Justes parmi les Nations
Cette appellation désigne les non-Juifs qui ont risqué leur vie pour soustraire des Juifs aux persécutions des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.
En 1953, la Knesset (le parlement israélien) décide d’honorer les victimes juives de la Shoah, pour lesquelles est créé le mémorial de Yad Vashem, édifié sur le Mont du Souvenir, à Jérusalem. Le nom de Yad Vashem est tiré du livre d’Isaïe (Ancien Testament): « et je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs un mémorial (Yad) et un nom (Shem) qui ne seront pas effacés ».
Yad Vashem rend également hommage à l’héroïsme et au courage de ceux qui luttèrent pour soustraire des Juifs au projet d’extermination nazi et que l’on nomme des « Justes parmi les Nations ». Depuis 1963, cette distinction – la plus haute distinction civile décernée par l’État hébreu à des non-Juifs – est attribuée par une Commission présidée par un juge de la Cour suprême de l’État d’Israël. Depuis cette même date, Yad Vashem a créé à Jérusalem l'Avenue des Justes plantée d’arbres à leurs noms, puis le Jardin des Justes où les listes de noms sont gravées sur des murs, pays par pays.
À Paris, il existe une allée des Justes située dans le quartier du Marais (IVe arrondissement), entre la rue Geoffroy-l'Asnier et la rue du Pont-Louis-Philippe.
Au 1er janvier 2012, le titre a été décerné à 24 355 personnes à travers le monde, dont 3 513 en France. En tout, les Justes ont sauvé des centaines de milliers de personnes.
Pour en savoir plus, voir les articles camps de concentration, la Résistance, Seconde Guerre mondiale.
Consulter aussi le site du Comité français pour Yad Vashem http://www.yadvashem-france.org/les-justes-parmi-les-nations/qui-sont-les-justes/