épée

(bas latin spatha)

Armes, escrime
Armes, escrime

Arme de main faite d'une lame d'acier pointue fixée à une poignée munie d'une garde.

ARMEMENT

D'abord en bronze, puis en fer forgé, toujours droite, l'épée peut être courte ou très longue (2 m). Celle des Romains, à l'origine large et courte, devient massive et longue comme l'épée des Gaulois. Courte et à deux tranchants chez les Carolingiens, elle restera telle jusqu'à la Renaissance, qui en modifiera la poignée. Au xiiie s., si les épées servent essentiellement à frapper de taille, le « braquemart » permet d'éventrer les chevaux et d'achever les cavaliers démontés. Au xive s., l'estoc, à lame longue et forte, autorise la frappe de pointe. Du xve au xviie s., l'épée devient de plus en plus richement décorée et la longueur de sa lame triangulaire ne dépasse plus 75 cm. Son usage militaire étant confisqué au profit du sabre, elle sera de plus en plus un objet de parade.

La Révolution supprime le port de l'épée, que la noblesse avait confisqué à son profit. Au xixe s. les officiers, les sous-officiers et les fonctionnaires en uniforme de cérémonie portaient encore l'épée. De nos jours, elle n'apparaît plus qu'au côté des académiciens, des polytechniciens et des élèves de l'École du Service de santé des armées.

Armes, escrime
Armes, escrime
L'épée de Brennus
L'épée de Brennus
  • entre 1000 et 500 avant J.-C. Premier âge du fer en Europe, caractérisé par de grandes épées de fer et des épées de bronze (Hallstatt, Autriche) ; vers 600 avant J.-C. apparaît un glaive court ; courants commerciaux actifs avec les pays méditerranéens.