Comité central de la Garde nationale
Organisme républicain créé le 3 mars 1871 par les gardes nationaux fédérés au sein de la « Délégation des vingt arrondissements de Paris » (janvier 1871).
Les gardes nationaux forment, pour défendre la « République menacée », une fédération dont l'idée est née à travers le « Comité central républicain de Défense nationale des vingt arrondissements de Paris » qui regroupe les comités de défense et de vigilance de la majorité des arrondissements parisiens et qui a pris le nom, en janvier 1871, de « Délégation des vingt arrondissements de Paris ».
Comprenant une assemblée générale, un cercle de bataillon, un conseil de légion et un Comité central, la Fédération républicaine de la Garde nationale préconise l'instauration d'une République démocratique et sociale. Parmi les membres du Comité central de la Garde nationale, qui s'installe place de la Corderie, on trouve Arnould, Bergeret, Chauvière, Varlin.
Après l'insurrection du 18 mars 1871, le Comité central de la Garde nationale se substitue dans Paris au gouvernement de Thiers retiré à Versailles, et se réunit pour organiser au plus vite les élections en s'installant à l'Hôtel de ville. Après les élections du 26 mars, il transmet ses pouvoirs à la Commune. Il a assuré la transition, proclamant la liberté de la presse, levant l'état de siège et supprimant les conseils de guerre. Il subsistera, à côté du Conseil général de la Commune, et dirigera la suprême résistance de l'insurrection.
Pour en savoir plus, voir les articles Commune, IIIe République.