et permet ainsi de prolonger le temps de traction sur l'aviron. Ce siège spécial, appelé aussi « coulisse », a été inventé par un Américain vers 1870.
Lors de l'extension des jambes, le rameur appuie ses pieds sur une planche appelée « barre des pieds » ou « cale-pied ». Les pieds du rameur sont fixés dans des chaussures spéciales qui laissent le talon libre, permettant la flexion complète de la cheville comme les chaussures de ski de fond.
Il n'est pas question de mettre les pieds au fond du bateau, tant pour s'appuyer que pour monter à l'intérieur. La coque ne résisterait pas, son épaisseur n'étant que de quelques millimètres.
4.2. Le coup d'aviron
Les différentes phases
Décrire et décomposer le coup d'aviron n'est pas aisé, le mouvement étant continu et cyclique. Chacune de ses phases a son importance et est intimement liée aux autres. En partant du moment où la palette entre dans l'eau, le coup d'aviron comprend une phase d'appui et une phase de retour.
La phase d'appui
L'immersion, la prise d'eau
C'est une phase très délicate puisque la palette doit pénétrer dans l'eau sans freiner le bateau. Celle-ci doit en quelques fractions de secondes passer d'une vitesse relativement importante dans un sens (trajectoire aérienne) à un appui dans l'eau. Le lien entre les deux est un mouvement vertical extrêmement vif (immersion) au moment où la palette paraît avoir une vitesse horizontale nulle. Cette action doit se réaliser au point maximum du retour. D'autre part, la trajectoire maximale aérienne de la palette doit correspondre à la trajectoire aquatique de celle-ci. Les mains font décrire à la poignée de l'aviron un mouvement circulaire de court diamètre vers le haut. Ce mouvement est obtenu par la conjugaison de deux actions simultanées du rameur :
– élévation des poignées par l'ouverture de l'angle tronc-bras ;
– fin de la flexion des jambes.
La création de l'appui, l'attaque
Lorsqu'elle pénètre dans l'eau la palette rencontre une résistance. Cette résistance est fonction de la différence de vitesse entre la palette et l'eau. Plus vite la palette sera « calée » et le point d'appui ainsi créé, plus tôt le rameur pourra propulser son bateau.
La création de l'appui nécessite la mobilisation musculaire du rameur. Les groupes musculaires les plus puissants, c'est à dire ceux des jambes, sont prioritairement sollicités pour une extension dynamique.
Les bras et le dos ont à ce moment-là un rôle de transmission. Les bras sont tendus en soutien, le dessus des mains dans le prolongement des avant-bras, dans un alignement proche de l'horizontale, et les épaules sont placées devant le bassin.
La conservation de l'appui et l'accélération (la passée)
Trouver l'appui n'est que le préalable nécessaire à une phase d'accélération qui doit amener le bateau à sa vitesse maximale. L'accélération est la résultante d'une somme d'actions continues et progressives. D'autre part, l'accélération du mouvement des poignées favorise la bonne tenue de l'appui.
Cette phase est une action coordonnée entre :
– une poussée simultanée des deux jambes, dynamique, qui s'effectue de façon continue, les deux pieds étant en appui sur la barre de pieds ;
– une ouverture du tronc qui va en s'amplifiant au fur et à mesure de l'action des jambes, le tronc restant dans l'axe du bateau et ayant un déroulement dynamique progressif ;
– une traction des bras qui passent d'un rôle de transmission lors de la poussée des jambes, pour devenir dynamiques lorsque les mains arrivent à l'aplomb des genoux.
L'ensemble de ces actions doit concourir à une trajectoire des poignées parfaitement horizontale, pour permettre à la palette de conserver sa profondeur d'immersion.
Le dégagé
Le dégagé est le mouvement qui consiste à extraire la pelle de l'eau à la fin de la phase d'appui. C'est une phase délicate puisque la palette doit sortir de l'eau sans freiner le bateau. Cette action d'une durée de quelques centièmes de seconde doit être réalisée lorsque les mains sont très près du buste.
Le dégagé de l'eau s'effectue par une pression des avant-bras sur les poignées.
Le début du mouvement doit se réaliser palette verticale. Un appui bien tenu facilite le dégagé par la dépression qui se forme derrière la palette.
Cette phase, bien que non propulsive, est très importante et difficile à réaliser car elle comporte des risques de déséquilibre, les palettes étant hors de l'eau. De plus, elle doit créer la situation favorable au déroulement de la phase propulsive suivante. Lorsque la palette est hors de l'eau, la phase de propulsion est terminée, mais le bateau continue à prendre de la vitesse. Si le rameur veut de nouveau propulser son bateau, il se trouve dans l'obligation de venir se replacer en position sur l'avant. Cette phase est appelée « phase de retour » ou « temps glisseur ».
La phase de retour
La phase de retour est le mouvement qui consiste à passer de la position « sur l'arrière » (palette hors de l'eau) à la position « sur l'avant » (palette dans l'eau). À la fin de cette phase, le rameur doit se trouver, équilibré, en position de force afin d'être dans les conditions optimales pour réaliser efficacement la phase d'appui suivante, c'est à dire être dans une amplitude suffisante, préparé mentalement, avoir les muscles relâchés, le bateau étant parfaitement équilibré.
Tout comme la phase de propulsion, la phase de retour peut paraître une action simple, mais elle est en fait relativement complexe. C'est un ensemble de gestes qui ne doivent pas être saccadés mais fondus dans un mouvement délié, enchaînés sans aucun temps d'arrêt ni à-coup. Ces différentes actions se situent au niveau :
– des bras, qui débutent la phase de replacement ; ce geste se réalise de manière uniforme, jusqu'à un allongement naturel sans raideur ;
– du tronc, qui suit le mouvement des bras et se replace progressivement, tout en restant parfaitement positionné dans l'axe du bateau ;
– des jambes, qui restent allongées pendant le replacement des bras et commencent leur flexion dès que les épaules sont en avant du bassin ; la flexion s'exécute à vitesse régulière.
Le mode de réalisation du replacement est important. Les muscles du haut du corps et des bras doivent être parfaitement relâchés pour favoriser :
– une véritable phase de repos ;
– un synchronisme parfait lors de la phase de création de l'appui ;
– une intervention musculaire rapide lors de l'inversion « sur l'avant ».
Ramer ensemble
Lorsque deux, quatre ou huit rameurs doivent propulser une embarcation, l'aviron devient alors un sport collectif par excellence. Tout ce qui a été décrit précédemment s'applique aussi à l'ensemble d'un équipage.
La pratique collective augmente la difficulté :
– par la mise au service du collectif des « savoir-faire » individuels ;
– par la recherche du rendement, qui passe par une réalisation d'ensemble parfaite, au niveau de l'ampleur, des appuis et des replacements.
5. Les grands noms de l'aviron
5.1. Hommes
Abbagnale (Guiseppe [né en 1959] et Carmine [né en 1962]) [Italie]
Rameurs.
Champions olympiques en 1984 et en 1988, vice-champions olympiques en 1992. Sept fois champions du monde en deux barré. Figures emblématiques de l'aviron transalpin. Leur frère cadet Agostino fut lui-même champion olympique en quatre de couple (1988 et 2000) et en deux de couple (1996).
Andrieux (Michel) [France, né en 1967]
Rameur.
Champion du monde en 1993 (quatre sans barreur) et en 1997 (deux sans barreur). Vice-champion du monde en 1994 (quatre sans barreur). Médaillé de bronze en 1995 et en 1999. Médaillé de bronze aux J.O. d'Atlanta en deux sans barreur en 1996. Un des plus beaux palmarès de l'aviron français, étoffé par la médaille d'or acquise à Sydney avec Jean-Christophe Rolland.
Barathay (Samuel) [France, né en 1968]
Rameur.
Champion du monde en 1993 (deux de couple) et médaillé de bronze l'année suivante. Médaillé de bronze en deux de couple aux J.O. d'Atlanta en 1996. Dix-sept fois champion de France avec son club, le C.A. Évian.
Beresford (Jack) [Grande-Bretagne, 1899-1977]
Rameur.
Il a remporté trois médailles d'or aux J.O. de 1924 (en skiff), de 1932 (en quatre sans barreur) et de 1936 (en deux de couple) et fut médaillé d'argent en 1920 (en skiff) et en 1928 (en huit). Ses succès en pointe comme en double attestent de la polyvalence de ce rameur britannique très populaire.
Biette (Jean-Christophe) [France, né en 1977]
Rameur.
Il est champion olympique en 2000 en quatre sans barreur poids légers, champion du monde en 1998 et en 2009 en deux sans barreur poids légers, en 2001 en huit poids légers et en 2005 en quatre sans barreur poids légers, vice-champion du monde en 2006 et en 2007 en quatre sans barreur poids légers, médaille de bronze aux Championnats du monde de 2001 en quatre sans barreur poids légers, champion d'Europe en 2009 en quatre sans barreur poids légers.
Brietzke (Siegfried) [R.D.A., né en 1952]
Rameur.
Il a remporté trois médailles d'or olympiques, en deux sans barreur (1972) et en quatre sans barreur (1976 et 1980) ; il a été surnommé le « déménageur ».
Dorfman (Xavier) [France, né en 1973]
Rameur.
Vice-champion du monde en 1997 dans un équipage olympique (le quatre sans barreur poids légers), il décroche le bronze en 1998 dans la même embarcation. Leader français chez les poids légers en pointe, Xavier cumule les titres de champion de France avec son club l'Aviron grenoblois. Il a été champion olympique en 2000. En 2001, il est devenu champion du monde en huit poids légers.
Duhamel (René) [France, 1935-2007]
Rameur.
Champion du monde en 1962 en deux de couple et vice-champion d'Europe en 1959. Inséparable coéquipier de Bernard Monnereau.
Fauché (Daniel) [France, né en 1966]
Rameur.
Personnage emblématique de la flotte tricolore, ce Nordiste est devenu champion du monde en 1993 (quatre sans barreur). Vice-champion du monde en 1994 et en 1997, il remporte la médaille de bronze en 1998. Aux J.O. d'Atlanta, il est médaillé d'argent dans la même discipline.
Grahn (Dieter) [R.D.A., né en 1947]
Rameur.
Champion olympique en 1968 et en 1972 en quatre sans barreur, il fut champion du monde de la spécialité à diverses reprises.
Haining (Peter) [Grande-Bretagne, né en 1962]
Rameur.
Triple champion du monde en skiff poids léger (en 1993, 1994 et 1995).
Holmes (Andrew) [Grande-Bretagne, né en 1961]
Rameur.
Champion olympique en 1984 (quatre barré) et en 1988 (deux sans barreur), il obtient la médaille de bronze aux J.O. de 1988. Champion du monde en 1987 (deux sans barreur) et en deux barré (1986), il est vice-champion du monde en 1987. Il a obtenu tous ses titres avec Steven Redgrave.
Ivanov (Viatcheslav) [U.R.S.S., né en 1938]
Rameur.
Sa triple couronne olympique (1956, 1960 et 1964), à laquelle il faut ajouter son titre mondial en 1962 et ses titres européens, illustre la large domination de ce skiffeur soviétique dans la décennie 1955-1965.
Karppinen (Petri) [Finlande, né en 1953]
Rameur.
Avec ses titres olympiques (1976, 1980 et 1984) et ses couronnes mondiales (1979 et 1985), ce skiffeur finlandais est considéré comme l'un des meilleurs rameurs mondiaux de tous les temps.
Kelly (John) [États-Unis, 1890-1960]
Rameur.
Triple champion olympique, en skiff en 1920 (après avoir remporté 126 succès d'affilé) et en deux de couple en 1920 et 1924.
Kolbe (Peter-Michael) [R.F.A., né en 1953]
Rameur.
Ce skiffeur a remporté cinq titres de champion du monde (1975, 1978, 1981, 1983 et 1986) et deux médailles d'argent olympiques en 1976 et en 1988.
Landvoigt (Jöro et Bernd) [R.D.A., nés en 1951]
Rameurs.
Ces frères jumeaux est-allemands ont été champions olympiques en 1976 et en 1980 en deux sans barreur et ont obtenu la médaille de bronze en 1972 en huit. Ils ont obtenu également dans les années 1970 quatre titres mondiaux.
Lange (Thomas) [Allemagne, né en 1964]
Rameur.
Avec ses deux titres olympiques en deux de couple (1988 et 1992), sa médaille de bronze à Atlanta et ses trois titres de champion du monde en 1987, 1989 et 1991, il reste l'exemple du rameur de couple.
Mercier (Gaston) [France, 1932-1974]
Rameur.
Champion olympique en deux barré (avec Raymond Salles) en 1952, à Helsinki, et médaillé de bronze en quatre sans barreur en 1956 aux J.O. de Melbourne.
Monnereau (Bernard) [France, né en 1935]
Rameur.
Champion du monde en deux de couple en 1962 avec René Duhamel.
Morel (Jacques [né en 1935] et Georges [1938-2004]) [France]
Rameurs.
Vice-champions olympiques en quatre sans barreur en 1960 et en deux sans barreur, ces deux frères ont été médaillés d'argent aux championnats du monde en 1966 et médaillés de bronze en huit en 1962.
Pinsent (Matthew) [Grande-Bretagne, né en 1970]
Rameur.
Champion olympique en deux sans barreur en 1992 et 1996 (avec Steven Redgrave) et en quatre sans barreur (2000) et champion du monde en 1991, 1993, 1994 et 1995. Il obtient de nouveau la consécration mondiale en 1997, 1998, 1999 en quatre sans barreur et en 2001 en deux sans barreur. Avec Steven Redgrave, il possède un des plus beaux palmarès mondiaux.
Redgrave (Steven) [Grande-Bretagne, né en 1962]
Rameur.
→ Redgrave (Steven)
Renault (Thierry) [France, né en 1959]
Rameur.
Il a remporté sept médailles aux Championnats du monde dans la catégorie des poids légers, dont une d'or en deux de couple (avec Luc Crispon) en 1985.
Rolland (Jean-Christophe) [France, né en 1968]
Rameur.
Champion du monde en 1993 (en quatre sans barreur) et en 1997 (en deux sans barreur avec Michel Andrieux), médaillé d'argent en 1994 (en quatre sans barreur) et de bronze en 1995 (en quatre sans barreur), ce Lyonnais est médaillé de bronze aux J.O. d'Atlanta en deux sans barreur avant de décrocher (de nouveau avec Andrieux) une médaille d'argent aux Championnats du monde 1999 à Saint Catharines au Canada. Sa médaille d'or de Sydney (2000), acquise avec Michel Andrieux, est le couronnement de sa carrière.
Salles (Raymond) [France, 1920-1996]
Rameur.
Champion olympique en deux barré (avec Gaston Mercier) en 1952, il est médaillé de bronze en huit aux championnats d'Europe en 1953.
Searle (Greg [né en 1972] et Jonathan [né en 1969]) [Grande-Bretagne]
Rameurs.
Champions olympiques en 1992 en deux barré, ces deux frères sont, l'année suivante, champions du monde dans la même discipline. En 1995, ils deviennent vice-champions du monde en quatre sans barreur et obtiennent la médaille de bronze aux J.O. d'Atlanta en 1996.
Séphériades (Jean) [France, 1922-2001]
Rameur.
Il est un des grands champions de l'aviron français, en devenant champion d'Europe en skiff en 1947 et en décrochant en cinq occasions le titre de champion de France de la spécialité. En 1946, il avait remporté les prestigieuses Régates royales d'Henley.
5.2. Femmes
Boron (Katerine) [Allemagne, née en 1969]
Rameuse.
Un des plus beaux palmarès de l'aviron allemand féminin : après avoir été championne olympique, en deux de couple en 1992, elle a remporté six titres mondiaux en couple (que ce soit en deux ou en quatre).
Cortin (Hélène) [France, née en 1972]
Rameuse.
Championne du monde en deux sans barreuse (avec Christine Gossé) en 1993 et en 1994, la Dunkerquoise a été médaillée de bronze en 1996 au J.O. d'Atlanta. Elle a été plusieurs fois championne de France.
Gossé (Christine) [France, née en 1964]
Rameuse.
Championne du monde en deux sans barreuse (avec Hélène Cortin) en 1993 et en 1994, puis médaillée de bronze en 1995 (avec Céline Garcia), elle est médaillée de bronze aux J.O. d'Atlanta en 1996. Elle a remporté aussi de nombreux titres de championne de France.
Heddle (Kathleen) [Canada, née en 1965]
Rameuse.
Triple championne olympique (en 1992, en deux sans barreuse et en huit, et en 1996, en huit), cette Canadienne compte également de nombreux titres mondiaux (en huit et en deux sans barreuse) avec sa coéquipière Marnie McBean, auxquels il faut ajouter ses nombreux titres nationaux.
Le Moal (Corinne) [France, née en 1954]
Rameuse.
En dehors de ses dix-neuf titres de championne de France (ce qui constitue un record), cette skiffeuse a terminé sixième en finale aux J.O. de Barcelone (1992) et fut finaliste aux Championnats du monde en deux de couple (1975) et en skiff (1977).
Luzuy (Bénédicte) [France, née en 1970]
Rameuse.
Triple vice-championne du monde en skiff poids léger (1996, 1997 et 1998), cette Grenobloise compte une vingtaine de titres de championne de France.
McBean (Marnie) [Canada, née en 1968]
Rameuse.
Championne olympique en 1992 (huit et deux sans barreuse) et en 1996 (deux de couple), elle possède le plus grand palmarès de toutes les rameuses en activité. Aux Championnats mondiaux, elle a remporté régulièrement depuis le début des années 1990 une médaille d'or mais c'est le fameux doublé (deux sans barreuse et huit) réalisé à deux reprises qui reste dans les mémoires.
6. Palmarès des Championnats du monde
6.1. Hommes
Skiff (1×)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE HOMMES | |
Skiff (1 ×) | |
Année | Vainqueur |
1962 | Ivanov (U.R.S.S.) |
1966 | Don Spiero (États-Unis) |
1970 | Demiddi (Argentine) |
1974 | Hönig (R.D.A.) |
1978 | Kolbe (R.F.A.) |
1979 | Karppinen (Finlande) |
1981 | Kolbe (R.F.A.) |
1982 | Reiche (R.D.A.) |
1983 | Kolbe (R.F.A.) |
1985 | Karppinen (Finlande) |
1986 | Kolbe (R.F.A.) |
1987 | Lange (R.D.A.) |
1989 | Lange (R.D.A.) |
1990 | Janson (U.R.S.S.) |
1991 | Lange (Allemagne) |
1993 | Porter (Canada) |
1994 | Willms (Allemagne) |
1995 | Cop (Slovénie) |
1997 | Koven (États-Unis) |
1998 | Waddell (Nouvelle-Zélande) |
1999 | Waddell (Nouvelle-Zélande) |
2001 | Tufte (Norvège) |
2002 | Hacker (Allemagne) |
2003 | Tufte (Norvège) |
2005 | Drysdale (Nouvelle-Zélande) |
2006 | Drysdale (Nouvelle-Zélande) |
2007 | Drysdale (Nouvelle-Zélande) |
2009 | Drysdale (Nouvelle-Zélande) |
2010 | Synek (République tchèque) |
2011 | Drysdale (Nouvelle-Zélande) |
Deux de couple (2×)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE HOMMES | ||
Deux de couple (2 ×) | ||
Année | Vainqueur | Place française en accessit |
1962 | France (Duhamel-Monnereau) |
|
1966 | Suisse |
|
1970 | Danemark |
|
1974 | R.D.A. |
|
1975 | Norvège |
|
1977 | Grande-Bretagne |
|
1978 | Norvège |
|
1979 | Norvège |
|
1981 | R.D.A. |
|
1982 | Norvège |
|
1983 | R.D.A. |
|
1985 | R.D.A. |
|
1986 | Italie |
|
1987 | Bulgarie |
|
1989 | Norvège |
|
1990 | Autriche |
|
1991 | Pays-Bas |
|
1993 | France (Barathay-Lamarque) |
|
1994 | Norvège |
|
1995 | Danemark |
|
1997 | Allemagne |
|
1998 | Allemagne |
|
1999 | Slovénie |
|
2001 | Hongrie |
|
2002 | Hongrie |
|
2003 | France (Vielledent-Hardy) |
|
2005 | Slovénie |
|
2006 | France (Macquet-Hardy) |
|
2007 | Slovénie |
|
2009 | Allemagne (Knittel, Krueger) | 2e place : France (Bahain, Berrest) |
2010 | Nouvelle-Zélande (Sullivan, Cohen) | 3e place : France (Bahain, Berrest) |
2011 | Nouvelle-Zélande (Sullivan, Cohen) | 3e place : France (Bahain, Berrest) |
Deux sans barreur (2−)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE HOMMES | |
Deux sans barreur (2 −) | |
Année | Vainqueur |
1962 | Allemagne |
1966 | R.D.A. |
1970 | R.D.A. |
1974 | R.D.A. |
1975 | R.D.A. |
1977 | R.D.A. |
1978 | R.D.A. |
1979 | R.D.A. |
1981 | U.R.S.S. |
1982 | Norvège |
1983 | R.D.A. |
1985 | U.R.S.S. |
1986 | U.R.S.S. |
1987 | Grande-Bretagne |
1989 | R.D.A. |
1990 | Allemagne |
1991 | Grande-Bretagne |
1993 | Grande-Bretagne |
1994 | Grande-Bretagne |
1995 | Grande-Bretagne |
1997 | France (Andrieux-Rolland) |
1998 | Allemagne |
1999 | Australie |
2001 | Grande-Bretagne |
2002 | Grande-Bretagne |
2003 | Australie |
2005 | Nouvelle-Zélande |
2006 | Australie |
2007 | Australie |
2009 | Nouvelle-Zélande (Murray, Bond) |
2010 | Nouvelle-Zélande (Murray, Bond) |
2011 | Nouvelle-Zélande (Murray, Bond) |
Deux barré (2+)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE HOMMES | |
Deux barré (2 +) | |
Année | Vainqueur |
1962 | Allemagne |
1966 | Pays-Bas |
1970 | Roumanie |
1974 | U.R.S.S. |
1975 | R.D.A. |
1977 | Bulgarie |
1978 | R.D.A. |
1979 | R.D.A. |
1981 | Italie |
1982 | Italie |
1983 | Italie |
1985 | Italie |
1986 | Grande-Bretagne |
1987 | Italie |
1989 | Italie |
1990 | Italie |
1991 | Italie |
1993 | Grande-Bretagne |
1994 | Croatie |
1995 | Italie |
1996 | France (Schulte-Prévot ; barreur, Tellier) |
1997 | États-Unis |
1998 | Grande-Bretagne |
1999 | États-Unis |
2000 | États-Unis |
2001 | Grande-Bretagne |
2002 | Allemagne |
2003 | États-Unis |
2005 | Australie |
2006 | Serbie-et-Monténégro |
2007 | Pologne |
2009 | États-Unis (Kepper, Rummel, McElhenney) |
2010 | Australie |
2011 | Frattini-Capelli (barreur Fanchi) (Italie) |
Quatre sans barreur (4−)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE HOMMES | |
Quatre sans barreur (4 −) | |
Année | Vainqueur |
1962 | Allemagne |
1966 | R.D.A. |
1970 | R.D.A. |
1974 | R.D.A. |
1975 | R.D.A. |
1977 | U.R.S.S. |
1979 | R.D.A. |
1981 | U.R.S.S. |
1982 | Suisse |
1983 | R.F.A. |
1985 | R.F.A. |
1986 | États-Unis |
1987 | R.D.A. |
1989 | R.D.A. |
1990 | Allemagne |
1991 | Australie |
1993 | France (Fauché, Lot, Andrieux, Rolland) |
1994 | Italie |
1995 | Italie |
1997 | Grande-Bretagne |
1998 | Grande-Bretagne |
1999 | Grande-Bretagne |
2001 | Grande-Bretagne |
2002 | Allemagne |
2003 | Canada |
2005 | Grande-Bretagne |
2006 | Grande-Bretagne |
2007 | Nouvelle-Zélande |
2009 | Grande-Bretagne (Partridge, Egington, Gregory, Langridge) |
2010 | France (Macquet, Chardin, Després, Mortelette) |
2011 | Grande-Bretagne |
Quatre barré (4+)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE HOMMES | |
Quatre de pointe avec barreur (4 +) | |
Année | Vainqueur |
1962 | Allemagne |
1966 | R.D.A. |
1970 | R.F.A. |
1974 | R.D.A. |
1975 | U.R.S.S. |
1977 | R.D.A. |
1978 | R.D.A. |
1979 | R.D.A. |
1981 | R.D.A. |
1982 | R.D.A. |
1983 | Nouvelle-Zélande |
1985 | U.R.S.S. |
1986 | R.D.A. |
1987 | R.D.A. |
1989 | Roumanie |
1990 | Allemagne |
1991 | Allemagne |
1993 | Roumanie |
1994 | Roumanie |
1995 | États-Unis |
1996 | Roumanie |
1997 | France (Maliszewski, Roche, Béghin L. et A., Lattaignant [barreur]) |
1998 | Australie |
1999 | États-Unis |
2000 | Grande-Bretagne |
2001 | France (Bosquet, Gazan, Millot, Lattaignant [barreur], Chouraqui) |
2002 | Grande-Bretagne |
2003 | États-Unis |
2005 | France (Podpovitny, Durupt, Mathis, Jacquiot, Majerus [barreur]) |
2006 | Allemagne |
2007 | États-Unis |
Quatre de couple (4×)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE HOMMES | |
Quatre de couple (4 ×) | |
Année | Vainqueur |
1974 | R.D.A. |
1975 | R.D.A. |
1977 | R.D.A. |
1978 | R.D.A. |
1979 | R.D.A. |
1981 | R.D.A. |
1982 | R.F.A. |
1983 | R.D.A. |
1985 | Canada |
1986 | U.R.S.S. |
1987 | U.R.S.S. |
1989 | Pays-Bas |
1990 | U.R.S.S. |
1991 | U.R.S.S. |
1993 | Allemagne |
1994 | Italie |
1995 | Italie |
1997 | Italie |
1998 | Italie |
1999 | Allemagne |
2001 | Allemagne |
2002 | Allemagne |
2003 | Allemagne |
2005 | Pologne |
2006 | Pologne |
2007 | Pologne |
2009 | Pologne (Wasielewski, Kolbowicz, Jelinski, Korol) |
2010 | Croatie (Sain, Sinkovic, Martin, Sinkovic) |
2011 | Australie |
Huit (8+)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE HOMMES | |
Huit de pointe (8 +) | |
Année | Vainqueur |
1962 | Allemagne |
1966 | R.F.A. |
1970 | R.D.A. |
1974 | États-Unis |
1975 | R.D.A. |
1977 | R.D.A. |
1978 | R.D.A. |
1979 | R.D.A. |
1981 | U.R.S.S. |
1982 | Nouvelle-Zélande |
1983 | Nouvelle-Zélande |
1985 | U.R.S.S. |
1986 | Australie |
1987 | États-Unis |
1989 | R.F.A. |
1991 | Allemagne |
1993 | Allemagne |
1994 | États-Unis |
1995 | Allemagne |
1997 | États-Unis |
1998 | États-Unis |
1999 | États-Unis |
2001 | Roumanie |
2002 | Canada |
2003 | Canada |
2005 | États-Unis |
2006 | Allemagne |
2007 | Canada |
2009 | Allemagne (Kaeufer, Hauffe, Menningen, Wilke, R. Schmidt, Adamski, Seifert, S. Schmidt, Sauer) |
2010 | Allemagne |
2011 | Allemagne |
Skiff poids léger (1× PL)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE HOMMES | |
Skiff poids léger (1 × PL) | |
Année | Vainqueur |
1974 | États-Unis |
1975 | Suisse |
1976 | Autriche |
1977 | Espagne |
1978 | États-Unis |
1979 | États-Unis |
1980 | R.F.A. |
1981 | États-Unis |
1982 | Autriche |
1983 | Danemark |
1984 | Danemark |
1985 | Italie |
1986 | Australie |
1987 | Belgique |
1988 | R.F.A. |
1989 | Pays-Bas |
1990 | Pays-Bas |
1991 | Irlande |
1992 | Danemark |
1993 | Grande-Bretagne |
1994 | Grande-Bretagne |
1995 | Grande-Bretagne |
1996 | Danemark |
1997 | Danemark |
1998 | Italie |
1999 | Danemark |
2000 | République tchèque |
2001 | Irlande |
2002 | Irlande |
2003 | Italie |
2005 | Grèce |
2006 | Grande-Bretagne |
2007 | Nouvelle-Zélande |
2009 | Grant (Nouvelle-Zélande) |
2010 | Miani (Italie) |
2011 | Stephansen (Danemark) |
Deux sans barreur poids légers (2− PL)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE HOMMES | |
Deux sans barreur poids légers (2 − PL) | |
Année | Vainqueur |
1993 | Espagne |
1994 | Italie |
1995 | Italie |
1996 | Danemark |
1997 | Suisse |
1998 | France (Montabonel-Bette) |
1999 | Italie |
2000 | Canada |
2001 | Irlande |
2002 | Chili |
2003 | Danemark |
2005 | Danemark |
2006 | Allemagne |
2007 | Italie |
2009 | France (Bette, Tilliet) |
2010 | France (Bette, Tilliet) |
2011 | Grande-Bretagne (Emery-Chambers) |
Deux de couple poids légers (2× PL)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE HOMMES | ||
Deux de couple poids légers (2 × PL) | ||
Année | Vainqueur | Place française en accessit |
1978 | Norvège |
|
1979 | Norvège |
|
1980 | Italie |
|
1981 | Italie |
|
1982 | Italie |
|
1983 | Italie |
|
1984 | Italie |
|
1985 | France (Renault-Crispon) |
|
1986 | Grande-Bretagne |
|
1987 | Italie |
|
1988 | Italie |
|
1989 | Autriche |
|
1990 | États-Unis |
|
1991 | Allemagne |
|
1993 | Australie |
|
1994 | Italie |
|
1995 | Suisse |
|
1997 | Pologne |
|
1998 | Pologne |
|
1999 | Italie |
|
2001 | Italie |
|
2002 | Italie |
|
2003 | Italie |
|
2005 | Hongrie |
|
2006 | Danemark |
|
2007 | Danemark |
|
2009 | Nouvelle-Zélande (Uru, Taylor) | 2e place : France (Azou, Dufour) |
2010 | Grande-Bretagne (Purchase, Hunter) |
|
2011 | Grande-Bretagne (Purchase, Hunter) |
|
Quatre sans barreur poids légers (4− PL)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE HOMMES | |
Quatre sans barreur poids légers (4 − PL) | |
Année | Vainqueur |
1974 | Australie |
1975 | France (Coupat, Picard A. et M., Pellegri) |
1976 | France (Coupat, Picard A. et M., Pellegri) |
1977 | France (Coupat, Picard A. et M., Pellegri) |
1978 | Suisse |
1979 | Grande-Bretagne |
1980 | Australie |
1981 | Australie |
1982 | Italie |
1983 | Espagne |
1984 | Espagne |
1985 | R.F.A. |
1986 | Italie |
1987 | Italie |
1988 | Italie |
1989 | R.F.A. |
1990 | Allemagne |
1991 | Grande-Bretagne |
1992 | Grande-Bretagne |
1993 | États-Unis |
1994 | Danemark |
1995 | Italie |
1997 | Danemark |
1998 | Danemark |
1999 | Danemark |
2001 | Autriche |
2002 | Danemark |
2003 | Danemark |
2005 | France (Solforosi, Pouge, Bette, Tilliet) |
2006 | Chine |
2007 | Grande-Bretagne |
2009 | Allemagne (M. et J. Schoemann-Fink, J. et M. Kuehner) |
2010 | Grande-Bretagne |
2011 | Australie |
Quatre de couple poids légers (4× PL)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE HOMMES | ||
Quatre de couple poids légers (4 × PL) | ||
Année | Vainqueur | Place française en accessit |
1989 | R.F.A. |
|
1990 | Italie |
|
1991 | Australie |
|
1992 | Italie |
|
1993 | Autriche |
|
1994 | Autriche |
|
1995 | Autriche |
|
1996 | Italie |
|
1997 | Italie |
|
1998 | Italie |
|
1999 | Italie |
|
2000 | Japon |
|
2001 | Italie |
|
2002 | Italie |
|
2003 | Italie |
|
2005 | Italie |
|
2006 | Italie |
|
2009 | Italie (Sancassani, Gilardoni, Bertini, Basalini) |
|
2010 | Allemagne | 2e : France (Dufour, Delayre, Pollez, Pilat) |
2011 | Italie |
|
Huit poids légers (8+ PL)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE HOMMES | |
Huit poids légers (8 + PL) | |
Année | Vainqueur |
1974 | États-Unis |
1975 | R.F.A. |
1976 | R.F.A. |
1977 | Grande-Bretagne |
1978 | Grande-Bretagne |
1979 | Espagne |
1980 | Grande-Bretagne |
1981 | Danemark |
1982 | Italie |
1983 | Espagne |
1984 | Espagne |
1985 | Italie |
1986 | Italie |
1987 | Italie |
1988 | Italie |
1989 | Italie |
1990 | Italie |
1991 | Italie |
1992 | Danemark |
1993 | Canada |
1994 | Grande-Bretagne |
1995 | Danemark |
1996 | Allemagne |
1997 | Australie |
1998 | Allemagne |
1999 | États-Unis |
2000 | États-Unis |
2001 | France (Torvon, Porchier, Hocde, Dorfman, Dupy, Bette, Peron, Bussière, Lattaignant [barreur]) |
2002 | Italie |
2003 | Allemagne |
2005 | Italie |
2006 | Italie |
2007 | Pays-Bas |
2009 | Italie (Scala, Riccardi, La Paluda, Goretti, Ceccatelli, Gallo, Vlcek, Mascarenhas, Lenzi) |
2010 | Allemagne |
2011 | Australie |
6.2. Femmes
Skiff (1×)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE FEMMES | |
Skiff (1 ×) | |
Année | Vainqueur |
1974 | Scheiblich (R.D.A.) |
1975 | Scheiblich (R.D.A.) |
1977 | Scheiblich (R.D.A.) |
1978 | Scheiblich (R.D.A.) |
1979 | Toma (Roumanie) |
1981 | Toma (Roumanie) |
1982 | Fetissava (U.R.S.S.) |
1983 | Hampe (R.D.A.) |
1985 | Hampe (R.D.A.) |
1986 | Hampe (R.D.A.) |
1987 | Georgieva (Bulgarie) |
1989 | Lipa (Roumanie) |
1990 | Peter (R.D.A.) |
1991 | Laumann (Canada) |
1993 | Thieme (Allemagne) |
1994 | Hansen (Danemark) |
1995 | Brandin (Suède) |
1997 | Khodotovitch (Biélorussie) |
1998 | Fedotova (Russie) |
1999 | Karsten-Khodotovitch (Biélorussie) |
2001 | Rutschow-Stomporowski (Allemagne) |
2002 | Neykova (Bulgarie) |
2003 | Neykova (Bulgarie) |
2005 | Karsten (Biélorussie) |
2006 | Karsten (Biélorussie) |
2007 | Karsten (Biélorussie) |
2009 | Karsten (Biélorussie) |
2010 | Svensson (Suède) |
2011 | Knapkova (République tchèque) |
Deux de couple (2×)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE FEMMES | |
Deux de couple (1 ×) | |
Année | Vainqueur |
1974 | U.R.S.S. |
1975 | U.R.S.S. |
1977 | R.D.A. |
1978 | Bulgarie |
1979 | R.D.A. |
1981 | U.R.S.S. |
1982 | U.R.S.S. |
1983 | R.D.A. |
1985 | R.D.A. |
1986 | R.D.A. |
1987 | Bulgarie |
1989 | R.D.A. |
1990 | Allemagne |
1991 | Allemagne |
1993 | Nouvelle-Zélande |
1994 | Nouvelle-Zélande |
1995 | Canada |
1997 | Allemagne |
1998 | Grande-Bretagne |
1999 | Allemagne |
2001 | Allemagne |
2002 | Nouvelle-Zélande |
2003 | Nouvelle-Zélande |
2005 | Nouvelle-Zélande |
2006 | Australie |
2007 | Chine |
2009 | Pologne (Fularczyk, Michalska) |
2010 | Grande-Bretagne (Grainger, Watkins) |
2011 | Grande-Bretagne (Grainger, Watkins) |
Deux sans barreuse (2−)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE FEMMES | |
Deux sans barreuse (2 −) | |
Année | Vainqueur |
1974 | Roumanie |
1975 | R.D.A. |
1977 | R.D.A. |
1978 | R.D.A. |
1979 | R.D.A. |
1981 | R.D.A. |
1982 | R.D.A. |
1983 | R.D.A. |
1985 | R.D.A. |
1986 | Roumanie |
1987 | Roumanie |
1989 | R.D.A. |
1990 | Allemagne |
1991 | Canada |
1993 | France (Cortin-Gossé) |
1994 | France (Cortin-Gossé) |
1995 | Australie |
1997 | Canada |
1998 | Canada |
1999 | Canada |
2001 | Roumanie |
2002 | Roumanie |
2003 | Grande-Bretagne |
2005 | Nouvelle-Zélande |
2006 | Canada |
2007 | Biélorussie |
2009 | États-Unis (Francia, Cafaro) |
2010 | Nouvelle-Zélande (Scown, Haigh) |
2011 | Nouvelle-Zélande (Scown, Haigh) |
Quatre sans barreuse (4−)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE FEMMES | |
Quatre sans barreuse (4 −) | |
Année | Vainqueur |
1974 | R.D.A. |
1975 | R.D.A. |
1977 | R.D.A. |
1978 | Bulgarie |
1979 | R.D.A. |
1981 | U.R.S.S. |
1982 | U.R.S.S. |
1983 | R.D.A. |
1985 | R.D.A. |
1986 | Roumanie |
1987 | Roumanie |
1989 | R.D.A. |
1990 | Roumanie |
1991 | Canada |
1993 | Chine |
1994 | Pays-Bas |
1995 | États-Unis |
1997 | Grande-Bretagne |
1998 | Ukraine |
1999 | Biélorussie |
2000 | Biélorussie |
2001 | Australie |
2002 | Australie |
2003 | États-Unis |
2005 | Australie |
2006 | Australie |
2007 | États-Unis |
2009 | Pays-Bas (Achterberg, Kingma, Bouw, Dekker) |
2010 | Pays-Bas (Achterberg, Kingma, Bouw, Dekker) |
2011 | États-Unis |
Quatre de couple (4×)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE FEMMES | |
Quatre de couple (4 ×) | |
Année | Vainqueur |
1974 | R.D.A. |
1975 | R.D.A. |
1977 | R.D.A. |
1978 | R.D.A. |
1979 | U.R.S.S. |
1981 | U.R.S.S. |
1982 | U.R.S.S. |
1983 | U.R.S.S. |
1985 | R.D.A. |
1986 | R.D.A. |
1987 | R.D.A. |
1989 | R.D.A. |
1990 | Allemagne |
1991 | Allemagne |
1993 | Chine |
1994 | Allemagne |
1995 | Allemagne |
1997 | Allemagne |
1998 | Allemagne |
1999 | Allemagne |
2001 | Allemagne |
2002 | Allemagne |
2003 | Australie |
2005 | Grande-Bretagne |
2006 | Russie |
2007 | Grande-Bretagne |
2009 | Allemagne (Mueller, Nieschlag, Tibitanzl, Kroeger) |
2010 | Grande-Bretagne (Flood, Rodford, Houghton, Verdon) |
2011 | Allemagne |
Huit (8+)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE FEMMES | |
Huit (8 +) | |
Année | Vainqueur |
1974 | R.D.A. |
1975 | R.D.A. |
1977 | R.D.A. |
1978 | U.R.S.S. |
1979 | U.R.S.S. |
1981 | U.R.S.S. |
1982 | U.R.S.S. |
1983 | U.R.S.S. |
1985 | U.R.S.S. |
1986 | U.R.S.S. |
1987 | Roumanie |
1989 | Roumanie |
1990 | Roumanie |
1991 | Canada |
1993 | Roumanie |
1994 | Allemagne |
1995 | États-Unis |
1997 | Roumanie |
1998 | Roumanie |
1999 | Roumanie |
2001 | Australie |
2002 | États-Unis |
2003 | Allemagne |
2005 | Australie |
2006 | États-Unis |
2007 | États-Unis |
2009 | États-Unis (Cafaro, Allen, Larsen-Strecker, Francia, Goodale, Shoop, Lind, Glessner, Snyder) |
2010 | États-Unis |
2011 | États-Unis |
Skiff poids léger (1× PL)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE FEMMES | |
Skiff poids léger (1 × PL) | |
Année | Vainqueur |
1984 | Allemagne |
1985 | Australie |
1986 | Roumanie |
1987 | Roumanie |
1988 | États-Unis |
1989 | États-Unis |
1990 | Danemark |
1991 | Nouvelle-Zélande |
1992 | Danemark |
1993 | Canada |
1994 | Roumanie |
1995 | Australie |
1996 | Roumanie |
1997 | États-Unis |
1998 | Suisse |
1999 | Suisse |
2000 | Finlande |
2001 | Irlande |
2002 | Bulgarie |
2003 | Canada |
2005 | Pays-Bas |
2006 | Pays-Bas |
2007 | Pays-Bas |
2009 | Weisshaupt (Suisse) |
2010 | Dräger (Allemagne) |
2011 | Beltrame (Brésil) |
Deux de couple poids légers (2× PL)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE FEMMES | |
Deux de couple poids légers (2 × PL) | |
Année | Vainqueur |
1984 | Danemark |
1985 | Grande-Bretagne |
1986 | États-Unis |
1987 | Canada |
1988 | Pays-Bas |
1989 | États-Unis |
1990 | Danemark |
1991 | Allemagne |
1992 | Allemagne |
1993 | Canada |
1994 | Canada |
1995 | Canada |
1997 | Allemagne |
1998 | États-Unis |
1999 | Roumanie |
2001 | Allemagne |
2002 | Australie |
2003 | Allemagne |
2005 | Allemagne |
2006 | Chine |
2007 | Australie |
2009 | Grèce (Giazitzidou, Tsiavou) |
2010 | Canada (Jennerich, Cameron) |
2011 | Grèce (Tsiavou, Giazitzidou) |
Deux sans barreuse poids légers (2− PL)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE FEMMES | |
Deux sans barreuse poids légers (2 − PL) | |
Année | Vainqueur |
1995 | États-Unis |
1996 | États-Unis |
1997 | Australie |
1998 | Grande-Bretagne |
1999 | États-Unis |
2000 | Grande-Bretagne |
2001 | Grande-Bretagne |
2002 | Grande-Bretagne |
2003 | Roumanie |
2005 | Allemagne |
2007 | Biélorussie |
Quatre de couple poids légers (4× PL)
AVIRON : PALMARÈS DES CHAMPIONNATS DU MONDE FEMMES | |
Quatre de couple poids légers (4 × PL) | |
Année | Vainqueur |
1984 | R.F.A. |
1985 | R.F.A. |
1986 | États-Unis |
1987 | États-Unis |
1988 | Chine |
1989 | Chine |
1990 | Canada |
1991 | Chine |
1992 | Australie |
1993 | Grande-Bretagne |
1994 | États-Unis |
1995 | États-Unis |
1996 | Chine |
1997 | Allemagne |
1998 | Allemagne |
1999 | États-Unis |
2000 | Allemagne |
2001 | Australie |
2002 | Australie |
2003 | Chine |
2005 | Canada |
2006 | Chine |
2007 | Australie |
2009 | Ukraine (Spiriukova, Kolesnikova, Kozhenkova, Dementieva) |
2010 | Allemagne |
2011 | Grande-Bretagne |